Au lendemain de la réélection d’IBK pour son second et dernier mandat à la tête du Mali, le ton d’une guerre de positionnement pour 2023 a été donné par certains politiques qui pensent être des héritiers légitimes de l’actuel locataire de Koulouba.
Ce combat de positionnement n’est pas nouveau dans l’animation de la scène politique du Mali. Les exemples ne manquent pas. En 2002, IBK a payé cash les conséquences de ses ambitions présidentielles. L’actuel président de la République a été débarqué de la primature et de l’Adema par Alpha Oumar Konaré. Conséquences, le parti au pouvoir, Adema-Pasj, qui ambitionnait de garder les clés de Koulouba prend un coup dur. Le clan IBK claque la porte du parti et crée le RPM.
Un candidat indépendant, auteur du coup d’Etat de 1991, Amadou Toumani Touré profite de la situation avec la bénédiction de son prédécesseur pour prendre le pouvoir.
Qui ne se souvient pas encore du cas des frères Sidibé ? En 2002, le successeur d’IBK à la primature, Mandé Sidibé, a jeté l’éponge pour se porter candidat à l’élection présidentielle. Le grand-frère fut imité par le jeune frère. A la fin du deuxième mandat d’ATT en 2012, Modibo Sidibé quitte la primature pour se consacrer à la préparation de sa candidature.
Le dernier en date est, sans nul doute, le cas de Soumeylou Boubèye Maïga qui a quitté la primature sur la pointe des pieds.
La bataille pour 2023 a déjà commencé. En témoignent la démission du premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga et le dépôt d’une motion de censure contre son gouvernement par des députés du parti majoritaire et de l’opposition.
Même si les acteurs politiques justifiaient la motion de censure à l’époque par l’incapacité du gouvernement d’apporter une réponse à la crise sociale pour les analystes politiques, la coalition entre la majorité et l’opposition avait un double objectif. Il s’agissait d’une part, pour eux, de mettre fin aux agissements politiques d’un allié encombrant et d’autre part une manière indirecte de répondre favorablement aux exigences de certains acteurs politico-religieux comme Mahamoud Dicko et le Chérif de Nioro.
En effet, la nomination de Soumeylou Boubèye Maïga à la tête du gouvernement avait suscité la colère et l’indignation à Nioro et chez le président du Haut conseil islamique d’alors. Face à la pression sociale, l’adversité politique et l’occupation des rues de Bamako par le mouvement des religieux aux connotations politiques, il a jeté l’éponge.
Ce bouleversement politique au sommet de l’Etat est tombé comme un coup de foudre.
La raison de la surprise est toute simple.
L’architecte de l’organisation de l’élection présidentielle de 2018 se croyait sur un terrain déjà conquis, surtout avec sa reconduction à la tête du gouvernement. Et à l’époque Soumeylou Boubèye Maïga bénéficiait du soutien et de la confiance du président de la République. Ainsi, lors d’une rencontre avec les partis de la coalition « Ensemble pour le Mali », IBK réitère son soutien sans détour à son Premier ministre. «Considérer le gouvernement comme le votre, le Chef du gouvernement, Soumeylou Boubèye Maïga, comme à votre service, au service de la majorité présidentielle», avait instruit IBK à ses alliés.
Malheureusement pour lui et ses partisans, l’adversité politique et la tension sociale ont eu raison du tigre et de sa stratégie. L’euphorie de la victoire et le rêve de se construire une base solide pour 2023 ont été brisés.
L’odeur d’une candidature à la primature
Boubou Cissé sera-t-il victime de la mesure qui a frappé son prédécesseur Soumeylou Boubèye Maïga ? Rien n’est moins sûr. Selon les informations captées par nos détecteurs, même si rien n’est encore peaufiné entre Boubou Cissé et son entourage, sur le terrain, certaines actions sont organisées pour soutenir une éventuelle candidature de l’actuel locataire de la primature.
Selon certaines sources de la majorité présidentielle, ce projet en gestation serait orchestré par certains leaders religieux et associations comme le Front patriotique : les républicains. Une organisation de la société civile conduite par Boubou Doucouré, avant sa nomination à la primature en qualité de conseiller à la communication du Premier ministre.
Certains alliés du président de la République soupçonnent fortement Mamoud Dicko et Bouyé Haïdara d’être les maîtres d’œuvre du projet. Selon eux, c’est à partir de Nioro que le projet est né suite à une activité du Front patriotique.
Pour vérifier le supposé lien entre nos leaders religieux et le fameux mouvement de la société civile qui serait né depuis 2012, nous avons joint l’un de ses initiateurs, en la personne de Boubou Doucouré. Dans l’entretien téléphonique, notre interlocuteur dément catégoriquement l’existence d’un projet de candidature de Boubou Cissé.
Le patron de la communication de la primature va plus loin en mettant quiconque au défi d’apporter la preuve de l’existence d’un lien entre son mouvement et le Premier ministre. « Le Front patriotique est né en 2012 bien avant que Boubou Cissé ne rentre au Mali. Notre projet, c’est le Mali. C’est pourquoi le mouvement a sillonné 647 communes à travers le Mali. C’est pour vous dire que le Front patriotique est une organisation citoyenne qui ne travaille pour personne. Notre organisation ne se prostitue pas. Pour preuve, le Front était avec Soumaïla Cissé lors de la présidentielle de 2018 pour combattre IBK», a-t-il indiqué. Avant de préciser qu’il a cédé son poste de coordinateur national du mouvement à Youssouf Konté depuis sa nomination à la primature.
Ce démenti ne saurait être suffisant pour camoufler les ambitions présidentielles de Boubou Cissé pour 2023. Depuis sa nomination, l’homme ne rate aucune occasion pour s’illustrer de la plus belle manière.
Rien qu’à en juger par les actes qu’il pose, on peut dire, sans risque de se tromper, qu’il est en opération de séduction et pense déjà à la succession d’IBK en 2023.
Boubou Cissé qui, à peine nommé, a entamé des actions d’envergure au centre où il a effectué au moins trois visites dans la région de Mopti en faisant dans chacune d’elles un long séjour.
Ensuite, il s’est rendu à Kayes, l’épicentre de la protestation contre le régime, pour une visite de quelques jours qui le conduira dans plusieurs cercles et avec une promesse de démarrage des travaux de la réfection de la route Kayes- Bamako. C’était les mêmes promesses à Gao et à Tombouctou. Bref, tout ce qu’il pose comme acte, au-delà de sa responsabilité à la tête du gouvernement, a une connotation politique.
Si rien n’empêche Boubou Cissé de nourrir une ambition présidentielle, la logique politique voudrait qu’il donne d’abord une réponse à certains défis. Il s’agit de rétablir la confiance entre gouvernants et gouvernés ; lutter contre l’insécurité ; satisfaire la demande sociale et la lutte implacable contre la corruption et la délinquance financière.
Sinon se mettre dans la peau de l’héritier légitime d’un président de la République dont le mandat court jusqu’en 2023 n’est que de l’utopie.
Etant l’un des plus anciens ministres du régime d’IBK, Boubou Cissé doit savoir calibrer ses actions pour mieux entretenir son ambition. Sans une bonne méthodologie adaptée au contexte politique, l’actuel locataire de la primature risque de connaitre le même sort que son prédécesseur.
N.D
Ce n’est même pas évident qu’il puisse terminer ce mandat sans qu’il y ait un soulèvement populaire contre son régime. En fin analyste tout porte à croire que les choses vont mal tourner du jour au lendemain.
Mais Boubou Cissé est déjà noyé par certains de ces actes qu’il vient de poser.
Ce serait plutôt un cadeau empoisonné pour lui ! Il tres sérieux pour devenir le président de ce pays. S’il le devient il ne pourra pas tenir car il aura affaire à des malhonnêtes et des irresponsables qui vont lui mettre le bâton dans les roues.
we all expect plus obligate IBK to quickly win this war plus have us with a plan for development of perpetual world class modern living with infrastructure that is solid plus a people aware of what that infrastructure should do plus how they are to operate as result of its existence. A major major key to that infrastructure is quality education. I remind you that it is quality education that have taken excess a billion Chinese out of somewhat 19th century style living to being one of top two of 21st century economies. We due to a smaller size may due same in 20 years or less with good leadership plus no nonsense approach that do not tolerate or appease stupidity.
In examining past leaders one question every voter should ask is what did leaders for past fifty years do to make Mali a perpetual world class modern living nation? It is clear nothing of great or lasting effect. I have observed relatives plus friends of those leaders speak of honor plus prestige but no one have shown me where those leaders created mass modern living conditions in all communities without regard for those communities ethnicity. IBK decades after it should have been in existence have bought electricity to some communities. Modern sewage treatment, running in house water plus electricity should have been in modern homes of Mali over four decades ago under competent leadership. We should not bestow a crown of honor upon any of Mali leaders of last fifty years.
Mali next president need have plan to move perpetual modern living development forward at breakneck speed with modern conveniences especially communication available throughout Mali even if only at public community centers. Also there need be modern sewage treatment, in house running water plus electricity throughout every corner of Mali. If IBK fail to quickly plus with victory end this war next leader need do so within two years of taking office. In short next leader should not be Elder being all Malian Elders show tendency to dwell on yesterday that was anything but glorious yesterday they want us to believe it was. It was time of manipulation by colonialists to extent that today’s Elders constantly lie to themselves plus others about how bad conditions were. To this day they will not admit conditions then were as bad as they were. Truth is they were dehumanized by colonialists to extent Malians come to believe Negroids should not be treated like humans except for those colonialists selected to somewhat be treated like humans. We were stupid but we will be stupid no more!
Henry Author Price Jr aka Kankan
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