Tentative de charme du Président IBK auprès de ses amis religieux : Le médecin après la mort

3
Tumultueuse gouvernance sous IBK : Est-ce la fin d’un mythe ?
Le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta

Le Président IBK chercherait-il à reconquérir le cœur des responsables de Sabati 2012 après les avoir trahis et écartés de sa gouvernance depuis son arrivée à la magistrature suprême? Aujourd’hui, tout porte à le croire. Car à en croire notre confrère de L’Indépendant dans sa parution du 17 février, le Président de la République après 18 mois de gestion solitaire du pays, a  rencontré, à sa demande, le samedi 14 février 2015, les Présidents du Haut conseil islamique et de Sabati 2012 à sa résidence à Sébénikoro. En prenant cette initiative, IBK affiche sa volonté à redescendre sur terre et semble désormais engager à réparer son acte de trahison. Mais, trop tard. Car les religieux sont déjà déçus et voient avec beaucoup de pessimismes la suite de son mandat.

Venu au pouvoir grâce à la bénédiction des jeunes leaders religieux regroupés dans le mouvement « Sabati 2012 », le Président IBK a très vite oublié ses soutiens de premières heures en leur tournant le dos au profit des opportunistes et de sa famille depuis son investiture à la magistrature suprême. A l’époque, le Président de Sabati 2012, Moussa Boubacar Ba n’avait pas porté des gants pour dénoncer la trahison du chef de l’Etat dans une interview donnée à  votre quotidien « Le Républicain » en ses termes : « Le Président IBK n’écoute pas et ne consulte pas ». Mais il ne sera pas entendu. Car le Président IBK continuera à faire cavalier seul. Le résultat: aujourd’hui, l’on assiste à un véritable statu quo dans la gestion de la crise sécuritaire au nord et le pays s’engouffre dans une mauvaise gouvernance financière sans précédente. Pire aujourd’hui, le Président de la République se trouve, aussi, isolé par les Maliens et perd ses soutiens dans le milieu religieux qui ont largement contribué à son élection à la magistrature suprême en 2013. En désespoir de cause, car indexé, aujourd’hui, comme étant le seul responsable de la situation catastrophique du pays, le Président IBK semble jurer de partager sa défaite avec ceux qui lui ont porté au pouvoir. Cette tentative de charme du Président auprès des religieux dissipera-t-elle le désamour qui s’est installé entre lui et le peuple malien déçu ? En tout cas, rien n’est sûr, car le mal semble déjà être fait. Les Maliens et les leaders religieux savent bien que : qui trahit une fois, trahira toujours.

Youssouf Z KEITA

 

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. le médecin après la mort est nécéssaire , c’est lui qui signe le constat de décés 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  2. DICKO ET LES MEMBRES DE SABATI OU QUOI QUOI QUOI SONT DES TÊTES NOIRES EN BAMBARA KOUFIN.
    IBK A FAIT UNE GRAVE ERREUR EN S’ALLIANT AVEC SES PERSONNES SURTOUT DICKO POUR LA CONQUÊTE DU POUVOIR.
    LE MIEUX POUR LUI C’EST DE DÉBARRASSER DE CES ENCOMBRANTS ALLIES.
    POUR LE RESTE DE SON MANDAT IBK DOIT LE CONSACRER A LA RECONSTRUCTION DE L’ÉCOLE ET DE L’ARMÉE MALIENNE QUI SONT LES DEUX PLUS GRANDS PILIERS POUR LE DÉVELOPPEMENT DU PAYS .

Comments are closed.