Le saviez-vous ? Le juge français Serge Tournaire, à l’origine d’une procédure judiciaire contre Michel Tomi, est celui-là même qui avait en charge les affaires Bernard Tapie, les écoutes téléphoniques de l’ancien président Sarkozy, l’éventuel soutien financier de la Libye à la campagne présidentielle française de 2007, l’espionnage industriel au sein des groupes Renault, Dassault… Parlant de lui, ses collègues magistrats et autres auxiliaires de justice évoquent un «homme courageux», «pas grande gueule», «techniquement très compétent, «inquisiteur», « intelligent», «Serein», «loyal», «collégial», «pince-sans-rire», «distant», «renfermé», «méfiant», «froid», «bosseur», «carré» «craint par les avocats»…
Dans un article de presse en date 12 mars 2014, un journaliste du «Le Monde», Pascale Robert-Diard dresse le portrait de l’un des deux juges, Serge Tournaire à l’origine d’une information judiciaire sur le corse Michel Tomi et de ses présumés réseaux en Afrique. Son juge d’instruction n’est autre Hervé Robert, tout aussi célèbre dans la famille judiciaire française. Mais il est surtout question de Serge Tournaire.
Selon le confrère et de l’avis de plusieurs témoins, «l’homme serait un quadragénaire de taille moyenne, mince, voire sec. Il porterait des lunettes, mais pas tout le temps. La couleur de ses yeux reste indéfinie, «plutôt sombre». Appartenance syndicale ? Aucune. Signe particulier ? Néant. Marié à une magistrate. Des enfants ? Vie privée. Des passions ? Vie privée. Ah si, il court. Marathonien confirmé, confient les uns. Aime aussi le vélo, ajoute un autre. Ne prend jamais de dessert à déjeuner, précise un troisième. Ici s’arrête l’enquête de personnalité de Serge Tournaire, juge d’instruction au pôle financier de Paris, activement recherché par les journalistes pour détention de bombes judiciaires».
«Serge Tournaire fait peur aux avocats parce qu’il ne leur offre pas de prise», souligne le confrère lequel ne semble pourtant l’avoir rencontré. Et pour cause. «Son visage n’est nulle part – pas la moindre photo d’identité à se mettre sous la dent – mais son nom est partout. A ceux qui le traquent, Serge Tournaire répond par un mail courtois mais lapidaire qu’il «regrette de ne pouvoir donner suite à la demande d’entretien».
Citant un de ses collègues, le procureur Nicolas Baïetto au pôle financier français, le journaliste poursuit : s’il est critiqué et autant ciblé, c’est d’abord parce qu’il est très bon et qu’il n’offre pas beaucoup de failles». Et un avocat de renchérir : «l’important pour lui, c’est de sortir le dossier, pas de faire du bruit avec… Si Serge Tournaire met une certaine distance, c’est peut-être aussi pour éviter certains des écueils ou des dysfonctionnements… La proximité, la trop grande camaraderie entre un avocat et un magistrat peut glisser vite vers autre chose».
Son bureau reste toujours fermé, assure le confrère. «Quand on frappe à sa porte, on a toujours l’impression qu’il a peur qu’on vienne lui piquer un procès-verbal !» témoigne un de ses collègues.
Et pourtant insiste un de ses proches collaborateurs, sa collègue du tout nouveau parquet financier national, Ariane Amson : «Serge Tournaire, c’est le juge comme on aimerait qu’ils le soient tous. C’est quelqu’un de très estimable. Il travaille en artisan, avec un vrai questionnement sur ses dossiers, et il est déconnecté de toute volonté de plaire à la galerie. Avec le parquet, il est loyal et les relations sont fluides».
Selon toute évidence et en croire le confrère citant toujours les collaborateurs du magistrat, «cette nouvelle génération est d’entrée dans la confrontation. Elle est élevée dans l’idée que l’avocat est le complice de son client». Evoquant le témoignage «d’un des juges d’instruction qui partage plusieurs de ses dossiers » (on soupçonne Hervé Robert), ce dernier admet que son collègue «peut avoir un côté mâchoires serrées qui fait un peu peur. Mais il est tout sauf un cow-boy».
B. Diarrassouba
Source : «www.lemonde.fr – Titre original : «Le juge Serge Tournaire, Omnipresent et invisible»
Encadré
Quelques dossiers des juges Tournaire et Hervé Robert (Presse française)
Affaire Wagram : Anciens policiers reconvertis dans les casinos ?
Le tribunal correctionnel de Paris traite un dossier nébuleux, l’affaire du Cercle Wagram que l’enquête a relié au grand banditisme corse. Ce qui est particulièrement troublant, c’est ce qu’on peut lire dans l’ordonnance de renvoi sous la plume des juges Serge Tournaire et Hervé Robert : « La présence d’anciens fonctionnaires de police au sein des instances dirigeantes des cercles de jeu parisiens et l’apparition, à plusieurs reprises, de Bernard Squarcini, directeur central du Renseignement intérieur, jettent le trouble sur les liens pouvant exister entre les mis en cause et le milieu policier. »
C’est qu’on trouvait au conseil d’administration du Cercle Wagram un curieux lot d’anciens policiers et pas des moindres, tels François-Xavier Monti, ancien fonctionnaire des RG et du SRPJ d’Ajaccio. Reconversion tardive ?
Affaire Gilbert Benmoussa
L’une des affaires les plus sérieuses concerne Gilbert Benmoussa, à la tête de sociétés de location de biens immobiliers. Il a été mis en examen en avril 2012 par le juge Serge Tournaire, entre autres, pour fraude fiscale, escroquerie en bande organisée, abus de biens sociaux, faux et usage de faux ! Benmoussa est accusé d’avoir ouvert quatre comptes HSBC en Suisse via une société à Panama et d’avoir émis des fausses factures entre ses entreprises pour réduire ses bénéfices et ses impôts. Il nie formellement tous les faits qui lui sont reprochés.
au tout début des affaires tout les journalistes au mali avais traitent le monde et maintenant on parle de secrét d instruction et je suis sur qu ils on des preuves au monde
ENFIN;;;;;;;LA VERITE
Si leur défense repose sur la violation du secret de l’instruction, c’est qu’IBK est coupable. Moi qui croyais au départ qu’on parlait de diffamation maintenant c’est devenu violation du secret de l’instruction. Demain ce sera le nouvel argument de la défense sinon ceux évoqués jusqu’ici ne nous ont pas convaincu.
zero pointé
“Demain ce sera le nouvel argument de la défense sinon ceux évoqués jusqu’ici ne nous ont pas convaincu”
Surtout que jusqu’ici, IBK n’a justement pas été capable d’en avancer UN SEUL, d’argument!!!
Non seulement nous avons désormais la preuve flagrante que notre président actuel se faisait bel et bien “graisser” jusqu’ici par un parrain de la Mafia corse (lutte anti-corruption!:lol: 😆 ) mais en plus, il démontre qu’il est NULLISSIME quand, pris la main dans le sac, il tente de nier l’évidence! Pathétique, vraiment! 🙄
Pour ceux qui auraient pu douter de sa culpabilité, ses gesticulatons lamentables par voie de presse-griotte, de communiqué vide de tout argument,, et maintenant, de dégonflage devant sa soi-disant plainte en diffamation, c’est LUI-MEME qui démontre que tout est vrai et qu’il est REELLEMENT mouillé avec le mafieux milliardaire!
Il a l’air malin maintenant, le pro de la lutte anti-corruption au patrimoine caché! Et malheureusement, le Mali aussi, a l’air malin… 😥 😥 😥
Voici maintenant la PREUVE ABSOLUE que les faits cités par Le Monde (et par d’autres!) sont bien REELS et INCONTESTABLES! On parlait soi-disant d’attaque en……”Diffamation”, mais curieusement, on ne parle déjà plus de diffamation!
Et le plus rigolo, selon la stratégie maintenant évoquée, c’est que ça serait le MALI (!…) qui attaquerait en FRANCE un journal FRANÇAIS………….. parce qu’il aurait violé le secret d’une enquête de la JUSTICE FRANCAISE menée sur un……….. PARRAIN FRANCAIS! 😯 😯 😯 😯 😯 😯 😯
Depuis quand le Chef d’état d’un pays s’inquiète du soi-disant viol du secret d’une enquête menée dans UN AUTRE PAYS et sur UN AUTRE INDIVIDU que lui ?… Nous prendrait-on pour des c.ons ?… 🙄 🙄 🙄
Ca serait donc IBK, président du Mali, qui « attaquerait » un journal Le Monde en France pour avoir violé le secret de l’enquête du juge Français Tournaire sur Michel Tomi !
Décidément, IBK et Me Konate ont beaucoup de temps de libre pour s’inquiéter à ce point du bon déroulement des enquêtes menées en France par les juges Français sur des délinquants Français !… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
Cette ligne de defense ressemble plutot a un aveux. Car il fallait dire l’article du monde est faux et accuser le monde diffamation.
Son amour du pouvoir l’a pousse induire nos soldats en erreur cetait en mars 2012.Meme si apres en traite il a enferme 1 a 1 ceux qui l’ont aide a prendre le pouvoir.
Apres cela le doigt pointe au ciel il prononce le nom d’Allah et ce met a reciter des sourate mal porononce a un peuple qui ny comprend rien “inchAllah inchAllah” disait il mais Allah a montre le dos du nageur car il a finance le mali dabord avec l’argent sale du jeux de hasard et de la corruption.
arrive au pouvoir malidabord est devenu famille dabord.
Candidat de la France a laquelle il a promis la tete de Sanogo et Kidal il pretend aujourd’hui etre le nationaliste intrensigeant qu’il n’est pas.
Son gout du luxe et des honneurs ajoute a son hypocrisie et sa propession au nepotisme a travers “la famille dabord” le perdrons et ceci n’a rien a voir avec l’opposition ou la France
c est ridicule de penser comme ca , nous vous demandons juste de défendre IBK, et non de dire si le secret de l instruction été violée ou non. cela en quoi est elle une ligne de defnse ou servirait a quoi dans la manifestation de la verité
Kananke
“nous vous demandons juste de défendre IBK”
Mais pour “défendre” IBK, encore faut-il que les faits soient faux!… Quand on est pris la main dans le sac, la pire des choses est “de la ramener” si on est incapable de contester les faits…
Ils auraient dû réfléchir à deux fois!
Maintenant, avec cette incapacité d’IBK jusqu’à aujourd’hui à contredire les faits, et avec cette soi-disant “plainte en diffamation” annoncée qui se transforme subitement, cette stratégie inconsciente a juste l’effet contraire: ELLE DEMONTRE QU’IBK NE PEUT NI NIER LES FAITS UN PAR UN, NI ACCUSER LE MONDE DE DIFFAMATION!
Le silence dans certain cas est mille fois préférable! (Comme Bongo, Bya, et Debi!) Eux, ont réfléchi un peu plus!
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