Suite aux propositions du président Dioncounda Traoré : Moussa Balla Coulibaly pressenti à la 2ème vice-présidence du Haut Conseil d’Etat

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Après de bons et loyaux services rendus à la nation, le doyen Moussa Balla Coulibaly a quitté la présidence du Conseil économique, social et culturel (CESC) et celle du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) pour une retraite, certes, paisible et dorée mais aussi…active. Il a dirigé avec bonheur, de 1999 à 2009, le CESC, l’institution qui est le creuset même des forces vives de la nation, et durant 27 ans le CNPM. C’est le nom de cette personnalité, qui  n’a jamais porté de gants pour fustiger les maux dont souffre notre société, qui revient de plus en plus, ces derniers temps, comme 2ème vice-président du Haut Conseil d’Etat (HCE), un organe qui fait partie des  propositions du président  de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Il semble, d’ailleurs, que c’est le secteur privé, dont la place dans l’économie nationale n’est plus à démontrer, qui se bat pour que ce grand commis de l’Etat, soit désigné à cette haute fonction.

En effet, selon l’architecture institutionnelle proposée à la classe politique et aux forces vives de la nation, le président de la République par intérim va désigner deux vice-présidents au Haut Conseil d’Etat (HCE). Le premier sera chargé des forces armées et de sécurité et le second viendra        de la société civile, afin d’épauler dans ses hautes fonctions de président du Haut Conseil d’Etat (HCE) qui est en même temps le président de la République par intérim. Depuis l’annonce de la proposition présidentielle, les commentaires vont bon train, dans les grins et salons feutrés, sur le portrait-robot de celui ou celle qui va assumer les fonctions de 2ème vice-président du HCE, sachant bien que la personnalité devant occuper ce fauteuil devra avant tout être quelqu’un qui connaît bien tant le secteur public et privé que la société civile.

C’est compte tenu de ces paramètres que le secteur privé national, principalement le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), dont l’apport dans l’économie nationale n’est plus à démontrer, a jeté son dévolu sur le doyen Moussa Balla Coulibaly pour occuper le poste  de 2ème vice-président du HCE. En plus du CNPM, d’autres organisations professionnelles du secteur privé seraient dans la même logique de demander à ce que cette haute fonction soit confiée à l’ancien président du CESC et du CNPM.

On se rappelle que Moussa Balla Coulibaly, en sa qualité notamment de président du CESC, n’a jamais utilisé la langue de bois pour fustiger les maux dont souffre notre démocratie. C’est ainsi que son message était très attendu lors des cérémonies de présentation de vœux de nouvel an à la présidence de la République.

Avant le coup d’Etat du 22 mars, il avait appelé, dans une tribune prémonitoire dans votre quotidien préféré, à une transition au moment où le régime pensait que tout allait bien dans le meilleur des mondes. Le temps a fini par lui donner raison, lui qui ne s’est jamais départi de son traditionnel et sempiternel discours pour une véritable démocratie, un Etat fort et une nation unie et respectée. Patriote dans l’âme et sincère dans ses convictions, Moussa Balla Coulibaly aurait, certainement, aimé continuer à profiter d’une retraite dorée mais active dans ses luxueux bureaux du quartier du Fleuve, s’il ne s’agissait pas du devoir qui l’interpelle dans la résolution de la crise institutionnelle qui peine à se dénouer. Et cela au moment où les deux-tiers du  pays sont occupés.

Un choix du secteur privé

En plus du CNPM, c’est le secteur privé dans son ensemble qui semble faire front commun derrière cette proposition de placer l’ancien patron des patrons dans le fauteuil de 2ème vice-président du Haut Conseil d’Etat. C’est un observateur averti dont le riche parcours professionnel et politique peut servir objectivement notre transition, notre pays en ces temps de crise multiforme.

Ayant présidé le CESC, ce creuset des forces vives de la nation, durant deux mandats bien remplis, Moussa Balla apparaît aux yeux de nombreux observateurs comme l’homme de la situation que presque personne n’aura à contester, si toutefois Dioncounda Traoré, le désignait à la 2ème vice-présidence du HCE.  Exigeant envers lui-même et envers les autres, l’ancien président du CESC et du CNPM est connu pour sa rigueur et sa franchise, mais également pour la qualité de ses analyses. Evoluant dans le privé depuis des années, ce statisticien doublé de politique sera en terrain plus que connu quand il aura à coordonner également les activités du Conseil National de Transition (CNT), qui va regrouper les partis politiques et la société civile.

C’est dire que le président de la République par intérim pourra bénéficier de l’expérience de cette personnalité d’envergure qui a, le premier et bien avant le coup d’Etat du 22 mars, parlé de l’éventualité d’une transition dans notre pays que le président de l’Assemblée nationale pourrait diriger. Encore une fois, le temps a fini par lui donner raison dans la mesure où il avait perçu, sous ATT, que le Mali, avec la situation sécuritaire au Nord du pays, allait tout droit à la dérive. Le Mali a besoin aujourd’hui de la clairvoyance d’une telle personnalité. Il s’agit maintenant de savoir, si le président Dioncounda Traoré ira dans la voie souhaitée par les organisations du secteur privé et les personnalités de la société civile qui veulent amener le doyen à se mettre, dès que possible, au service de la Transition.

En tout cas, aux yeux de ces organisations, Moussa Balla Coulibaly apparaît comme l’oiseau rare qu’il faut aller aujourd’hui retirer de sa retraite dorée. Afin qu’il revienne servir l’Etat et la nation et cela au plus haut niveau, auprès du président Dioncounda Traoré.

Mamadou FOFANA

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6 COMMENTAIRES

  1. CE JOURNALISTE NOUS FAIT LA HONTE. TU ES LA HONTE DES FOFANA QUI SONT HONNETES ET FONT LA PART DES CHOSES. JE PENSE QUE CE SERAIT PAS A CAUSE DE L4ARGENT QUE TU FAIS TOUT CA.
    LAISSONS LES RETRAITES ET FAISONS AVEC DES CADRES VALEUREUX QUI SONT ENCORE EN SERVICE.
    ILS ONT CETTE FACON DE PENSER QUE CE SONT UNIQUEMENT LES ANCIENS QUI SONT COMPETENTS. ILS OT FAIT LEUR TEMPS ET LA MAIN PASSE0.
    TOUS LES RETRAITES DOIVENT ETRE MIS DE COTE ET LAISSER LA PLACE AUX AUTRES CADRES.

  2. vous avez recu combien pour cet article? mon ami FOFANA ton faux journal MOUSSA BALA est le fondateur d’un parti UDD membre fondateur du FDR et tout recement il a ete impliqué dans l’achat de l’aeroport du MALI en plus il ne représente rien dans la sphère politico_civile malienne et meme s’etait le cas que cette institution qui n’est soutenue dans notre constitution que son FDR reclamme tant vraiment il est temps que les journalistes soient proffetionnels ou les bastonnera comme ces vendeurs d’opinions ont été corrigés toit dernierement 👿 👿 👿

  3. SOS pour ces centaines d’agents de Air Mali licienciés abusivement sans plan social par une Direction qui veut detruire des centaines de foyers et mettant des chefs de famille à la porte en cette periode de crise

  4. Les agents du ministère de l’artisanat et de la culture détestent leur ministre qui ne connait rien de la culture: elle était hors du Mali depuis plus de 20 ans. Pourquoi ne pas la changer et l’amener aux domaines où elle a servi sous le régime de Moussa. Comme c’est une ex-copine de CMD, les agents du ministère de l’artisanat, tourisme et culture restent impuissants.

  5. Ce n’est pas vrai!!! Cet homme n’est pas la personne indiquée comme vous le dites,Mr. le journaliste.Peut-être que vous êtes en train de recevoir quelque chose de lui.
    Ce poste doit être occupé par un syndicaliste expérimenté et non une personnalité du patronat.

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