Après avoir exprimé leur choix en faveur de Moussa Mara, tête de liste du parti Yélèma lors des élections communales partielles du 6 février dernier, les électeurs de la Commune IV du district de Bamako risquent de voir leur choix compromis par des partis politiques qui ont juré de ne jamais voir Mara à la tête de la mairie de cette commune.
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rnPourquoi, tant d’inimitié à l’endroit de cet homme, en qui les populations de la Commune IV ont placé leur confiance? En effet, les élections communales partielles en Commune IV auront permis de montrer à la face du monde que le parti du fils de Joseph Mara est le plus choyé parmi tous ceux qui se sont affrontés en Commune IV.
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rnSeulement voilà, les mécontents, pour ne pas dire les perdants de cette élection ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont juré de changer, coûte que coûte, les résultats des urnes. Une insulte, un manque de respect total vis-à-vis des populations de la Commune IV, qui ont clairement choisi Moussa Mara pour présider aux destinées de leur mairie.
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rnIl est vrai qu’en politique, il n’y a pas de morale, mais de là à se rendre aussi ridicule aux yeux du monde! Cela est une bassesse à laquelle des partis qui disent grands se devraient de se passer. Tout parti respectueux des principes démocratiques ne devrait pas se mêler à de telles combines politiques. Quand ce sont les acteurs de la démocratie qui violent eux-mêmes les règles du jeu démocratique, il est permis de se questionner quant au devenir de notre pays, dont la démocratie est pourtant citée en exemple dans le monde.
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rnPour rappel, au cours de ces élections, la liste Mara avait obtenu 19 conseillers sur 41, au grand dam de grands partis politiques, comme le RPM et de l’ADEMA, qui se sont vu octroyer respectivement 8 et 6 conseillers. Le PDES et le MPR, avec chacun 3 élus et l’URD, avec 2 conseillers, ferment la marche.
rnYoussouf Diallo
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