Mise en place le 22 mars dernier par le bureau politique national du Rassemblement pour le Mali (RPM), la section du parti présidentiel Sikasso va mal. Béma Ouattara, élu secrétaire général adjoint de la section à la faveur des travaux de renouvellement du bureau est le maître d’œuvre de cet imbroglio politique.
Profitant des travaux de la conférence régionale, le secrétaire général du BPN-RPM, Bocary Tréta, a pris l’engagement de résoudre le problème. Selon lui, cette querelle de chapelle entrave le président Ibrahim Boubacar Kéita dans son processus de bonne gouvernance. “Les bisbilles empêchent le président d’avoir une majorité présidentielle forte, dynamique, prête à descendre sur le terrain pour faire face à sa promesse électorale. La dynamique qui a abouti à l’élection d’IBK à la tête de la magistrature suprême doit mobiliser les militants à outrepasser les considérations personnelles. Rien ne doit détourner les militants des objectifs à savoir : accompagner et soutenir les actions du président de la République, assurer au parti son leadership et transformer le projet du présidentiel à résultat de paix et de développement”, a-t-il déclaré.
Pour lui, l’unité au sien du RPM et la cohésion sont les plus grandes richesses du parti. “Arrêtons les méfiances, cessons les défiances et donnons-nous la main, nous verrons à l’avenir que nous ne nous sommes pas trompés en faisant le choix de la patience et de la responsabilité. Revenant à Sikasso en ma qualité de secrétaire général, je me dois un devoir. Et je prends l’engagement de résoudre la situation dans un mois. Ceux qui se sont abreuvés dans le communisme scientifique se rappellent qu’il y a une œuvre de Lénine qui a parlé de maladie infantile du communisme… ”
Bréhima Sogoba