La deuxième conférence nationale du parti Yèlèma , le changement, s’est déroulée du 1er au 2 février à Ségou sous le signe de la réconciliation. Cette conférence s’est déroulée sous la présidence du Ministre Moussa Mara, président du parti. Le thème le plus important de cette deuxième conférence nationale portait sur les élections communales à venir.
Les organisateurs de cette conférence ont indiqué qu’elle s’est déroulée dans un contexte d’espoir et d’espérance pour notre pays, qui a signé son retour dans le concert des nations avec l’élection d’un nouveau président en juillet 2013, suivie de celle des députés.
Selon nos informations, le parti Yèlèma est sorti des élections législatives très fragilisé par de nombreuses démissions de ses militants. Cette crise a grippé le fonctionnement du parti et l’une des conséquences a été que Yèlèma n’a réussi à faire élire qu’un seul député sur l’ensemble du territoire national. Ce, malgré les alliances électorales signées ça et là.
Les explications données par les uns et les autres pour expliquer l’effondrement du parti Yèlèma sont de trois ordres:
– primo, le fait pour Moussa Mara d’avoir démissionné de la mairie de sa Commune pour occuper le fauteuil du Ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville. Cette démission serait perçue par certains électeurs du parti en Commune IV (considérée comme le fief du parti Yèlèma) comme étant un acte de trahison de Moussa Mara vis-à-vis de sa commune;
– secundo, la manière dont certains candidats du parti ont été choisis pour le scrutin législatif, en l’absence de toute unanimité au sein du parti ;
– tertio, la gestion clanique du parti.
Les mauvais choix de certains candidats aux élections législatives auraient poussé plusieurs cadres du parti à démissionner, soit pour rejoindre d’autres formations politiques, soit pour se présenter comme candidats indépendants.
Autant de situations qui ont pratiquement mis à génou le parti Yèlèma, la preuve étant qu’il a été battu dans son propre fief par la formation politique du Président de la République, le Rpm.
La tenue de la conférence nationale à Ségou rentre dans la stratégie générale du président du parti de recoller les morceaux, afin de mieux preparer les élections communales qui pointent à l’horizon. C’est dire que Moussa Mara a du pain sur la planche.
Tougouna A TRAORÉ
Cher ami Traoré il faut accepter les critiques car elles permettent de s’améliorer, tu peux dire que tu n’est pas au courant des démissions même avant les législatives en CIV suite à la désignation du candidat du parti
Le parti Yelema n’échappe pas à ses querelles de positionnement et de recadrage du paysage politique malien.
Il faut qu’on se batte pour qu’il y ai de la démocratie au sein du parti, il ne faut pas laisser quelqu’un financer le parti sinon cela deviendra systématiquement leur “chose” il faut que les jeunes qui ont commencé avec Mara accepte du sang neuf pour relancer ce parti qui manque de cadre
A bientôt
Piètre journaleux. Tu racontes ta vie.
N’importe quoi, comment est ce que vous pouvez faire des speculation imaginaire sur les partis politiques sans connaitre les realités meme du parti. au sein du parti yelema il n’y a aucun problème et aucune demission.
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