Succession du président IBK : Issiaka Sidibé, favori parmi les prétendants

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Issiaka Sidibé diabolise la presse : Des députés désavouent le président de l’Assemblée nationale
Issiaka Sidibe, président de l'Assemblée nationale

La situation actuelle du pays laisse planer de sérieux doute sur la tenue des élections à bonne date. Un simple report suffira au président de l’Assemblée nationale, l’honorable Issiaka Sidibé, d’accéder à la magistrature suprême.

La présidentielle de 2018 arrive à grands pas. Déjà, plusieurs prétendants se sont déclarés. Même si le président sortant n’a pas officiellement annoncé sa volonté de briguer un deuxième mandat, tout porte à croire qu’il sera bel et bien candidat.

Malgré cette situation de doute, les citoyens ont déjà commencé à classer les prétendants entre les favoris, les favoris cachés et les outsiders. Malheureusement, personne ne compte le président de l’Assemblée nationale parmi les prétendants.

Certes, ce dernier, n’est pas un candidat officiellement déclaré à la succession du président IBK, mais il reste un favori parmi les autres. Un simple report des élections donnerait la possibilité à l’élu de Koulikoro de présider le pays pour une transition, conformément à l’article 36 de la Constitution du 25 février 1992.

Cet article 36 stipule que : “Lorsque le président de la République est empêché de façon temporaire de remplir ses fonctions, ses pouvoirs sont provisoirement exercés par le Premier ministre. En cas de vacance de la présidence de la République pour quelque cause que ce soit ou d’empêchement absolu ou définitif constaté par la Cour constitutionnelle saisie par le président de l’Assemblée nationale et le Premier ministre, les fonctions du président de la République sont exercées par le président de l’Assemblée nationale. Il est procédé à l’élection d’un nouveau président pour une nouvelle période de cinq ans”.

Le même article précise que : “L’élection du nouveau président a lieu vingt et un jours au moins et quarante jours au plus après constatation officielle de la vacance ou du caractère définitif de l’empêchement. Dans tous les cas d’empêchement ou de vacance, il peut être fait application des articles 38, 41, 42  et 50 de la présente Constitution”.

Face à l’insécurité grandissante dans le pays et particulièrement dans le Centre, le risque d’un report est toujours d’actualité. Dans ce cas, l’honorable Sidibé serait le favori pour succéder temporairement au président sortant. Il n’aura donc pas besoin de passer par les urnes pour séjourner à Koulouba. Prudence alors…

Y. Doumbia

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4 COMMENTAIRES

  1. Le gouvernement français qui tente de museler les gilets jaunes qui réclament un geste significatif, Macron s’assoit sur l’ISF et préfère aller à Djibouti et à Addis-Abeba!!!

    Mais veut par l’intermédiaire de leur Ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer, imposer un vendredi pour le climat alors qu’ils sont les premiers à aller en vacances excessivement avec leurs ski en ebene chauffé pendant 8 heures à température élevée et recouvert de leur verni chimique dont ils s’en vantent tant… hypocrisie!

    https://www.rtl.fr/actu/politique/ecologie-jean-michel-blanquer-annonce-des-debats-dans-les-lycees-vendredi-7797180739

    Plus tard on apprendra que le composte dégage gazs à effet de serre, méthane CO²?

  2. Je vois que les gens n’ont aucune connaissance de la plus vielle constitution du monde. Elle n’est pas réviser car les maliens ont une peur bleue du changement. La constitution de 1992 ne dit pas qu’en cas de force majeur rendant la tenue de la présidentielle dans le délai constitutionnel c’est le président de l’assemblée nationale qui assure l’intérim. En effet dans un tel cas la vielle constitution n’envisage rien du tout. Un vrai vide constitutionnel. S’il n’y a donc pas élection c’est IBK qui continue jusqu’à ce qu’il ait élection car c’est le plus légitime à le faire.

  3. Il faut bien te renseigné sur ce que tu dis des articles de la constitution de 1992, le cas de cette année n’a été prévu par notre constitution donc ce n’est pas le président de l’Assemblée. C’est une porte ouverte à tout. en conclusion il s’agit de la fin du mandat d’un Président de la république.

  4. Il faut bien te renseigné sur ce que tu dis des articles de la constitution de 1992, le cas de cette année n’a été prévu par notre constitution donc ce n’est pas le président de l’Assemblée. C’est une porte ouverte à tout.

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