Les partisans et sympathisants du Président IBK regroupés au sein de la Convention de la majorité présidentielle (CMP) ont organisé, le samedi 19 septembre 2015, au Palais de la Culture de Bamako, un grand meeting commémoratif du 2ème anniversaire de l’investiture du Président IBK à la magistrature suprême.
Pour le Pr Mamadou Kassa Traoré, malgré les obstacles, les hostilités et contraintes de toutes natures, il faut avec courage regarder l’avenir. Mais aussi, dit-il, il faut surtout croire en nous et en notre Président IBK. A son tour, le Pr Younouss Hamèye Dicko passera en revue les tenants et aboutissants du document de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger. Convaincu que l’accord est d’une ingéniosité sans faille, il invite les protagonistes à la mise en œuvre immédiate du processus. «Aujourd’hui nous avons signé un accord de paix qui constitue la plus grande réussite du président IBK et des Maliens. La signature de cet accord constitue une victoire pour le Mali. C’est pourquoi, la bonne mise en œuvre de cet accord constitue un grand pas pour l’avenir de ce pays», pense M. Dicko. Ce meeting a été aussi l’occasion pour Bocar Moussa Diarra et Nancouma Keïta de faire le bilan du Président IBK depuis son investiture. Les deux leaders de la CMP pensent, sans réserve, que le Mali, malgré le contexte socio-économique et sécuritaire peu favorable, a enregistré d’énorme progrès dans beaucoup de domaines. Selon eux, au regard de ce tableau encourageant, l’espoir est permis et chacun doit s’unir pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens. Au nom des femmes de la CMP, Kadissa Koureicha dira que le Mali a aujourd’hui besoin de sérénité et d’engagement patriotique en ces temps difficiles. Pour la jeunesse de la CMP, représentée par Moussa Timbiné, cet anniversaire est aussi et surtout pour la CMP un bilan à mi-parcours. «Nous nous posons la question sur notre propre efficacité dans l’accompagnement et le soutien que nous devons à la politique du chef de l’Etat et aux actions du gouvernement», s’interroge Timbiné.
Pour terminer, Tiémoko Sangaré dira que ce n’est pas l’heure du bilan, mais d’une évaluation à mi-parcours afin de pouvoir apporter des correctifs et procéder au redressement idoine pour mieux avancer. «Nous devons convertir cette grande mobilisation des militants et sympathisants de la CMP en véritable engagement politique. Ainsi, le Président de la République et son gouvernement pourront s’adosser à une véritable force politique homogène et prendre les décisions les plus difficiles», conseille le président de l’Adema.
Ibrahim M.GUEYE
Avant de s’interrroger sur l’efficacité de la CMP….. il faut reconnaitre et condamner l’inefficacité de cette grande gueule de IBK…
Bonjour,
L’initiative, dont certains parlent, d’un gouvernement de large ouverture pour sortir le pays de la crise est importante mais le fait pour une personne donnée de faire partie d’un gouvernement d’ouverture ne signifie pas que la personne adhère à la majorité présidentielle.
Une personne peut être de l’opposition et faire partie d’un GOUVERNEMENT de la RÉPUBLIQUE SANS ETRE DE LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE.
Il serait important que cette union sacrée autour de la MISE EN OEUVRE du projet d’accord de Bamako se fasse indépendamment des bords politiques.
Il est judicieux de ne pas oublier la société civile, la diaspora, les jeunes et les femmes, qui devront être les fers de lance de cette mise en oeuvre.
Comme je l’ai toujours dit, mettons le Mali en avant et unissons-nous, indépendamment des bords politiques, autour de cet accord de Bamako pour le bonheur des Maliens.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, GOUVERNANCE ET SÉCURITÉ
TEL 00223 78 73 14 61
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