Un appui financier de 20 millions d’euros, soit plus de 13 milliards F CFA est disponible au niveau des partenaires techniques et financiers pour achever le RAVEC en lieu et place de la révision annuelle des listes électorales, qui se déroule chaque année du 1er octobre au 31 décembre. C’est l’information livrée hier aux députés par le ministre Sada Samaké lors du débat précédant l’adoption de la loi portant sursis à cette révision annuelle pour cette année 2014.
La première partie de la séance plénière de l’Assemblée nationale d’hier jeudi 25 septembre a été consacrée à l’adoption de la loi portant sursis à la révision annuelle des listes électorales au titre de 2014. En lieu et place de cette révision, le gouvernement va mener une opération de recensement des nouveaux majeurs et des omis du RAVEC et produire de nouvelles listes électorales avant les élections communales et régionales de 2015.
Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, le Général Sada Samaké, a expliqué que tout est fin prêt pour le démarrage de l’opération de recensement du 1er au 31 octobre. Il a rassuré sur les préparatifs avec la mise en état des valises des recenseurs qui seront déployés sur le terrain. Cette phase sera suivie de celle du traitement des données, dont l’aboutissement sera la production de listes électorales intégrant les nouveaux majeurs et les omis.
Le Rapporteur de la Commission des lois, l’honorable Alkaïdi Mamoudou Touré, a rappelé les recommandations recueillies à partir des écoutes : le respect du calendrier de déroulement des opérations de recensement administratif ; la mise en place d’un dispositif permettant de régulariser la situation des électeurs ayant perdu leurs cartes NINA ; le recrutement d’agents recenseurs ayant le niveau d’instruction requis.
Plusieurs députés, dont Abderhamane Niang, Oumar Mariko, Bréhima Béridogo, Mme Aïcha Belco Maïga, N’Doula Thiam, Ousmane Kouyaté, Bakary Diarra ont exprimé de nombreuses appréhensions quant à la mise en œuvre efficace des dispositions de ce texte. Certains ont dénoncé les difficultés qu’éprouvent les populations pour disposer de pièces d’identité, les contraintes liées à l’obtention des cartes NINA en cas de perte, les marchés de confection des listes électorales attribuées à la société Safran-Morpho, l’inaccessibilité de certaines parties du territoire pour faire un recensement digne de ce nom, etc. A toutes ces inquiétudes, le ministre Samaké a apporté des réponses en rassurant les représentants du peuple tout en sollicitant leur collaboration pour mieux faire dans ses domaines de compétence. Au final, le texte a été voté à l’unanimité des 137 députés présents.
Bruno D SEGBEDJI
Que sada s occupe de la sécurité de la population d’abord quel incapable donner 12milliards a sada pour le récemment ses comme donner du caviar au cochon il va bouffer sans même savourer
Le RAVEC a été saboté ici à Paris : NOUS N’AVONS JAMAIS EU NOS CARTES NINA bien que nous ayons été enrôlés par le processus !M.SADA SAMAKE.A quand nous aurons nos cartes NINA pour que nous puissions voter comme tout malien? 🙄 🙄 🙄
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