Sous section Urd de Baco Djicoroni Mandiou Dembélé forclos !

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La sous-section de Baco-Djicoroni a déposé, dimanche dernier, son secrétaire général, Mandiou Dembélé à l’issue d’une conférence extraordinaire convoquée à cet effet. Et pour cause, il est reproché à M. Dembélé, des violations flagrantes des textes du parti, travail fractionnel, entre autres.

C’est à l’unanimité des membres que Mandiou Dembélé, qui dirigeait la sous-section de Baco Djicoroni a été remplacé par Seydou Maïga.  " Face aux intrigues et autres injonctions politiciennes à nuire au parti, nous avons décidé à l’unanimité de déposer le secrétaire général de notre sous section, conformément aux textes du parti ", a lancé le nouveau secrétaire général. Avant de marteler : " nous ne rentrons pas dans des coups bas dont la finalité est l’affaiblissement du parti à la veille des élections générales ".  Selon Seydou Maïga, son objectif N°1 est de redynamiser sa sous-section par un travail de fourmi. Car reconnaît-il, elle est en totale léthargie. Les querelles de clochers ont apparemment pris le dessus sur l’essentiel.

Le secrétaire administratif de la sous-section, Abdramane Touré, tout en déplorant le comportement de certains militants, a reconnu la nécessité de changement et de redynamisation. Pour lui, la conférence de la sous-section a été organisée de manière à ne pas faire des frustrés. " Il faut éviter des dissensions au sein du parti ", a-t-il dit. Donc, il faut extraire le ver du fruit sans le moindre mal. Les intérêts du parti doivent, donc, prévaloir.

En tout état de cause, tout laisse croire que l’Urd, en commune V, est en proie à des querelles de positionnement. Normal ! Quand on sait que les élections générales s’approchent à grand pas.

 

 

 

Après le report de son remplacement à la tête de l’Uemoa

 

Soumaïla Cissé partagé !

Le parrain de l’Urd et plausible candidat à la prochaine présidentielle est resté toujours bloqué à Ouaga. Alors qu’il devrait être en ce moment sur le terrain politique de son pays.

La 16è conférence de l’Union monétaire ouest africaine (Uemoa) s’est achevée lundi dernier à Lomé, la capitale togolaise. Outre la nomination du Gouverneur de la Bceao et l’octroi de 2 milliards à la Côte d’Ivoire, éprouvée par une longue crise, les chefs d’Etat n’ont pu procéder au remplacement de notre compatriote, Soumaïla Cissé, président de la commission de l’Uemoa. La seule information qui a filtré à ce sujet est que la désignation de son remplaçant est reportée sine die.

Or, Soumaïla Cissé semble pressé, très pressé pour revenir organiser son parti et briguer la magistrature suprême dans son pays. Plus que 10 mois nous séparent de la présidentielle de 2012, si le calendrier est respecté.

Ses militants sont manifestement plus pressés que lui. Mais que faire si les conditions de son remplacement ne sont pas encore réunies.

Toujours retenu à Ouagadougou, siège de l’institution, ”Soumi champion” pouvait-il encore travailler pour l’Uemoa quand on sait que son regard est plus que jamais tourné vers Bamako ?

A.H.Maïga

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