A la suite de la suspension du maire de la Commune VI, Alou Coulibaly par le ministre des Collectivités territoriales, le parti du maire, l’Union pour la République et la démocratie n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué datant du 25 janvier, le parti tape du poing sur la table en dénonçant une cabale du parti au pouvoir contre le maire arrivé premier devant la tête de liste du RPM aux élections communales de novembre 2016.
Le gouvernement a décidé lors du conseil des ministres du mercredi 24 janvier 2018 de suspendre le maire de la Commune VI pour trois mois. Selon le ministre des Collectivités territoriales Alassane Ag Hamed Moussa, le maire Alou Coulibaly est coupable de plusieurs fautes qui sont tout à fait contraire à la loi notamment au code des collectivités. Il est reproché à Alou Coulibaly trois fautes à savoir : introduction dans le circuit d’un ordre de mission au nom d’une dame présentée comme conseillère communale à la mairie mais qui ne l’était pas. Il a été également constaté à plusieurs reprises que le maire a donné des dispenses de payement de taxe notamment la TDRL sans passer par le conseil communal, le troisième fait reproché au maire URD de la Commune VI est d’avoir procédé à des recrutements sans concertation avec le conseil communal.
Dans un communiqué, le parti du maire en question a riposté en dénonçant un règlement de compte du parti au pouvoir. Dans cette déclaration, l’URD rappelle que depuis la proclamation des résultats des élections communales du 20 novembre 2016 en commune VI, le parti a fait l’objet de la part du parti au pouvoir, le RPM, de procédures abusives et vexatoires dans l’unique but d’invalider l’élection de son maire sans succès.
Selon le parti, le maire est victime d’avoir donné le terrain de Magnambougou au général Moussa Sinko Coulibaly : « Qu’après avoir autorisé, à bon droit, le général Moussa Sinko Coulibaly, un citoyen de la République, à organiser le 20 janvier 2017, sur un terrain de football de la Commune VI, le lancement des activités de son mouvement , le maire écope de la part de son département de tutelle d’une suspension de trois mois pour des motifs officiels fallacieux qui frisent le ridicule. L’URD dénonce et condamne avec la dernière énergie cette décision honteuse, injuste, anti-démocratique à caractère purement politique ».
Dans le même communiqué, l’URD a exprimé son soutien et toute sa solidarité à l’endroit du maire Alou Coulibaly et de ses collègues conseillers de la Commune VI.
Wassolo
C’a c’est le MALI !!!
Au lieu d’apporter les preuves contraires aux accusations portees contre le Maire ou le dissuader de fauter encore? Non, on l’encourage a perseverer dedans.
Et dire que ce parti se veut sérieux, quand on va jusqu’à ignorer les vraies causes d’un acte repréhensible et puni à juste titre. Soyons logiques il y a mieux à faire. Chez nous malinkés on a compris qu’une fois tombé dans le feu il est sage et recommadé de ne pas debattre au risque d’y laisser sa peau.
Un système trop issu de la colonie française
Au lieu de contester les motifs de la suspension, il faut nous apporter les preuves qui prouvent l’innocence du Maire, c’est aussi simple. Aussi, si le maire estime que les faits reprochés contre lui sont faux, il peut attaquer la décision du ministre devant le tribunal administratif. Il faut cesser de nous divertir et nous éclairer.
Comments are closed.