Aujourd’hui, en octobre 2012, à quelques encablures des élections présidentielles, je peux dire que la même période post électorale de 2002, les présidentielles de 2012 approchent à nouveau dans les mêmes termes : à savoir un successeur inévitable à l’actuel locataire de Koulouba, Premier Magistrat en poste et en fin d’exercice de son mandat légal.
Les mêmes joies populaires passées et les mêmes enthousiasmes révolus d’alors restent encore et toujours plus que jamais valables pour le futur vainqueur et ses électeurs choyés qui auront réussi à faire entendre leur voix dans les urnes, le jour du suffrage universel
Tout comme le même sentiment de continuité historique se retrouve chez tous ses anciens candidats qui rebelotent cette fois ci en ordre dispersé, n’étant pas obligé d’être tous contre ATT et son parti, car n’ayant pratiquement pas de parti est le bon Homme président. En tous ces candidats déjà déclarés, le collectif des masses laborieuses, électrices et citoyens électeurs du Mali, patriotes sincères et démocrates républicains, bons chics, bon genre est appelé à se prononcer valablement avant soir d’élection du 1er tour le 29 avril 2012, et au sortir du second tour, le 13 mai 2012. D’après les dates officielles retenues et officialisées en attendant un consensus avec les acteurs politiques impliqués.
L’intronisé intéressé, que ce soit IBK du RPM, Soumaïla Cissé de l’URD, Dioncounda Traoré de l’ADEMA, Ahmed Diane Semega, s’il démissionnait du gouvernement pour ce faire, ou Jeamille Bittar, s’il réussissait à rassembler large autour de lui, cheikh Modibo Diarra, comme on le pressent si bien, ou son beau frère, Cheikh Bougadari Traoré du CARE, ou encore, «Poulo» Housseyni Amion Guindo du CODEM, fait partie, comme eux tous, des citoyens maliens appelés à être désignés futur PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE du Mali, en remplacement d’Amadou Toumani Touré, partant à la retraite.
Comment mieux lui rendre hommage donc à ce bon Homme, SEM. Amadou Toumani Touré, sauveur de l’Etat qu’il a réunifié et revenu poursuivre cette œuvre de réunification jusqu’à un point si élevé que le pays est aujourd’hui l’objet de convoitise et de jalousie dans les domaines qu’il a eu à faire développer, sous le vocable de «chantiers du PDES». Pour tout dire, qui va pouvoir faire mieux que lui ? Qui devra après lui, s’asseoir et refléter la somme des volontés conjuguées, exprimées en voix d’électeurs et d‘électrices, des Maliens et des Maliennes ? En incarnant quels principes et quelles valeurs qu’il nous aura légué (démocratie de concertation et consensus politique) ?
Remarquons tout simplement que ce qu’il a fait pour le Mali depuis les années 90 est à soutenir. Car «de manière tenace cet homme aura tout donné pour le Mali qu’il aime tant. Il a transmis aux jeunes les messages et les soucis de son peuple dans les forums de haut niveau». Pour celui qui le connaît bien, comme Elie Poudiougou, cadre du PDES, «le Président ATT a aujourd’hui deux soucis majeurs qui sont d’abord, l’organisation de bonnes élections transparentes, crédibles et acceptables par tous ; et un bon président pour le Mali après lui. Vous comprendrez avec moi son engagement pour le Mali. Et aucun de ces deux points ne peuvent se faire sans vous, les jeunes. Alors je vous mets aujourd’hui en mission de sensibiliser tous les jeunes de votre commune et ailleurs pour une participation honorable des jeunes aux élections générales de 2012»
LEYE Moustapha
