11 formations politiques de la majorité présidentielle regroupées au sein de l’Alliance des démocrates rénovateurs (ADR) viennent de rejoindre l’opposition. L’information a été donnée au cours d’une conférence de presse organisée, le jeudi 15 décembre, dans le jardin de l’hôtel Mistral.
Ladite conférence était animée par le président de l’alliance, Tamba Dangnoko, en présence de son 1er vice-président, Almoulbarak Ag Oumar, son secrétaire à l’organisation, Mohamed Traoré et de plusieurs militants.
À l’entame de ses propos, le conférencier a évoqué les raisons de la création de l’ADR. Selon lui, compte tenu de la situation sociopolitique de notre pays, des partis politiques se sont concertés pour créer un groupement patriotique dénommé l’Alliance des démocrates rénovateurs (ADR). Avant de préciser que l’alliance est constituée de 11 partis politiques, tous membres de la Convention de la majorité présidentielle (CMP).
Pour répondre aux détracteurs, il dira que les partis de l’ADR sont implantés sur le territoire national. « Les résultats des élections communales prouvent l’importance des structures de l’alliance sur l’échiquier politique national. Malgré toutes les difficultés inhérentes à ces élections et l’insécurité grandissante dans certaines parties du pays, les partis de l’ADR sont sortis des échéances avec 147 conseillers communaux, dont 5 maires », a-t-il indiqué.
Il a également saisi l’occasion pour évoquer les raisons de leur départ de la majorité. À le croire, celui-ci a été motivé par un certain nombre de manquements constatés dans la gouvernance actuelle du pays notamment le manque d’autorité de l’État, l’incapacité du gouvernement à répondre aux préoccupations réelles des Maliens, la non-maitrise de la situation sécuritaire dans le pays, le manque de vision dans le cadre du développement socio-économique du pays, le maintien des mêmes personnes à des postes clés du pays sans aucun résultat probant.
En conséquence, dit-il, c’est compte tenu de tous ces constats que les partis politiques de l’ADR ont décidé de quitter la majorité afin de constituer une opposition extraparlementaire et renforcer le travail abattu par l’opposition parlementaire. À ses dires, cela permettra de préserver l’unité nationale et améliorer les conditions de vie et de travail de nos soldats afin d’aboutir à un développement harmonieux. « Nous pensons que nous avons des patriotes qui ont une vision, un programme dans cette grande opposition pour arrêter l’hémorragie afin de stabiliser le pays et amorcer l’émergence du Mali », a-t-il martelé.
Il convient de noter que l’ADR est composée des partis politiques : AMAT, PDP, PSD, RPD, PDD, RCD, PDJ, ADES, PECSAM, MDD et PSO.
Pour finir, le président de l’ADR a exhorté les Maliens à l’union sacrée autour de l’essentielle, le Mali. « Les Maliens méritent d’avoir de l’espoir, le Mali n’est pas pauvre si nos ressources sont judicieusement utilisées. Pour cela, tous les fils du pays doivent se donner la main pour sortir notre pays de l’ornière», a-t-il conclu.
Courage pour avoir claqué la porte d’une majorité moribonde. La question qui se pose. Que faisons nous avec ces centaines de partis politiques? Qu’est ce qu’apporte ce nombre pléthorique de partis?
Un pays de 17 millions d’habitants qui se trouvent avec plus de 100 partis politiques, n’est pas de délire? Surtout que certains partis ne font que de “critiques et provocations” sans jamais être en mesure de mobiliser l’électorat. Ça fait des années que des partis comme YELEMA, PARENA, PEI, CODEM,… sont sur l’échiquier politique sans être en mesure de créer de la différence dans aucune élection. Peut être un député, de poste ministériel et c’est tout!!!
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