Statut de l’opposition au Mali : Le Cmdid a planché sur l’expérience sénégalaise

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CMDID (photo archives)
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“La gestion des défis sociaux, économiques et institutionnels n’est pas seulement l’œuvre du Gouvernement ou de la majorité, mais elle relève aussi de l’apanage de l’opposition.” Ces propos du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies au Sahel  et patron de la Minusma, M. Bert Kondoers, tenus hier mardi 26 août 2014, ont campé l’importance de de la journée d’échange parlementaire sur le statut de l’opposition. C’était à l’hôtel Radisson Bleu.

Organisée par le Cmdid (Centre Malien pour le Dialogue Interpartis et la Démocratie), cette journée a réuni les députés maliens autour de l’expérience sénégalaise dans la gestion du statut de l’opposition. Au nombre des personnalités qui étaient présentes à la cérémonie d’ouverture, l’on avait M. Zéphirin Diabré, chef de file de l’opposition du Burkina Faso, M. Moriba Kéita, président de la fondation Cmdid,  M. Bert Kondoers, le patron de la Cmdid, l’honorable Guédouma Sanogo, représentant le Président de l’Assemblée Nationale.

Dans ses propos, le président de la fondation Cmdid, Moriba Kéita, a indiqué que la loi portant statut de l’opposition date de juillet 2000, même si son application n’est pas encore effective. Donc c’est une  loi ancienne que les nouvelles autorités ont décidé de revisiter “à l’aune de la nouvelle donne politique et des défis de la construction de notre processus démocratique”. Il estime que ceci “mérite une attention particulière des acteurs politiques et doit les engager à s’investir pour l’élaboration de textes garants de l’émergence d’institutions démocratiques”.

Les participants à la journée d’échange parlementaire ont planché sur tous les aspects relatifs à l’émergence d’une opposition politique.

Demba KONTÉ

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