Soupçonné dans l’affaire de l’agression de Dioncounda Traoré, et de haute trahison… IBK : se défendre ou… périr !

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Non, le silence n’est pas toujours grand encore moins d’or. Il peut d’ailleurs, en des cas,  s’avérer très ennuyeux, compromettant, voire morbide, politiquement s’entend.  Mais IBK a-t-il désormais un choix à faire ?

El Hadji Ibrahim Boubacar Keita, Président du Rassemblement Pour le Mali (RPM)

Dans une lettre de démission en date du 18 Janvier 2013 adressée à Mme KYA DEMBELE, la secrétaire générale adjointe de la section France du Rassemblement Pour le Mali (RPM), M. MAGASSA SEKOU,  secrétaire général de la section France accuse clairement le parti et son président d’avoir pactisé avec les «FORCES NEGATIVES que sont : COPAM, MP22, COPA, malobaliton,  mouvement des forces patriotiques».

En vérité, poursuit-il, «IBKMALI 2012 a toujours été en affaire avec ces forces  négatives. C’est bien IBK que les animateurs de ces forces négatives  sont allés consulter avant la funeste convention qui déboucha sur l’agression du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, c’est à dire de la nation le  21 MAI 2012 ».

L’auteur de la correspondance précise en outre que des «propos tenus en privé  ou en public par des responsables du RPM démontrent clairement notre perception du putsch et des putschistes   : « les militaires ne nous sont pas hostiles » ; « le coup d’état a été salutaire et sanitaire » ; « De nos jours, il y a une catégorie de Maliens qui pensent que la majorité issue des législatives de 2007 doit continuer à décider sans tenir compte d’une partie de maliens qui pensent que cette majorité a atteint ses limites constitutionnelles avec à la clé l’achèvement d’un mandat de cinq ans qui vient d’être prorogé grâce à l’accord-cadre et la transition » ; « L’Assemblée nationale actuelle ne peut répondre au nom du peuple malien. Cela pour la simple raison que toutes les sensibilités actuelles n’y sont pas représentées. L’Assemblée nationale ne peut être continuellement reconduite».

Plus grave, poursuit, le désormais ex- secrétaire général de la section RPM France :

« (…) Notre parti, le RPM, tout comme IBK MALI2012, dans leur croisade contre LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE (…) et les autres institutions (…), viennent  de sceller une alliance avec ces forces négatives pour demander des concertations dont les termes de référence montrent à suffisance le complot en gestation. Ces concertants du désordre ont d’ailleurs établi un agenda qui coïncide, fortuitement  (nous sommes obligés de croire) avec l’attaque de la rébellion  du NORD».

Pour tous ces motifs, M. MAGASSA SEKOU s’est décidé en ces termes : « je vous remets ma démission du  mandat de secrétaire général de la section France du Rassemblement Pour le Mali -RPM. Cette démission   prend effet à compter de ce jour Vendredi  18 Janvier 2013. Par ailleurs je vous signifie également mon retrait des activités de la section France du  Rassemblement Pour le Mali  –RPM ».

 To be or not to be!

Si de telles accusations n’émanaient pas de M. MAGASSA SEKOU, un très proche lieutenant d’Ibrahim Boubacar Keïta, fermement engagé à ses côtés dans tous ses combats du parti, l’on aurait certainement crié à la diffamation. Mais là !

En tout état de cause, les accusations sont assez graves pour susciter une réaction de l’interpellé. Ce, aussi bien pour des raisons juridiques que politique. Et pour cause.

La qualité de Président de la République par intérim confère de facto à l’agressé le statut d’institution de la République conformément à la Constitution du Mali. En clair, si la responsabilité pénale des agresseurs peut être occultée suite au pardon de la victime, le crime d’atteinte à l’intégrité physique du président de la République ne saurait être annihilé par la seule indulgence du président lui-même.

Par ailleurs, même si le fait, pour les agresseurs, de «consulter IBK avant la funeste convention qui déboucha sur l’agression du PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE» ne saurait  constituer de preuve, il peut  cependant être source d’interrogations dans la mesure où le sollicité n’a rien fait pour empêcher ou dissuader les solliciteurs, dont le dessein, selon des sources crédibles, avait été prémédité.

En clair, tout juge d’instruction ou procureur de République digne de ce nom, serait éventuellement soucieux de connaître le degré de responsabilité du «consulté» dans l’attentat contre le président par intérimaire après les fracassantes déclarations de l’ex- secrétaire général de la section RPM de France. Vous avez dit interrogatoire et/ou citation à comparaitre ?  L’un ou l’autre ne saurait, en tout état de cause, laisser indemne un parti  encore moins son président.

Aussi, le doute, voire cette autre accusation contre le chef des Tisserands, s’avère politiquement beaucoup plus compromettant. Juridiquement, il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une «intelligence avec l’ennemi» ou pis, de «haute trahison» en sa qualité de député, ou encore «d’atteinte à la sureté de l’Etat».

M. MAGASSA SEKOU  évoque bien une « alliance avec ces forces négatives pour demander des concertations dont les termes de référence montrent à suffisance le complot en gestation. Ces concertants du désordre ont d’ailleurs établi un agenda qui coïncide, fortuitement  (nous sommes obligés de croire) avec l’attaque de la rébellion  du NORD».

Quand bien même, il s’agit là, d’une opinion personnelle (nul ne  peut se prévaloir de ses propres turpitudes), le silence de l’accusé face à ces accusations peut provoquer  son  péril politique. Dans la conscience collective, il (le silence) est tout simplement synonyme d’aveu de culpabilité. Qui ne dit rien consent, c’est bien connu. Et puisque l’accusateur n’est autre qu’un désormais ex-camarade, l’imagination populaire fera le reste, aidée en cela par  cette sempiternelle vérité proverbiale : «le fretin  est bien indiqué pour parler des gros yeux du caïman».

En se murant dans un silence assourdissant voire coupable ou méprisant (c’est selon), IBK réconforte tout simplement ses détracteurs et affaiblit son parti. Cela laisse des traces surtout dans la perspective des scrutins. En somme, les mêmes accusations risquent fort de revenir au cours des campagnes électorale communales, législatives et présidentielles à venir.  Une perspective, on s’en doute, qui ne réjouit point les futurs candidats sous les couleurs du parti.

Si l’accusé doit, par contre,  se défendre, donc démentir (la seule option qui s’offre à lui dans le contexte actuel), il ne manquera certainement pas de susciter la colère de ses « amis des forces négatives»  aussi bien à l’interne qu’à l’extérieur du parti et surtout de son détracteur qui ne manquera pas à son tour de fournir les preuves de ses déclarations.

Sacré dilemme ! Serai-ce la fin d’un dinosaure ?

B.S. Diarra

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29 COMMENTAIRES

  1. Cela m’étonnerais beaucoup d’un homme comme IBK. Lui, qui a refusé de mettre le Mali dans une impasse politique aurait du mal à commettre une telle bassesse.C’est pas parce que un ami prétend quelques choses que ça soit forcement vraie. Qui sait, si l’accusateur, lui aussi n’attendais pas une occasion pour porter un coup fatal à son président. En politique tout est possible. Moi j’accorde le bénéfice du doute à IBK jusqu’à la preuve du contraire.

  2. arrêtez d’être naïf.tout bon journaliste serait intéressé par ce genre d’infos à la clé une source bien définie,c’est un fait et non une analyse journalistique.dans les conditions normales, on devrais meme dire à l’ortm. c’est pas de sa faute si IBK est malhonnete et a la boulimie du pouvoir. Merci pour l’infos mr le journaliste

    • On na ps besoin d’etre journaliste pour faire une telle analyse,
      IBk est tombé trop bas, je l’ai toujours su opportuniste, mais ps jusqu’au point de se lier a ds gents comme de Mariko.
      Au moment où NOTRE armée commençait sa bataille, certains politiques en profitaient pour mettre le chaos à Bamako et déstabiliser la bonne marche de la transition. La soif du pouvoir a fait perdre a IBK la raison. Comment un ancien PM, ancien président d’une de nos Institution (Assemblée Nationale) est arrivé a perdre toute valeur de la Démocratie , d’abord c’était la concertation pour designer le Président de la Transition après ls 40 jours d’intérim, après la decision de la Cour Constitutionnelle suite la lettre de l’ancien PM Cheich Modibo Diarra a savoir Cour Constitutionnelle: « Dioncounda Président jusqu’à l’élection du nouveau président de la République » pour plus d’infos le Républicain du 13 août 2012 ou le Prétoire du 13 août 2012.
      ensuite, c’est la concertation pour la feuille de route du Gouvernement en ignorant Assemblée nationale. Quelle dommage

  3. Monsieur le journaliste, penser à vous relire avant de publier, cela évitera des désagréments lors de la lecture.
    Que l’on veuille ou non IBK est une valeur sûre pour le Mali. Tu n’apportes aucune preuve prouvant que IBK s’est lié avec “les forces négatives”. A mon humble avis, IBK est l’un des rares hommes politiques qui peut combattre au Mali des maux comme la corruption, le favoritisme, le clientélisme, la gabegie etc… Si non MS s’es fourvoyé durant les 20 ans de la période dont nous ne sommes pas trop fiers en matière de rigueur de gestion. Un audit doit être fait sur sa fortune avec des justifications précises car à ce que je sache, il n’était que officier de police et Professeur de criminologie à ces heures perdues.

  4. personne n’est contre ibk, on dit juste une vérité qui dérange les quelques miettes supporteurs de ce gros buveur là, ibk ou ibo ka c’est fini a ba na,

  5. I.B.K.reste I.B.K.au cœur des maliens et des maliennes ne te fatigue pas les articles comme ça; pour sale son image mais ta plume risque de te riposter.si cella es la politique du journal MALIBA.ILS LE PAYERONT CHER………………………………

  6. POURQUOI TOUTE CETTE HAINE CONTRE IBK S IL VOUS ARRETER LE MALI N A PAS BESOIN DE çA MAINTENANT NOTRE SEUL ENNEMI C EST LE MNLA QUI REFUSE LA PRESENCE DE L ARMEE MALIENNE A KIDAL ET NON IBK QUI A SERVIT CE PAYS.EN TANT QUE JOURNALISTE VOUS DEVEZ POSEZ DES QUESTIONS A DIONCOUNDA POUR IL VEUT NEGOCIER AVEC LES CRIMINELS DU MNLA ALORS QUE TOUT LE MALI EST CONTRE CETTE NEGOCIATION MEME UN PAYS DU MALI AMI EST CONTRE LE NIGER.C EST çA LE TRAVAIL D UN JOURNALISTE PROFESSIONEL ET NON UN ACHARNEMENT CONTRE UN HOMME QUI A DONNE TOUT POUR CE PAYS.POUR FINIR SACHEZ BIEN QUE C EST LE TOUT PUISSANT QUI DONNE LE POUVOIR.

    • Il n’avait qu’à ne pas s’associer avec les ennemis du Mali, (L’ami de mon ennemi est ennemi) COPAM, MP22, Capitain Sanogo, Boué, IBKMali2012…Tous sont pareils

  7. Arrêtez! Arrêtez! S’il vous plaît! Combien hein! Et de la part de qui avez vous reçu? Ne soyons lâche, voilà un des nos problèmes majeur, la LÂCHETÉ…
    Voilà que des élections s’approchent on commence minimiser des grandes personnes, n’avons nous pas donc reçu de leçon après tout ce qui s’est passé?
    IBK est un grand homme et des petits hommes ne pourront jamais le rendre inférieur…

  8. Je ne cesserai de le dire, n’est pas journaliste qui le veut. A vouloir saper IBK(je ne suis d’aucun bord politique)notre journaliste fait outrage à la jagistrature.Son cas est grave, car consigné pas écrit,tel n’est pas le cas de IBK qui n’a ni écrit ni dit publiquement.
    De 1991 à nos jours M.S a été de tous les gouvernement, donc acteur comptable de la situation que vit notre pays. SI on doit se tourner sur une telle personnalité, alors le Mali ne se relèvera jamais.
    Les prochaines élections devraient étaler les cv de tous les candidats, mçeme dans leur vie privée, un aspect politiquement mis à côté lors des choix de nos présidents, n’oublions pas que cet aspect à son importance dans la vie sociale malienne.

  9. IBK est un sage d’avant le 22Mars 2012 sinon après cette date on a connu le vrais visage ce monsieur,il n’a rien de semblable à un “KANKELETIKI” encore moins à un sage du MALI.

  10. IBK est périmé il y a longtemps 😆 😆 😆
    Tous ses anciens partisans sont entrain de migrer vers Modibo SIDIBE 🙄 🙄 🙄
    Allez au QG de Modibo SIDIBE pour voir: vous allez ouvrir vos bouches de stupeur 😆 😆 😆
    Si vous y voyez certains que vous n’oserez jamais imaginés, vous allez vous dire: hééééé, je suis en retard dèèè, je viendrai moi aussi car si celui-là est là, c’est que c’est très sérieux 😆 😆 😆

  11. IBK LA DECEPTION, C’EST LUI QUI A AMENE LE MALI DANS LA MERDE, IL A VOULU
    DETRUIRE L’IMAGE DES AUTRES POLITIQUES , IL S’EST ENSUITE ENGOUFFRER DANS LE SILLAGE DU MALI, SATAN, IL A VOULU ECRASER TOUS LES GRANDS PATRIOTES, C’EST LUI QUI GUIDAIT LES PUCHISTES , IL A MENE LA TERREUR DANS CE PAYS, QUE DIEU LE PAYE DE SON ACTE, CAR LE MALIEN A SOUFFERT…………. 😈 👿 👿

  12. IBK LA DECEPTION, C’EST LUI QUI A AMENE LE MALI DANS LA MERDE, IL A VOULU
    DETRUIRE L’IMAGE DES AUTRES POLITIQUES , IL S’EST ENSUITE ENGOUFFRER DANS LE SILLAGE DU MALI, SATAN, IL A VOULU ECRASER TOUS LES GRANDS PATRIOTES, C’EST LUI QUI GUIDAIT LES PUCHISTES , IL A MENE LA TERREUR DANS CE PAYS, QUE DIEU LE PAYE DE SON ACTE

  13. ibk ne vaut rien et il ne vaudra rien c’est un homme apatride et ennemi du Mali
    quelle homme ce monsieur ibk ni!!!! fini pour toi apuvre type!!!!

    • A partir du moment ou l’ on trahit son pays au moment ou il est menacé dans son existence même ,on est automatiquement hors jeux. IBK et ses amis Mariko et copam doivent être jugés pour haute trahison.Honte à ces traîtres du Mali.

  14. tous ceux ki sont impliques au lynchage indigne du president Dioncounda paieront tot ou tard,il y a des chatiments que DIEU regle en temps voulu et tout le monde verra et saura.

  15. Hehehehe…les gars, vous etes aux abois deh!!!
    Mais si vous etes sur de ce que vous avancez, allez chez le procureur Sombe…C’est l’article le plus marrant. IBK n’a rien de mieux a faire quoi…
    Entre temps, le monsieur, qui se trouve au Portugal pour la reunion du conseil de l’IS, est entrain de demander l’aide de ses amis socialistes dont beaucoup sont au pouvoir en europe et ailleurs…notamment en France.
    Essayer mieux car ca la seulement…ca fait tiep deh !!!
    😆 😆 😆

  16. Ce journalist ne nous apprend rien du tout. Tt le monde c k’IBK est coupable debttesbces condanations

  17. Article bidon venant d’un essayiste bidon. Vous pensez informer des personnes ou des anes avec ca ??

  18. Le silence du dinosaure grassouillet et arriviste ne saurait être méprisant mais méprisable.
    Tout comme il est méprisble lui-même ce triste IBK, avide de pouvoir coûte que coûte.
    Son silence n’est pas vraiment silencieux puisque il a déjà déclaré, de la France ou il se s’abrite, que le 10 janvier il ne voulait pas que ses larbins crient “IBK, IBK” en semant le chaos à Bamako alors que les islamo-voyous étaient à 150 km de là et que ses idoles de Kati se tournaient les pouces. Evidement, il n’a convaincu personne et donc il continue à se terrer comme un lâche.
    Occupation conseillée: commencer à jouer aux cartes avec le p’tit Capi, ils auront tout le loisir de ressasser leurs coups fourrés et manqués.

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