Stratégie nationale du contrôle interne: S’adapter aux réformes institutionnelles

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Mme Cissé Kaidama Sidibé, chef du gouvernement

La lutte contre la pauvreté requière une gestion efficace des ressources publiques et interpelle tant les autorités publiques que les partenaires techniques et financiers.

 C’est pour cela que le premier ministre, chef du gouvernement, Mm Cissé Mriam Kaidama Sidibé a présidé le 27 février 2012 au Cicb, la cérémonie de lancement de la mise en œuvre de la stratégie nationale du contrôle interne.

La rencontre qui a pris fin le 28 février a été organisé par le contrôle général des services publics en collaboration avec la cellule d’appuis à la réforme des finances publiques et le commissariat au développement institutionnelle.

Il y avait aussi le chef de file des Partenaires Techniques et Financiers(PTF), M. Anders Garly Andersen, des ministres, des représentants d’institutions de la république. Il s’agit au cours de cet atelier de sensibiliser les cadres sur la mise en œuvre de la stratégie nationale de contrôle interne.

Dans son discours d’ouverture, le premier ministre a indiqué que le contrôle interne, qui se définit comme l’ensemble des dispositifs mis en œuvre par les responsables de l’administration à tous les niveaux pour maitriser le fonctionnement de leurs activités, occupe une place de choix parmi les réformes institutionnelles.

« En dépit de ces efforts, notre système de contrôle interne est confronté aujourd’hui à de nombreux défis surtout dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance financière » a constaté Mm Cissé Mariam Kaidama Sidibé. Pour elle, en plus d’intégrer les normes internationales, le contrôle interne doit s’adapter au contexte des réformes institutionnelles du pays, notamment la décentralisation. Ainsi, les réformes prévues dans le cadre de cette stratégie apportent des innovations majeures au système de contrôle interne et concernent l’ensemble du système de gestion publique. « Elles  représentent pour nous tous un défi de taille qu’il nous revient de relever pour asseoir un système de contrôle interne performant et harmonisé favorisant une bonne gouvernance au service de nos concitoyens » a-t-elle ajouté.

Pour le chef de file des PTF, la mise en œuvre d’une stratégie nationale de contrôle interne répond au souci constant de relever le défi de la bonne gouvernance dans un contexte de rareté de ressources, de la décentralisation, de la généralisation de la pratique de la gestion axée sur les résultats, de la transposition et de l’application des directives de l’UEMOA relatives à la gestion des finances publiques.

« Je voudrais rappeler que les PTF attachent également un grand prix à la mise en œuvre du plan d’actions sur la corruption et la délinquance financière dont certaines actions sont complémentaires à celles de la présente stratégie » a déclaré Anders Garly Andersen, chef de file des PTF.

Adama DAO

(stagiaire)

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1 commentaire

  1. oh oh oh je ne savais pas qu il y avais un premier ministre au mali comment elle s appelle et elle a fait quoi dépuit quelle est au pouvoir 😆

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