Battu, au second tour de l’élection présidentielle par IBK, Soumaïla Cissé a reconnu sa défaite avant même la publication des résultats. Accompagné de son épouse et de ses deux enfants, il s’est rendu au domicile de celui qu’il appelle, affectueusement, son « grand frère ». Pour, d’abord, le féliciter. Ensuite, pour lui souhaiter bon dans les hautes fonctions qui seront les siennes. Surtout, à cette période pour le moins difficile de notre pays.
Retransmises en direct à la télévision nationale, ces images ont le tour du monde : la petite fille de « Soumi », décidant de rester avec son grand-père IBK. Prenant la parole IBK, pressenti vainqueur de l’élection présidentielle, annonce à la surprise de leurs enfants respectifs que « c’est la mort qui a séparé mon père, Boubacar Keïta, et celui de Soumaïla Cissé, Bocarcissé ». Et IBK d’ajouter, les larmes aux yeux : « lorsque le père de Soumaïla Cissé a écrit son livre, il a dit qu’il sera préfacé par mon père, qui était sur son lit de mort, ou qu’il ne sera préfacé par personne d’autre ! ».
Perçu, par les partisans d’IBK comme l’homme à abattre, Soumaïla Cissé est devenu, au lendemain de sa visite au domicile d’IBK, la star incontestée, voire la révélation de cette présidentielle à haut risque. Depuis « Soumi », comme l’appellent ses partisans, surfe sur cette nouvelle popularité, en inscrivant ses actions dans le cadre d’une opposition forte et responsable.
Désormais, aucun sujet d’intérêt national ne sera occulté : les conditions de l’achat du Boeing présidentiel, la gestion opaque des marchés publics, les contrats des équipements militaires etc…..
Après plus de 20 ans d’exercice démocratique, l’opposition politique malienne vient d’être dotée d’un statut. Instituée par la loi n°2015-007 du 4 mars 2015, portant statut de l’opposition, la désignation d’un chef de file de l’opposition est, désormais, une réalité palpable.
Selon l’alinéa 2 de l’article 13 de cette loi, le chef de file de l’opposition politique est désigné, en son sein, par le parti politique, déclaré de l’opposition, qui aura enregistré le plus grand nombre de députés aux dernières législatives.
L’investiture de Soumaïla Cissé, comme chef de file de l’opposition malienne n’est pas dû à ses rapports personnels, voire familiaux, avec le président de la République. Mais à son parcours politique, pour le moins, exemplaire.
Un parcours professionnel et politique exemplaire
Ingénieur informaticien de profession, Soumaïla Cissé a étudié à l’université et à l’institut des sciences de l’ingénieur de Montpellier, en France. Avant de travailler au sein de grandes entreprises françaises. Notamment, IBM-France, le Groupe Pechiney, le Groupe Thomson et la Compagnie aérienne Air Inter.
C’est en 1984 qu’il rentre au pays. Premier poste : la Compagnie Malienne pour le Développement du Textile (CMDT) où, il gravit tous les échelons jusqu’au poste de président-directeur général par intérim.
Militant, dès sa création, de l’Adema-PASJ « Soumi » devient, après l’élection d’Alpha Oumar Konaré à la magistrature suprême de notre pays en 1992, secrétaire général de la présidence de la République. Un an après, il est nommé ministre des finances et du Commerce. Et surprise sur ……prise : l’économie malienne enregistre, pour la première et la dernière fois, – en tout cas jusqu’au moment où nous mettions sous presse – un taux de croissance de 7%. En 1994, il cumule les postes de ministre des Finances et celui du Commerce. Et, en 1997, il est de nouveau ministre des Finances, de l’Equipement et de l’Aménagement du Territoire. Trois ans après, c’est-à-dire en 2000, il est sacré ministre de l’Environnement et l’Urbanisme dans le gouvernement de feu Mandé Sidibé.
Mais en janvier 2002, il démissionne du gouvernement pour se consacrer à l’élection présidentielle. Investi comme candidat, par le parti Adema, Soumaïla Cissé arrive au deuxième tour où, il est battu par un certain ATT, avec un peu moins de 35 % des voix.
Leçons d’un échec
Se sentant trahi par ceux-là mêmes qui étaient censés le soutenir, il quitte l’Adema-PASJ et fonde, avec ses fidèles d’alors, son propre parti politique : l’URD. Avant de présider, de 2004 à 2011, la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).
Investi, de nouveau, candidat de l’URD à l’élection présidentielle du 28 juillet 2013, Soumaïla Cissé croise le fer, au second tour, avec son « grand-frère » IBK. La suite, on la connaît.
Après avoir reconnu la victoire d’IBK, avant même la publication officielle des résultats, le candidat de l’URD se déclare, à la surprise générale, dans l’opposition. Elu député à Niafunké, Soumaïla Cissé consacre son énergie à la mise en place d’une opposition forte et responsable. Et ce, au moment où, la plupart des leaders politiques luttent des coudes pour se faire une place autour de la mangeoire nationale : la majorité présidentielle.
Parti politique de l’opposition ayant enregistré le plus grand nombre de députés aux dernières législatives (18), l’URD voit, ainsi, son président désigné comme le chef de file légitime de l’opposition politique.
A noter que le chef de file de l’opposition a rang de ministre. Il dispose d’un cabinet, dont les avantages sont fixés par un décret, pris en conseil des ministres. Aussi, les fonds nécessaires au fonctionnement de son cabinet sont inscrits au budget de l’Etat.
Oumar Babi
Non, il ne sera pas un bon Président pour qui se rappelle à un dicton de sa directrice de campagne en 2002, “Bamako, n’est pas fait pour tout le monde” on comprend donc, aisément que ce qui sort de la bouche d’un “petit poisson il en a pris dans celle du gros poisson”.
Ces ultra libéraux sont prêts à faire Bamako, la cité des multi millionnaires et gare au pauvre mendiant qui essayerait de venir leur gêner dans leur aisance.
J’apprécie le parcours professionnel et politique de Soumi
Mais Soumi ne sera pas un bon Président pour le Mali pour les raisons suivantes:
1) il est sectariste communautariste
2) il est ultra libéral
3) il est déjà acheté par IBK avec le statut de “chef de file de l’opposition”
Tous les mêmes vendus
Monsieur 10 % SOUMAILA CISSE lorsqu’il était ministre des finances, une gestion communautariste de ce ministere. Tout le monde au Mali le sait, c’est vrai que c’est un technocrate mais Soumaila ne fera que la politique des multi nationales au detriment des couches defavorisées du Mali. A moins qu’il change et adopte une politique socialiste mais le néo liberalisme risque encore de creuser les inegalités au Mali. Est il l’homme de la situation je ne le pense pas car en tant qu’opposant SOUMI est trop loin des populations et proche des salons feutrés. Il fait partie de la bande ADEMA qui a privitisé nos sociétés d’Etat pour créer les tous premiers milliardaires du Mali. La camapgne 2018 sera passionnante et à lui de nous prouver le contraire. S’il arrive ce sera à tout son honneur c’est cela la democratie.
Soumi champion, Soumi président, Soumi la gloire.. C'est pour bientôt l'alternance.
IZAC CAMARA, Kassim traore, Djibril Traore si vous ne laissez pas Soumaila là ça vous fait quoi?
Je comprend maintenant que vous êtes accro de lui. Etes vous des chrétiens? Très courageux mais je le suis plus que vous. Soyez en sur bande de krétin et de nullard à l’image de votre président IBK vaurien.
Que vous le voulez ou non Soumaila sera le président du Mali et c’est d’ailleurs qui peut et qui va sortir le Mali de ces merdiers du plus nul des nuls IBK.
Merci encore chef Champion Soumi, on restera là vous car tout le peuple regrette ce alcoolique et vous souhaite tant à Koulouba.
Très bientôt nos rêves seront réalité car l’alternance se confirme, elle est en marche et rien ne l’arrêtera.
Un homme très doué et travailleur. Il demeure notre seul espoir pour nous faire vivre le bonheur du cœur.
Humble, courtois, disponible Soumaila Cissé est un leader politique sans égale et complet.
Il sert le Mali avec un sens de patriotisme indéfini dans la logique de bâtir un Mali fort, uni, réconcilié et prospère.
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Dieu vous donne longue vie honorable, vous procure une santé inestimable et une parfaite forme afin de relever les nombreux défis qui s’imposent.
Merci et très bonne continuation. On vous soutien et on restera toujours engagé pour votre cause et celle du Mali.
Dans tous les pays démocratiques du monde entier, lorsque le péril est imminent et la survie de la Nation est en jeu, se forme alors une véritable union nationale des acteurs de la scène politique et des forces vives pour sauver ce qui peut l’être. Tel n’est pas le cas dans notre pays avec des opposants qui n’attendent seulement qu’il y ait de petits pépins pour vociférer sur tous les toits. Crier au scandale pour ne rien proposer afin d’arranger la situation ou jeter de l’huile sur le feu, tel est leur leitmotiv !
Merci a Izac et Kassim, S.C un politicien correct 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 .
Vive le Maliba des koalas et des sans coeur pour redresser nos POLITI-CHIENS POUR QU’ILS SOIENT DE VRAIS GRADIENS DU PAYS. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 . 😉 😉 😉 .
UNE OPPOSITION MALIENNE DE L’IMMATURITE A L’EGOÏSME
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