Au sortie de la 3e table ronde de l’Alliance des démocrates, patriotes pour la sortie de crise, tenue samedi dernier, à la Maison des aînés, l’ex-Premier ministre, Modibo Sidibé est revenu sur la question désarmement, démobilisation réintégration et réinsertions des groupes armés, proposé dans le document “Eléments pour un accord pour la paix et la réconciliation au Mali”. Selon le président du parti des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fare/An ka wuli), les missions de défense et de sécurité relèvent des forces armées et ne doivent en aucun cas faire l’objet de sous-traitance, surtout dans les régions du Nord où la dimension des menaces nécessite des réponses appropriées conduites par des acteurs professionnels.
La question désarmement, démobilisation réintégration et réinsertions des groupes armés, proposé dans le document “Eléments pour un accord pour la paix et la réconciliation au Mali”, lors des pourparlers d’Alger pour le retour de la paix dans la partie septentrionale du pays préoccupe la classe politique. C’est le pourquoi le président du parti des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence, Modibo Sidibé a attiré l’attention du gouvernement sur les points de réserves de son parti à propos du document soumis par la médiation algérienne. Selon l’ex-PM, ce que la médiation algérienne propose est proprement inacceptable pour les Fares.
“Le document prévoit la mise en place, d’un mécanisme opérationnel de coordination composé des représentants de l’armée malienne et des mouvements armés et basé à Gao. Le mécanisme opérationnel dispose d’antennes à Kidal, à Tombouctou et dans d’autres endroits à convenir. Cette proposition n’est rien d’autre que la création d’un véritable état-major conjoint, avec le risque de placer l’ensemble du Mali sous le commandement du MNLA, de permettre à ce dernier sous le couvert de la légalité de renforcer ses positions et rendre irréversible la partition du Mali, de développer les actions terroristes contre l’ensemble du pays et des pays voisins”, s’indigne-t-il.
L’option telle que présentée dans le document s’apparente plus à une sorte de “prime à la rébellion” qui violerait tous les principes qui fondent notre République. Cette mesure discriminatoire et injuste bouleverserait notre équilibre social et accentuerait l’insécurité au sein de nos forces de défense et de sécurité, précise-t-il. Modibo Sidibé estime le redéploiement des forces de défense et de sécurité doit être effectif sur toute l’étendue du territoire national dès la signature de l’accord de paix, ceci pour une meilleure sécurisation des populations contre les groupuscules terroristes et les trafiquants en tout genre.
Pour le parti Fares, les missions de défense et de sécurité relèvent des forces armées et ne doivent en aucun cas faire l’objet de sous-traitance, surtout dans les régions du Nord où la dimension des menaces nécessite des réponses appropriées conduites par des acteurs professionnels. “Le gouvernement est face à sa responsabilité de dire ‘non’ à la tentative de fédéralisme masqué. Dans le cadre du désarmement, démobilisation, cantonnement et réinsertion, ajouter la question de la réconciliation. Ceux qui auront le privilège de venir dans l’armée de la République soient dans les mêmes conditions de traitement que les autres militaires pour qu’une armée de la République engagée à faire face à ses devoirs régaliens. La représentativité dans l’armée est dangereuse. Il faut jouer tout dans le respect de la constitution”, a-t-il souhaité.
Bréhima Sogoba
Modibo merci tu la lue avec la conviction d un patriote lhistoire te donnera raison aujourd hui les fares ont eut raison ne repond pas au aigries menteurs
Les Maliens ont la mémoire courte ; depuis l’arrivée de la démocratie au Mali en 1992, c’est les mêmes les plus grands 😳 😳 qui sont au pouvoir.
MODIBO SIDIBE je n’ai jamais vu ton gouvernement corrompu depuis la création de notre ETAT du MALI tu étais premier ministre 2006 au 2011 catastrophe pour nous pays incapable de défendre notre territoire et surtout l’économie n’existe pas les forces armées et des sécurités tu a déshabillés si ce n’est pas le MALI tu doit être en prison depuis 2012 et malheureusement aucune personne A la barre pour la corruption au MALI ….
Le problème de l’opposition est qu’elle a refusé de participer à la rencontre organisée par le Gouvernement.
S’il a été tout ca pourquoi a t-il participer avec Alpha et ATT a détruire ce pays?
“Pour le parti Fares, les missions de défense et de sécurité relèvent des forces armées et ne doivent en aucun cas faire l’objet de sous-traitance, surtout dans les régions du Nord où la dimension des menaces nécessite des réponses appropriées conduites par des acteurs professionnels. « Le gouvernement est face à sa responsabilité de dire ‘non’ à la tentative de fédéralisme masqué…. La représentativité dans l’armée est dangereuse. Il faut jouer tout dans le respect de la constitution », a-t-il souhaité.”
COMME DIT NOS COUSINS FORGERONS : LE FER SE COUPE A LA FORGE ………. Maliens Ecoutons celui qui fut Chef de cabinet de feu general Mamadou Couloubaly ministre de la defense sous le General Moussa Traore ,qui a assisté aux differentes rencontres des armees Ouest africaines .
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