Personne n’est épargné cette fois-ci encore. Le président du parti Sadi et non moins candidat malheureux à la présidentielle d’avril dernier a décidé de réagir à l’organisation de l’élection présidentielle un mois après la tenue de celle-ci. , Telle une mitraillette détraquée, Dr Mariko a semé des pruneaux à tout vent. Tratattatta… ! Pan ! Pan !… Poum ! Il a, comme à l’accoutumée tiré sur tout ce qui bouge : le président ATT, la Cour constitutionnelle, la Ceni, le Fdr, l’Adp, Choguel Maïga, Me Mountaga Tall…aucune de ces personnalités, structures ou institutions n’a eu de grâce à ses yeux.
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Sa tendre moitié à ses côtés, l’ancien leader estudiantin n’a point été tendre du tout: l’administration qui a été ou qui s’est cru obligée de s’impliquer dans le jeu politique, tous ces préfets, sous-préfets, maires et autres commis de l’Etat qui, nonobstant leur devoir de réserve, ont battu campagne pour ATT. Ils auraient même reçu des motivations – 50 000 à 250 000 FCFA – pour ce faire. Et ces officiers pris en flagrant délit ? Que dire des pré votes, confections de cartes d’identité et distributions d’argent ? Pire que tout cela Mariko pense que les votes des populations victimes de chantage, ont été viciés. Pour lui, l’argent a été utilisé même par certains partis du Fdr. Dont le Rpm. ‘’certains du Fdr bénéficient du soutien de l’Internationaliste socialiste sans compter l’argent qu’ils ont amassé sous le régime d’Alpha Oumar Konaré’’.
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Le président du Sadi qui a manifestement des comptes à régler avec les tisserands a déclaré que le Rpm a tenté de lui barrer le chemin à Kidal concernant le parrainage de sa candidature. Alors que ‘’nous avons tendu la perche à ce parti en participant à son congrès et en prenant la parole…’’. Pour lui, IBK, Tiébilé, Soumeylou, Blaise… sont des politiciens douteux qui sont toujours prêts à négocier sur le dos des autres. Ils sont plus enclins à négocier avec le pouvoir. Mieux ‘’ils ont déjà commencé à négocier avec le pouvoir’’.
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‘’Je connais Choguel et Mountaga’’
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Je connais assez bien Choguel et Mountaga. Nous avons milité ensemble au Coppo. Pendant que nous menions la lutte, ils ont négocié clandestinement avec IBK, premier ministre et Alpha Oumar konaré. Même Mohamed Lamine Traoré a des failles concernant ce dossier.
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Pour le Dr Mariko, Choguel et Mountaga ont vendu leurs militants pour des postes. Il a aussi affirmé qu’il a battu ATT à Niono et à Yorosso et que son vote avait été volé.
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La Cour constitutionnelle, la Ceni… entre courage et privilèges
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‘’La Cour constitutionnelle ne valait pas la peine d’être saisie. Car, c’est une instance politique… à la merci de ceux qui nomment les membres. Ils ont des privilèges exorbitants qu’ils ne veulent pas perdre en prenant des décisions courageuses’’ a observé Oumar Mariko. C’est pourquoi, après des débats houleux, son parti a décidé de ne pas saisir cette Cour.
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Concernant la Ceni, Dr Mariko a demandé sa dissolution. Car, pour lui, elle est budgétivore et improductive. Elle est pire que l’administration. ‘’L’Etat devrait plutôt donner les moyens aux délégués des partis politiques’’, a proposé le bouillant conférencier. Mariko pense également qu’il mérite plutôt la 2ème ou la 3ème place au lieu de la 4ème qu’on lui a ‘’attribuée à la dernière minute’’.
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Porte-étendard autoproclamé des paysans de l’Office du Niger, le Secrétaire général du parti Sadi qui est candidat aux législatives prochaines se dit optimiste. En somme, c’est un candidat malheureux mais très requinqué par son score à la présidentielle qui a rencontré la presse, lundi dernier.
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Alhassane H Maiga
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