Soumi-Sbm: le pacte diabolique entre la victime et le bourreau

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La rencontre, ce jeudi, entre les partis ASMA-CFP de l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubèye MAIGA et l’URD du challenger du Président IBK, l’honorable Chef de file de l’Opposition Soumaïla CISSE, a fait l’objet de larges dissertations sur la toile. Pour certains partisans des leaders en jonction, qui saluent la rencontre, il s’agit d’un noble et vertueux rapprochement entre deux compagnons de lutte en vue d’aider le pays à voir le bout du tunnel. Pour les sceptiques et les adversaires des deux leaders, surpris par cette rencontre qui rentre dans l’ordre normal, il ne peut s’agir que d’une diabolique jonction entre la victime et bourreau d’il y a un an dans le revanchard dessein contre l’aîné (le Président IBK) devenu l’ennemi commun et l’obstacle sur leur chemin en vue de 2023. Simple opération de communication ou vraie stratégie d’alliance en gestation ? Les Facebookeurs sont très divisés dans les commentaires et analyses. C’est le Facebookan du jour.

Makoye Sissoko :
Tous ensemble pour bâtir un Mali nouveau. L’initiative était belle ! Président, au point où nous en sommes, l’union sacrée autour de notre patrie est plus que nécessaire pour la sauver du chaos. Cela, comme le traduit cette rencontre, va au-delà des appartenances politiques, car, pour parler politique, il faudra avoir un pays !

Bamoussa Diarra :
Thié, on ne veut pas d’hypocrisie en politique. Vraiment qu’il reste dans son camp, qu’il ne nous dérange pas, de grâce ! Quand il était aux commandes, il pensait que nous on était l’ennemi de la République. D’abord, c’est lui qui a triché en faveur de IBK et maintenant il fait le double jeu !
Ibrahim Koumare
De grâce, le Mali n’a pas besoin d’une personne comme toi. Les Maliens aspirent à la paix, de cohérence visionnelle, à la cohésion sociale. Toi tu veux la haine et la désolation. Que Dieu sauve la Patrie malienne de telles idées non-sens et de refus de soi. Même si tu n’aimes pas une personne, apprécie l’acte posé au nom du Mali. Paix rien que la Paix de Kayes à Kidal entre tous les fils de ce pays, sauf les apatrides.

Henri Alexandre Traore :
On vole les élections ensuite, on vient amadouer le malheureux candidat ! C’est ça la politique au Mali et c’est le peuple qui souffre.

Yacouba Samake :
Quel homme Son Excellence Soumaila CISSE? L’homme qui a triché les élections présidentielles en votre défaveur, vous acceptez de le recevoir et d’échanger avec lui sur la politique ! Quelle sagesse de la part de Soumi !

Doucouré Galédou :
Et de surcroît celui qui a ordonné qu’on les matraque, qu’on les gaze le 02 Juin 2018… Soumaila est un grand homme !
Ibrahima Sory Dicko
Politique quand tu nous tiens. Coups bas, virage à 180°, association contre nature. Hier, voleur d’élection, gazeur des manifestations ; aujourd’hui ????

Seydou Diallo :
Ok pas de problème, nous prenons acte. À condition que vous ne fassiez rien pour nuire au pouvoir. Parce qu’avec Cissé on ne jure de rien. Mais, j’ai confiance au Tigre qui sait faire la part des choses.

Faran Sinaba :
Comme pour dire qu’en politique toutes les combinaisons sont possibles. Le pays est au-dessus de tout.

Badra Aliou Sangaré :
Voilà, le charme et la beauté de la politique. Celui qui ne peut pas faire ça n’a pas ta place dans cette université. Affaire à suivre.

Abdoulaye Diarra :
On est toujours rattrapé un jour par nos péchés. Avant de mourir, qui pouvait imaginer que Boubèye irait vers Soumaila ? Mais c’est le Maliba qui gagnera toujours. Que Dieu donne la paix du cœur aux politiciens maliens. Amine !

Soumy Diarra :
Ce que je ne comprends pas, pour les Maliens, ils ne savent pas qui ils aiment, mais pour leurs intérêts personnels, ils soutiennent les autres comme s’ils étaient les meilleurs. En ce sens, laissons Boubèye. Qu’elle est la différence entre eux les politiciens ?

Mali Ma Fierté :
La politique malienne est une société de sorcières où les grands initiés dévorent les enfants des autres. La politique malienne est très profonde. Je ne me tuerai jamais pour un politicien malien. Samba ma foussa ni Demba ye. Ils sont du même clan. La politique malienne n’a ni yeux, ni oreilles, ni cœur ! En politique malienne, le vrai et le mensonge portent le même pagne, le juste et l’injuste marchent de pair, le bien et le mal s’achètent ou se vendent au même prix. Déçu des politiciens maliens. Que des hybrides !

Demba Sy :
Je ne sais pas ce qu’il est venu chercher chez Soumi. Dans tous les cas, Soumi doit leur répondre avec son Sourire suivi d’un silence.

Gardien du Temple :
Le Mali est une curiosité planétaire ; alors rien ne va me surprendre !

Boubacar Karamoko Coulibaly :
Mais qu’y a-t-il d’anormal à ce que deux partis politiques avec leurs chefs en tête se rencontrent ? Avant Soumeylou et l’Asma, c’est Tieman et l’Udd qui avaient été reçus. Il faut mettre tout ça dans le cadre de la traditionnelle tournée des papotes, des partis politiques.

Diakaridia Koné :
Soumaïla, bon, je ne sais pas ce qui s’est passé entre vous, mais je n’ai aucune confiance en cet homme-là. Et toi, il ne faut pas que nous perdions la confiance en toi !!!!!

Seydou Oumar Traoré:
Depuis que j’ai vu cette image, je me suis dit que si tu meurs derrière un politicien, tu es mort pour rien. Dites-moi : ce n’est pas Soumaïla Cissé qui a refusé de rencontrer SBM ici devant nous tous ?
Ce n’est pas SBM qui a fait gazé et bastonné Soumaïla Cissé et ses manifestants devant nous ici? Ce n’est pas SBM qui a traité les Soumaïla Cissé et Mohamoud Dicko d’hybrides et de théâtralisations. Ce n’est pas Soumaila Cissé qui a soutenu, à travers son parti, la motion de censure contre SBM ? Voilà qu’ils se retrouvent et tout est fini pendant que leurs suiveurs s’entredéchirent. Kabako !

Sira-Missa Doumbia :
Ces visages doivent disparaître de l’échiquier politique ; car ils sont complètement discrédités. Ils ont assez mangé !

Aly Yousouf Keita :
SBM était en mission pour l’État malien tout comme SC et IBK. Chacun a joué son rôle à un moment. C’est normal que des frères se retrouvent après extinction de ce qui les opposait.

Idi Doum :
Ne tombe pas dans ce petit jeu des politiciens là… Ça n’a pas commencé avec eux, ça ne finira pas avec eux. As-tu jamais imaginé un Bedié aller voir Bagbo après tout ce qui s’est passé entre eux vers la fin des années 1990? Qu’est-ce Félix n’a pas dit de Kabila en RDC ? Des milliers d’exemples à travers le monde et le continent africain. Je trouve que c’est un non-évènement en politique. Seuls les moutons qui les suivent ne savent rien de tout cela. En politique, il n’y a pas meilleurs amis que les adversaires d’hier.

Ousmane Kola Daou :
Les Frères Jumeaux de l’ADEMA-PASJ : Soumaila Fima et Soumaila Diema !

Papus Papus :
Malgré tout et en dehors des intérêts personnels, ce qui est tout à fait normal dans la vie, tous les anciens de l’ADEMA-PASJ savent que vous avez tous les deux été des grands bosseurs pour l’intérêt du Mali pendant le mandat de AOK. Mais, hélas, à un moment de la vie les deux homonymes se sont séparés à cause des intérêts du pouvoir. Sinon, de 2000 jusqu’à 200, vous étiez inséparables et certains journalistes de la place n’hésitaient pas à vous appeler les deux jeunes rénovateurs du parti ADEMA-PASJ.
Mais, aujourd’hui, avec les mouvements politiques différents, est-ce possible de travailler encore dans l’intérêt de la nation malienne ??? En tout cas félicitations pour la rencontre.

Oumar Kone :
Les anciens amis se retrouvent. Donc, il faut considérer la politique entre opposants comme une contrariété des idées au lieu de se faire la guerre.

Mahfouz Maitre Diallo :
Les 2 complices d’hier (Adéma) à la table.

Breïma Diarra :
Voilà tout ce qu’on cherchait dans la politique malienne : la collaboration de ces grands politiciens pour faire avancer le Mali. Si ce n’est pas l’un, c’est l’autre à Koulouba en 2023, Inchallah !

Bouare Allemand :
La route est très longue, mais le travail finira par payer toujours. Vivement jusqu’à Koulouba !

Sambou Sissoko :
Quand Soumaïla rencontre Soumeylou, quelles leçons pouvons-nous en tirer pour l’alternance en 2023 ?
Les enfants de la grande famille Adéma ont compris qu’il faut laisser de côté leurs états d’âme et se donner la main en 2023, afin de préserver leurs acquis. À défaut, ils vont tout simplement disparaître de l’échiquier politique malien.
Ceux qui pensent que l’alternance politique se fera au Mali dans la division et la compromission sur la base de leurs intérêts particuliers se trompent. Si nous voulons voir une nouvelle race de politiciens émerger dans ce pays à partir de 2023, nous devons d’abord apprendre à mettre de côté nos égos et nos états d’âme. Les «démocrates» de Mars 91 n’avaient pas la même vision pour gérer le Mali après la chute du régime du GMT, mais ils étaient tous convaincus que pour faire partir Moussa Traoré il fallait une union sacrée. C’est pour cela que chacun a mis son intelligence et ses moyens au service du collectif. Voilà pourquoi les enfants de la famille Adéma sont toujours ensemble, malgré leurs intérêts privés et leurs divergences de vue.
La bataille en vue de bâtir les grands regroupements politiques pour conserver le pouvoir en 2023 est déjà lancée. Tous les coups sont permis, afin de pouvoir remporter le gros lot. Que le meilleur gagne !

Vane Traore :
L’analyse politique nous montre que le fauteuil présidentiel de 2023 était prévu pour Soumeylou Boubeye Maïga. Mais, vu la tendance et la tension politique, le Président veut passer le pouvoir à Soumaila CISSE si les choses étaient en bonne voie dans le futur.

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