Dans sa déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre Moussa Mara avait indiqué la volonté du chef de l’Etat d’ériger un statut pour l’opposition. Un projet dont l’initiateur est l’ex-président de la République Amadou Toumani Touré.
Le statut de l’opposition, depuis l’accession d’IBK au pouvoir est une des doléances que l’opposition a toujours formulé, pour dit-elle, lui permettre de jouer pleinement son rôle dans la démocratie malienne.
Le projet de statut de l’opposition politique au Mali avait été initié par le président Amadou Toumani Touré à travers la reforme institutionnel qu’il voulait réaliser vers la fin de son second et dernier mandat.
Traité et réfléchi par le Comité d’Appui aux Réformes Institutionnelles (CARI), dirigé par Daba Diawara, l’une des innovations de ce projet de réforme institutionnelle était la dotation de l’opposition d’un statut.
Car, avec ce projet, l’opposition aurait son statut. Et le chef de l’opposition aurait eu un rang de ministre avec tous les avantages protocolaires qui suivent.
Aussi, il pourrait être envoyé en mission officielle, accompagner le chef d’Etat lors de ses déplacements.
Mais pour le présent projet de loi portant statut de l’opposition qui sera soumis le mercredi 23 juillet prochain aux partis politiques lors d’une séance de travail au gouvernorat de Bamako, il ressort que l’opposition politique sera assurée par tout parti politique ou regroupement de partis politiques représenté ou non représenté à l’Assemblée nationale, qui ne participe pas à la formation du gouvernement ou ne soutient pas l’action gouvernementale.
Dans ce projet de loi, il est indiqué que l’opposition est un élément fondamental de la démocratie pluraliste. Ce qui fait qu’elle est politiquement reconnue et protégée juridiquement avec des droits et des devoirs.
Entre autres, la reconnaissance à tout parti politique ou regroupement de partis politiques, le droit d’appartenir à l’opposition politique.
De ce fait, tout parti faisant partie de l’opposition qui soutiendra l’action gouvernementale ou même participer à la formation du gouvernement, perdra son statut de parti de l’opposition.
Autres droits de l’opposition est celui des partis de l’opposition de s’exprimer publiquement sur les medias d’Etat et privés dans le strict respect des lois et règlements en vigueur.
Par contre, l’opposition a le devoir de suivre l’action gouvernementale, de faire des critiques objectives et constructives. Aussi, elle est représentée par un porte-parole qui devient le chef de l’opposition.
Etre opposant avec des privilèges souverains
Ce dernier étant désigné par consensus parmi les députés de l’opposition, avant d’être investi au cours d’une séance solennelle à l’hémicycle.
Il aura comme avantages, le fait d’être assimilé au Premier vice-président de l’Assemblée nationale, disposant, à titre exceptionnel, d’un cabinet dont la composition, les avantages, les modalités d’organisation et de fonctionnement sont fixées par décret pris en conseil des ministres.
Fort de son titre de chef de l’opposition, il peut se voir confier des missions d’envergure nationale et internationale. Mais aussi faire partie des missions du président de la République lors de ses déplacements à l’étranger. Sans compter qu’il peut être associé à l’accueil des hôtes de marque du Mali.
Aussi, il devra adresser au Premier ministre, un rapport annuel sur l’application du statut de l’opposition politique.
Ce projet de loi qui doit être débattu par les partis politiques devra aussi passer à l’Assemblée nationale pour être adopté.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que malgré sa volonté farouche de se démarquer de son prédécesseur, Amadou Toumani Touré qui est l’initiateur de ce statut de l’opposition au Mali, IBK suit plutôt ses traces de visionnaire.
G. Diarra
On voit vraiment que la nullité gagne encore du terrain dans ce pays. On veut coute que coûte prouver aujourd’hui q’ATT est un visionnaire…bla bla bla. Ces journalustes n’ont ni honte ni pitié de mentir/désorienter d’avantage ce peuple. Si ATT voulait reformer le Mali dans le bon sens, il a eu 10 ans pour le faire: le resultat est connu. Son premier travail a été de detruire toute idée même d’opposition (donc de contre-pouvoir). C’est l’ironie du sort, puisse que le pyromane et maffiosi “kankélétigui” IBK, élu pour corriger les aberations des présidents de la “démocratie”, est certainement entrain d’amener le pays vers zone de non-retour. Puisse DIEU sauve le Mali de ces vautours.
Tan mieux pour la démocratie malienne. Mais le chef de l’opposition doit tout faire pour ne pas se laisser influencer par le pouvoir en place à travers tous ces avantages là. D’autre part, il faut reconnaitre que sans pourtant être un supporteur du général fuyard, IBK a beau tenté de nier les réalisations et visions de celui-ci, il se voit dans l’obligation de les reconnaitre et de les suivre car il n’arrive pas à en faire ou en proposer mieux. C’est pour quoi il faut toujours reconnaitre le bien fait de ses prédécesseurs malgré tout.
Les perdants de l’élection de 2013 se sont plutôt démarqués d’IBK de 2002 car c’était lui qui devrait réclamer ce statut de l’opposition mais malheureusement face à sa cupidité et son goût du pouvoir il est resté avec ATT durant tout le temps de celui-ci.
Monsieur le journaliste il faut parfois que vous vous comportez en responsables.Le titre de votre article est trop complaisant et apagogique à l’endroit de IBK.
Il fallait intituler votre article en ces termes: (statut de l’opposition:Soumaila tente de se démarquer de IBK de 2002)
L’opposition ne doit pas collaborer avec le parti au pouvoir si les deux travail ensemble ses plus l’opposition
Leurs rôle est de contrôler et la mise en lumière des défauts du parti au pouvoir
L’ancrage du Chef de l’Opposition doit être la Présidence de la Rép et non l’AN. Il ne faut pas le confiner à l’AN car son rôle va au-dela de l’AN pour englober des activités plus importantes couvrant les activités gvernementales et de l’AN.
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