Le Conseil national des jeunes (CNJ) est aujourd’hui au bord du chaos. Un doigt accusé est pointé sur l’impartialité du ministre dans la coordination des actions de l’organisation faîtière de la jeunesse. Le collectif opposé à la tenue de la conférence nationale extraordinaire l’invite à la sagesse pour suspendre toutes les activités du CNJ jusqu’à la mise en place d’un nouveau bureau consensuel.
La tension ne faiblit pas au sein du Conseil national des jeunes (CNJ), le collectif, composé des 15 fédérations opposé à la tenue de la conférence nationale extraordinaire de Sikasso était encore ce jeudi face à la presse à la Maison des Jeunes pour évoquer la grave crise que traverse leur organisation faitière. Le point de presse était animé par Abdoul Karim Maïga et son camarade Abakary Touré, chargé des relations extérieures de l’actuel bureau du Conseil national des jeunes. Dans son mot introductif, il a rappelé les actes ignobles auquel s’adonne le 1er vice-président, Souleymane Satiqui Sidibé, qu’il nomme Kaya Makan faisant référence à l’autorité de ce dernier à régner sur le CNJ après la démission de son président Mohamed Salia Touré. Le collectif indexe la complicité du ministre Amadou Koïta avec Souleymane Satiqui Sidibé à museler les autres membres du bureau pour sa velléité. Cependant, il l’invite à prendre ses responsabilités. Pour cela, le collectif invite le ministre urgemment à suspendre toutes les activités du CNJ jusqu’à la mise en place d’un bureau consensuel à travers un congrès extraordinaire” seule instance habilitée à prendre les grandes décisions concernant la vie de l’organisation”. Au sujet des fonds fictifs, le collectif a déjà introduit une plainte contre Souleymane Satiqui Sidibé et sa suite et s’insurge contre les manouvres politiciennes en cours pour faire disparaitre cette plainte avec à la solde un ancien ministre de la Jeunesse. Il faut noter que cette affaire est liée à la découverte d’un compte fictif de 400 millions de F CFA.
O.D