Le président de la Convergence pour le Mali (CODEM), Housseyni Amion Guindo, accompagné d’une forte délégation de son parti et des Partis Unis pour la République (PUR), a rencontré le Premier ministre, le jeudi 08 novembre. Occasion mise à profit pour donner leur position sur les sujets brûlants de l’actualité, notamment la conférence sociale, les réformes politiques et institutionnelles engagées, le processus électoral et le projet de découpage administratif.
Le manque de communication du régime IBK a encore été prouvé. Ça peut paraître étonnant, mais vrai. D’abord, concernant les réformes politiques institutionnelles engagées, ni la CODEM ni les PUR n’ont reçu un document, selon le communiqué de la CODEM publié quelques heures après la rencontre avec le Premier ministre. Donc, l’ancien ministre, Housseyni Amion Guindo, a clairement fait savoir au Premier ministre que son groupement ne se prononce pas sur un sujet dont il n’a pas reçu le document.
S’agissant du processus électoral, Poulo et ses membres ont laissé entendre qu’il n’est plus opportun de discuter de ce sujet, du moment que le décret de convocation du collège électoral a été abrogé. « S’agissant de la prorogation des mandats des députés, qui ne saurait être placé sur le chapitre du processus électoral, la CODEM et les PUR ont réitéré leur opposition à toute tentative de prorogation desdits mandats, en violation de la constitution du Mali », a déclaré Poulo.
En ce qui concerne le découpage administratif, La CODEM et les PUR rejettent le projet comme a fait la Coalition des forces patriotiques (COFOP) dont ils sont membres.
Parlant de la conférence sociale, les deux partis membres de la Coalition des forces patriotiques réservent leur avis jusqu’à la réception des documents. « Aussi, le président Guindo a exprimé son souhait de voir le Premier ministre instaurer des concertations inclusives avec la classe politique sur tous les grands problèmes de la nation », a précisé le communiqué de la CODEM.
Boureima Guindo