Au Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali), les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. La seule constance qui prévaut est la guerre des clans. En effet, les couleurs de l’élection du nouveau président du CNJ-Mali prévue pour décembre prochain sont déjà annoncées. De source concordante, les membres du bureau sortant ne jureraient que par l’élection d’Abdoulaye Koné dit Blo Koné.
D’où les stratégies visant à barrer la route à leurs rivaux. Mais, les membres du bureau sortant continuent à saborder les initiatives au sein du conseil. Que préparent-ils avant le jour de l’élection? Que cache leur silence assourdissant? Autant de questions qui n’ont toujours pas de réponses. Une certitude, Siriman Traoré président sortant Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ-Mali) a désormais un concurrent de poids à sa volonté de confier les destinées de la jeunesse de notre pays à son dauphin caché.
A qui mieux…mieux
Dans l’ordre normal des choses c’est la jeunesse qui, à travers ses délégués, sera à même de dire à qui elle compte confier les rênes du CNJ-Mali. Donc, toute candidature à sa présidence doit être considérée comme un facteur de dynamisation. En clair, lorsqu’un jeune Malien nourrit des ambitions pour diriger le CNJ, cela constitue une façon pour lui de vouloir apporter sa pierre à la redynamisation du conseil. Mais, force est de constater que la candidature de Blo Koné pour la succession de Siriman Traoré serait mal perçue par les responsables du bureau sortant. D’où la multiplication des tendances au sein de la jeunesse du Mali.
A l’origine, la décision des têtes de proue du bureau sortant de ne pas présenter un des leurs. Du coup, Abdoulaye Koné dit Blo Koné et ses adeptes se sentant trahis par les siens ont laissé germer une atmosphère de suspicion. S’y ajoute le soutien de la candidature du dauphin caché de Siriman par certains comités de base. Ce qui a suscité l’ire du clan de Blo qui s’attendait plutôt au soutien de ces derniers. Longtemps contenue, la guéguerre au sein du Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) est désormais ouverte. Et chaque clan ne jure que par la présidence du Conseil. Qui succédera le jeune président sortant aux cheveux blancs ? De toutes les façons, le combat risque d’être épique.
Affaire à suivre…
Cyrille Coulibaly