Soumeylou Boubèye Maiga : « Il n’y a pas d’ultimatum acceptable pour le président…Il n’a pas usurpé le pouvoir et il a un mandat en cours…. »

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Soumeylou Boubèye Maiga, Secrétaire Général de la Présidence
Soumeylou Boubèye Maiga, Secrétaire Général de la Présidence

Le dimanche 13 août dernier, Soumeylou Boubeye Maiga, président du parti Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA- CFP), non moins ministre secrétaire général de la Présidence était l’invité de l’émission ‘’politik invité’’ sur Africable Télévision. Les échanges ont porté entre autres, sur le projet de révision constitutionnelle, l’ultimatum de la plateforme ‘’An Tè A Bana’’. Aussi, d’autres questions d’actualité ont été évoquées comme la main tendue de la CMA qui serait favorable au retour de l’administration malienne à Kidal.

Selon Soumeylou Boubèye Maiga, ils ont vu un texte sous forme d’ultimatum en circulation, mais qui n’est pas signé. Et il y a aucun élément qui permette d’authentifier l’originalité de ce document.

« Sur le plan de la forme et du fond naturellement, il n’y a pas d’ultimatum acceptable pour le président de la République ou à recevoir par le président », a-t-il  affirmé. Car pour lui, les auteurs doivent savoir que le président IBK n’a pas usurpé le pouvoir puisqu’il a été démocratiquement et confortablement élu par les Maliens. Et il a un mandat qui est en cours jusqu’en 2018.

« Nous ne sommes pas dans un Etat illégitime où il faudrait que les citoyens recourent à la désobéissance civile pour entrainer l’effondrement de l’Etat », a-t-il déclaré. Avant d’indiquer que cet épisode leur permet aussi de faire petit à petit,  la décantation parmi les acteurs qu’ils ont  en face et de voir ceux qui ont des préoccupations et des interrogationslégitimes auxquelles ils devront apporter des réponses. Pour lui, le président continuera son exercice qui est de faire la clarification des choses et écouter les citoyens.Parce que dans sa fonction, le président est aussi le gardien suprême de la cohésion nationale et  sociale. Et le moment venu, il dira à la nation ce qu’il aura retenu comme décision, a-t-il expliqué.

« Le président se fait l’obligation d’entendre toutes les sensibilités du pays avant de prendre une décision finale parce que son objectif est d’obtenir  le consensus le plus confortable sur le principe et le contenu de la révision. », a  soulignéSoumeylouBoubèyeMaïga. Avant  de donner l’assurance que le président de la République aura tousles entretiens utiles productifs et nécessaires pour ce faire. D’ailleurs pour lui, il est fort possible que la plateforme soit parmi ceux qui seront invités à venir échanger avec lui le moment venu. Mais, il a précisé que cela n’est pas dû à l’ultimatum ou de la mise en garde contre lui.

A en croire le secrétaire général de la Présidence, l’une des tâches fondamentales du président de la République est de garantir la sécurité de l’ensemble des citoyens.Et l’Etat est en capacité d’assurer de manière proportionnelle, la sécurité pour tous les citoyens maliens pour qu’ils vaquent à leurs activités et à leurs prises de position dans le respect des règlements du pays.

« Ce que je peux dire, c’est que  le Mali ne fera pas l’économie d’une révision constitutionnelle, je ne connais pas la période, mais nous ne ferons pas économie de la révision constitutionnelle, parce que tous les présidents démocratiquement élus depuis 1992 ont ressenti, sur la base de prisesde positionsexprimées à la fois par les leaders politiques, par les citoyens, de procéder à une révision de notre constitution de 1992. Nous devons nous mettre en conformité dans le camp de la convergence institutionnelle ouest-africaine au sein de l’Union Monétaire Ouest africaine, notammentla création d’une Cour des comptes. Nous avons des engagements pris par l’Etat malien dans le cadre de l’accord de paix et de réconciliation qui doivent être partiellement ou totalement prises en charge dans le texte de la constitution », a-t-il soutenu.

Actualité oblige, SoumeylouBoubèyeMaiga s’est aussi prononcé sur la dernière déclaration de la CMA qui se dit favorable au retour de l’administration malienne à Kidal. Selon lui, le gouvernement est en discussion avec les différents acteurs et partenaires de l’Etat dans l’accord. Et il y’a des avancées comme le témoigne la déclaration récente d’Ibrahim OuldSidati.

«….. La présence de l’Etat est indispensable dans toutes les parties du territoire. Maintenant, l’opérationnalisation et la mise en œuvre  forcement, elles vont être progressives. Elles se fontdans un climat de confiance, qui doit se reconstruire. Mais nous devons éviter que nos compatriotes de Kidal,comme des autres pays, considèrent que la présence de l’Etat doit être obligatoirement d’abord une présence militaire », a-t-il souligné.

Fily Sissoko

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37 COMMENTAIRES

  1. On aurait pu éviter l’ultimatum, si IBK avait eu un minimum de considération pour les gens qui manifestait contre la révision de constitution et d’une manière générale pour des gens qui dénonçaient les mauvaises pratiques de ses gouvernements, notamment les différentes affaires de détournement.

    IBK traitait avec mépris les gens qui indexaient les mauvaises pratiques de ses gouvernements successifs.

    Il l’a fait savoir, pour mémoire à Segou, lors de la cérémonie de lancement de la campagne agricole 2017-2018.

    Il fallait donc trouver un moyen pour freiner ce Monsieur dans son désir de nous conduire vers une monarchie. Et ce moyen, ultimatum en fait partie pour moi.

    Ses désirs des années 90 ne marchent plus au Mali. Les gens n’accepteront plus d’être traîné comme des moutons au pâturage.

    Aimer le pays ce n’est pas seulement la parole, c’est aussi des actes et ce régime, n’est malheureusement pas une référence dans ce sens.

    Ne pas être d’accord avec le mode gestion du gouvernement ne signifie pas, vouloir déstabiliser le pays.

    Oui la légitimité est avec le Président parce qu’il a été élu par les Maliens.

    Mais la souveraineté appartient au peuple. Le référendum est un espace d’expression pour le peuple, tout comme la marche en est un droit constitutionnel. Il appartient au président d’écouter aussi le message de la rue à travers les marches.

  2. Selon Soumeylou Boubèye Maiga, ils ont vu un texte sous forme d’ultimatum en circulation, mais qui n’est pas signé. Et il y a aucun élément qui permette d’authentifier l’originalité de ce document. Mais comment la Plateforme a pu se faire inviter 2heures après son ultimatum. Un rendez vous fixé la semaine qui suit l’ultimatum. Dans les coulisses, nous avons appris, qu’il a fallu 2heures à SBM de convaincre le Président de recevoir la Plateforme. Alors, est ce faux ce rendez-vous fixer, et si vrai qui l’a fait ?

  3. Oui, pour le Président il n’y a pas d’ultimatum et il a un mandat, mais,mais,mais Monsieur le Secrétaire Général de la président, sachez que le Président est entrain de trahir le peuple au vu et au su de tout le monde. Le président touche à notre loi fondamentale en la taillant sur mesure qu’il souhaite, cela est indigne d’un responsable comme lui, le chef de tous les maliens. Comment peut-on proposer un telle loi fondamentale pour sont pays, je suis certain que même s’il arrive à faire passer cette constitution par forcing, le Mali serait en feu et en sang pour longtemps. Le Président devient le roi IBK premier et dès l’année prochaine ou celle qui suit, il retoucherait cette nouvelle mouture pour nommer son fils comme IBK deuxième. En outre comment peut-on accepter refondre notre loi fondamentale au profit d’une minorité Touareg soit moins de 2% de la population malienne, cette situation est écœurante et touche tout commun du mortel. Nous sommes dans l’œil du cyclone et personne ne pourrait sauver le Mali, car ces hommes et femmes autour d’IBK sont sans scrupule et sans mesure, ils sont orgueilleux sur la base de mensonge, mais le regret est proche et très proche.

  4. ce mec a bouffé dans la sauce de tout les pouvoirs, je me pose la question quant est ce qu’ils auront pitié pour ce pays , il est temps de dégager tous ses politiques qui abîment le mali , et qui l’amènent à sa mort certaine, s le peuple ne se réveille pas à temps le Mali sera effacé de la carte.
    quand il s’agit de parler à la CMA il sont comme des agneaux et pour parler avec des simples citoyens qui ne demandent que le dialogue ils ont la langue fourchue à 200km avec des menaces à deux balles .

  5. Je serai tenter de dire que les griots songhaï crient forts!
    Choguel Koukalla aussi avait dit en son temps que si le soleil brille que même sous tente qu’on peut s’empêcher de voir sa lumière.
    Simplement minable !

  6. C Est un rigolo qui se demande qui peut diriger mieux le Mali que IBK? Il pouvait se poser fete question avant les élections mais pas aujourdh ui. Nepotisme,
    Corruption, surfacturation et autre.Je me demande qu est ce qui a change sous l ere IBK ? Soumaila Boubeye Maiga l homme a tous les régimes .des officiers supérieurs qui payent des .
    Voitures a plus de ,25000000 de francs cfa en France , ils sont payer a combien ? Qu est ce qui se passe a Mopti aujourdh ui ? Ce n est pas sous IBK. A Kidal , Tombouactou, Gao et mleme Segou. Changeons, changeons IBK ne peut plus rien faire.
    .

  7. Ce qui fera la légitimité de ce president ce ne sont pas des déclarations à l’emporte pièce. Mais la considération du Président IBK pour les maliens qui lui ont effectivement donner un mandat… sans comparer ou minimiser ce qui est arrivé à Ouaga ou même réduire l’importance du premier ministre, il faut que Le President comprenne une fois pour toute qu’il est d’abord et avant tout le President des maliens qui l’ont élu et dont les impôts permettent de lui assurer le train de vie qu’il mène. Pourquoi lui se rend à Ouaga pour soutenir les burkinabé alors que les maliens subissent la même barbarie? Si vous vous souvenez c’était la même chose quand les deux journalistes français ont été tués à Kidal. Il n’a pas eu honte de pleurer devant le monde entier pour ces journalistes alors qu’au même moment une pirogue faisait naufrage à Mopti faisant plus de 70 maliens morts sans qu’il ne verse une goûte de larme

  8. Sangare’, c’est au peuple de decider s’il faut oui ou non accorder un second mandat au president!
    Personne ne vous oblige a’ aimer IBK. Je vous dis tres simplement qu’il est le PRESIDENT DUMENT ELU DU MALI ET LE MANDAT QUE LE PEUPLE LUI A CONFIE’, DOIT ETRE RESPECTE’!!!!
    RESTONS SAGES!!!

  9. Misérable Boubeye. Un râtelier vide qui ne maîtrise sauf l’art du parfait courtisan. Sentir à la place du prince défendre le prince… voilà le boulot d’un courtisan. Honte à toi.

  10. Il n’y a rien d’étonnant au fait qu’un magouilleur-tricheur tel que Boubeye défende et appuie publiquement un magouilleur-tricheur tel qu’Ibk!

    Je dirais même: au contraire!

    Ca participe d’une certaine logique; En milieu professionnel, on appelle banalement ce type de solidarité l’ESPRIT DE CORPS ou le CORPORATISME! LOL LOL LOL

    Entre voyous de bonne compagnie (lol) n’est-ce-pas, c’était bien la moindre des choses…

    Houbien?

  11. comrades if government of Mali have a powerless return to Kidal it is same as not having return at all. IBK deceptive mandate was vehicle by which power is usurp thus, comments by Mr. Maiga is a continuation of deception IBK puppet government have continuously demonstrated to Buntu of Mali since he tricked them into voting him into office. Now he is trying to build a media portfolio that support him winning a second term when all know in truth he have already loss. MACron assured IBK loss when he obligated IBK to treat Arabs plus Tuareg as if they are family of IBK while IBK leave Buntu to slave like misery plus poverty. IBK is cleverly slave trading his Buntu people so that he plus his family may serve will of France in Mali. Buntu people need leaders who are truly managers plus will unselfishly manage in Buntu plus all Africans best interest. IBK is not that kind of leader plus like his followers is a puppet of France. Very much sincere, Henry Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan. translationbuddy.com malinkeprice1976@yahoo.com

  12. Il semblerait que ces deux (IBK et Mr Maiga ) se soient trouvés . Ils ne sont que le résultat de la disgrâce .
    Le Mali est un Etat de droit et le droit repose sur le respect des règles .Malheureusement, les critères de cet Etat de droit semblent de moins en moins respectés .

    ” Quand le gouvernement viole les droits du peuple ,l’insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple ,le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs . ”

    Ghanhi aurait en substance dit : ”Renoncer à la désobéissance , c’est mettre la conscience en prison .”

    IBK prend des décisions préjudiciables à l’intérêt de la Nation en méconnaissant le sens de son mandat .Il se montre nuisible pour la communauté nationale . Malgré les protestations et divers avertissements, il persiste dans ses errements pathétiques . Ce qui lui paraît juste,c’est ce qui est conforme à ses intérêts .
    Le gouvernement s’est engagé dans une action dont la légalité et la constitutionnalité sont gravement mises en doute .Le peuple a acquis la conviction que leurs réclamations ne seront suivies d’aucun effet : d”où l’évidence de cette ”proposition ” . Ils désobéissent non pas par profit personnel mais à une ”loi” contraire à l’intérêt général .
    On ne désobéit pas parce qu’on croit que c’est la meilleure stratégie pour obtenir quelque chose mais pour exprimer que la situation est grave et intolérable et qu’elle n’appelle qu’une réponse digne : désobéir. C’est triste mais c’est ainsi !

  13. “l’Etat est en capacité d’assurer de manière proportionnelle, la sécurité pour tous les citoyens maliens”
    Mais, c’est criminelle de dire ça, Le Mali se limite à Ti ( Poste de contrôle de sévare en partant vers Gao), après poste on nous dit que c’est le territoire de L’Azawad et que la loi s’applique à l’Azawad, ces imbéciles assissent sur leur QI nous impertinent avec le terme comme quoique que l’intégrité du Mali n’est pas atteinte, venez a Mopti pour voir la preuve, l’urgence est de libérer le Mali qui d’ailleurs n’existe qu’à partir de de sevare vers Bamako. Il ne reste que Ségou, Koulikoro, Sikasso et Kayes comme territoires maliennes

  14. Tout doux monsieur as tu meriter ce poste ? Boubeye tu n’as rien a dire mieux vaut se taire .Ton interview etait tire par les checeux .Pourquoi ces gens n’ont pas appris a respecter le peuple .C’est nous le pouvoir on vous a seulement preter pour 5 ans .Et bien l’ultimatum est donne ce qui est dit est dit .Nous voterons contre ibk en 2018 et Boubeye en aura fini, faiseur de tous les regimes .

  15. Ce —- peut continuer —.Le comble c est q il a le kilo de parler apres avoir detourne les fonds de l armée.j m demande ce q les hommes de troupe —-

  16. La légitimité est une expression de confiance accordée à l’élu par le peuple.
    Cette confiance est basée aussi bien sur la personnalité de l’ homme que sur les engagements pris.
    La personnalité exprimée par Ibk avant d’accéder au pouvoir est un homme libre,digne,honnête et profondément amoureux de son pays.
    Les engagements sont de rendre aux maliens leur honneur,lutter férocement contre la corruption,rétablir une justice saine…
    À l’exercice que constatons nous?
    Nous avons une personne autre que celle brandi.
    Un président soumis aux groupes armés qu’ il refusait pourtant de recevoir tant qu’ ils n’auront pas déposé les armes.
    Les maliens ont vu le président publiquement embrassé avec chaleur les assassins des hauts fonctionnaires maliens qui ont pris le risque d’aller servir le pays dans l’un des endroits les plus dangereux du monde sans se poser des questions.
    Il les a reçu dans sa concession familiale.
    Peu de maliens peuvent franchir le portail d’Ibk.
    Le président a abandonné la lutte pour la sauvegarde du peu de dignité qui reste des maliens en se soumettant aux bons vouloir des français.
    Les engagements sont placés dans les placards puisqu’il n’en parle même plus.
    La corruption a eu son heure de gloire renforcée sous sa présidence.
    La famille et les proches parents du président n’ont jamais été aussi présents dans les institutions de la république .
    Le vérificateur général ne fait même plus sa présentation annuelle a fortiori que le président fasse diligenter les dossiers transmis.
    Les maliens sont sonnés tant ils ont accordé toutes leurs confiances à ce monsieur.
    C’est dans ce climat que le président veut procéder à la révision constitutionnelle .
    La confiance n’étant plus,il est fort logique que le peuple voit une autre supercherie du président pour confisquer le pouvoir.
    La déception ayant atteint un seuil critiquable le peuple ne croit plus aux élections sincères avec ce président.
    Alors il n’a que deux alternatives :
    1-Entamer des actions légales prévues par la constitution pour pousser le président à respecter ses engagements.
    Il serait naïf de ne voir dans ce vaste mouvement le retrait du projet de révision constitutionnelle .
    2-Engager des actions révolutionnaires pour chasser le président du pouvoir puisqu’il est dans un processus de confiscation du pouvoir.
    Il n’est pas dit que l’échéance accordée au président peut aller obligatoirement à son terme si le président,dans son attitude,est entrain de couler le bateau MALI.
    Le général DEGAUL est arrivé au pouvoir à la suite d’une insurrection populaire.
    Il l’a quitté aussi à la suite d’une insurrection populaire .
    Le mouvement populaire est un acte démocratique.
    Il exprime le ras le bol d’une grande majorité de la population.
    C’est au président de changer d’attitudes pour le contenir.
    Le peuple est souverain.
    Dire qu’ il ne peut pas lancer à un président de la république UN ULTIMATUM ,c’est lui contester cette souveraineté.
    Les mobilisations d’une grande majorité de la population effectuées par le mouvement ANTE A BANA doit pousser le président a accepter la légitimité de ce mouvement exprimant l’inquiétude et la souffrance d’une grande partie de ses compatriotes.
    Que le sud du MALI ne verse pas dans le bras de fer avec le régime occasionnant des dégâts énormes à l’ économie du pays ne dépend que du président de la république .

    • Une belle analyse, sauvons le Mali d’IBK car il n’a aucune vision pour ce pays et aucun respect pour la majorite des Maliens, un vrai noceur restera toujours un vrai delinquent, et pourtant AOK et ATT nous avaient tres bien averti. Qui ne se souvient pas que quand AOK roulait dans une 505 IBK son Premeir Minister roulait dans une Mercedes? IBK est une faute historique, il a un gout insolent pour le luxe et meme s’il faut vendre le Mali pour son luxe il le faira, le Mali ne peut pas lui donner un second mandat, prions Allah pour qu’il finisse le premier d’abord car beaucoup de mois restent encore avant 2018.

      • Sans une vision claire, un peuple et ses institutions périssent.
        Boubeye Maiga est un”homme du President” donc un homme politique qui mange dans l’assiette du Mandé Massa.
        Donc pas étonnant de voir des alliés de circonstances au sein de ce fameux CMP qui trahissent leurs credos politiques pour des ristournes et gains personnels.Ce comportement politique qui est banal et immoral pour l’homme intègre est un exploit pour eux en vu d’avancer leur propre agenda.

  17. ha ha ha boubey laissé-les on se retrouvera au élection IBK fera 10ans incha lahou bon- gre- melgre
    si non le mali serait en danger. qui peu diriger le MALI aujourd’hui mieux qIBK.

  18. Soumeylou Boubey Maiga a dit une verite’ que seuls les anarchistes et ceux qui ont de mauvaises intentions pour le Mali ne veulent pas voir!
    J’AI ECRIT ICI ET AILLEURS QUE CE N’EST PAS ACCEPTABLE DE LANCER UN ULTIMATUM AU PRESIDENT!!! IBK A ETE’ ELU DEMOCRATIQUEMENT PAR LES URNES EN 2013. IL A DONC UN MANDAT DU PEUPLE. J’ai deja ecrit ce que je pense du referendum, il ne sert a’ rien d’y revenir.
    Mossad et kinguiranke’, la volonte’ du peuple exprime’e a’ travers les urnes, doit etre respecte’e! Si le president tient au referendum apres une seconde lecture au parlement, nous ne pouvons que le constater MAIS NOUS NE POUVONS JAMAIS UTILISER LA VIOLENCE DE LA RUE POUR NOUS OPPOSER A’ UNE ACTION QUI EST LEGALE. Je sais que ce n’est pas tout ce qui est legal qui est moral ni tout ce qui est moral qui est legal. Si le camp du non qui est mon camp, est du cote’ mopral, il faut reconnaitre que le president et son camp sont du cote’ legal.
    QU’EST-CE QU’IL FAUT FAIRE? LES SOLUTIONS SUIVANTES EXISTENT:
    1- ALLER AUX URNES POUR FAIRE GAGNER LE NON AU REFERENDUM.
    2- ALLER AUX URNES EN 2018 ET GAGNER L’ELECTION PRESIDENTIELLE ET LES ELECTIONS LEGISLATIVES POUR PRENDRE LEGALEMENT LE POUVOIR ET AMENDER DE NOUVEAU LA CONSTITUTION POUR ELIMINER LES NOUVEAUX AMENDEMENTS.
    Mes amis, c’est la succession a’ Koulouba qui se prepare. Je tends a’ croire qu’IBK sera elu pour un deuxieme mandat qui, pour une raison ou une autre, il ne finira pas! La personne qui sera nomme’e PM apres l’election de 2018, sera le prochain president du Mali apres IBK OU AURA ASSEZ DE TEMPS POUR PREPARER LE TERRAIN AFIN DE FAIRE ELIRE LA PERSONNE QU’IBK VEUT AU POUVOIR APRES SON DEPART.
    Mes amis, ne compliquons pas les choses!!!! SOYONS PRUDENTS ET SAGES!!!!

    NB.
    Je souhaiterais voir des delegue’s qui viendront de toutes les regions du Mali pour se reunir a’ Bamako dans une grande convention, A CONSTITUTIONAL CONVENTION, pour decider de ce qu’il faut amender et renvoyer le document pour une autre lecture au parlement avant l’organisation du referendum final pour accepter ou rejeter les amendements qui seront propose’s!!!

    • 1- LE ROI BITON DE SEGOU, il aurait fallu voir plutôt du côté de M Boubèye Maiga! Il est le président “bis” du Mali et s’il ya question d’usurpation du pouvoir aujourd’hui dans ce pays, c’est plutôt à leur propre niveau de gouvernement…

      2- Parce qu’àprès justement 4 ans de gouvernance, le constat d’impéritie est patent, pire, ce qui avait été promis en amont lors des campagnes électorales n’a pas été réalisé: au nord du pays est venu s’ajouter le centre, aux milliards détournés est venu s’ajoutée la vente du pays par des accords (Alger, Défense, Migration), comme si tous ceux-ci ne suffisaient pas un projet de révision constitutionnelle qui ne dit pas son nom, sort de n’importe où pour erriger une dictature en phase de gestation…

      3- Alors, s’il y a prise d’otage de ce pays, s’il ya usure dans ce pays, c’est justement de la part de ceux qui en parlent, comme quoi dans la cour de récréation c’est toujours eux, celui qui dit, qui y est…

    • Ton raisonnement est très juste dans un pays normal. Un pays où la loi n’est pas altérée par ceux qui sont au pouvoir.

  19. “l’Etat est en capacité d’assurer de manière proportionnelle, la sécurité pour tous les citoyens maliens”

    J’aimerais voir ce Bouffon faire cette declaration à partir de Gao, Toumbouctou, Youwarou ou Menaka.

  20. Au début le président à accepter de recevoir les membres de plateforme an tè à banna et même pas un jour il refuse de les recevoir , de grâce ce gouvernement ils prennent pour qui ? c’est le peuple malien qui paye ce gouvernement de merde , indigne , incapable , et voleur de l’argent public .

  21. Quand on obtient le pouvoir comme Soumeylou, on oublie rapidement ses Termes de références en méprisant et en regardant comme des pestiférés ceux qui le l’ont donné, le peuple du Mali. C’est raison pour laquelle le peuple brandit un ultimatum en rappelant ces politiciens véreux et amnésiques que le peuple les tiennent à l’œil, de toutes les façons je reste certain que le Mali ne serait pas sauvé de ce carnage qui profile à l’horizon, il viendrait ce carnage sans équivoque car c’est le pouvoir même qui précipitera les évènements en plongeant le pays dans les ténèbres.

  22. Les maliens ressentent plutôt une arrogance émanent de Koulouba. Quant a Boubeye son hypocrisie politique n’a plus d’égal dans ce pays! Bien entendu que le Président a un mandat légitime mais n’oublions pas que ses mandataires sont vivants en cher et en os et retiennent en mémoire et suivent ce dont a quoi ils l’ont mandaté.

  23. L’ÉTAT EST EN CAPACITÉ DE ASSURER LA SÉCURITÉ DES CITOYENS
    dixit ce monsieur du haut de son fauteuil installé dans le cocon ouaté à Koulouba

    Dans quel pays il vit, en tout cas pas au Mali, une population éprouvée par la misère et le mépris, État failli et mis sous tutelle par la communauté internationale.

    Tout ça par la faute de polticiens apatrides corrompus, qui ont vendu leur âme au diable.

    Le pire est que les mêmes caïmans s’acrochet aux délices du pouvoir depuis un quart de siècle, même lorsqu’ils ont étalé leurs carences, parfois ont exposé la vie de compatriotes.

    De grâce, un peu de dignité!

    C’est quand qu’on va enfin nettoyer les écuries d’Augias?

  24. @mossad, merci, une tres bonne analyse, une tres belle reponse qui relevent de la maturite car le peuple a le droit de mettre et de demettre. Boubeye a rate sa sortie ici, tout comme Tapo il essaye de couvrir le soleil avec ses deux mains, c’est impossible, sois sage Boubeye.

  25. Mais la lettre ouverte adressée à la présidence de la république par la plate-forme Ante A banna? C’est ce farfelu qui a reçu la correspondance pour prendre un rendez vous avec la.plate-forme compte tenu de l’ultimatum lancé….s’il prétend l’ignorer…tant mieux….ce sont des menteurs

  26. C’est vrai qu’il ne l’a pas usurpé son pouvoir, mais ceux qui lui ont donné le pouvoir l’on fait sur la base de confiance, d’engagement, qu’il ne respecte plus. Le peuple peut à tout moment reprendre son pouvoir s’il constate que le politicien en face ne lui a pas dit la vérité, s’il se sent trahi. La constitution prévoit un mandat de 5 ans dans les bonnes conditions. Si les conditions changes, le peuple peut se donner le droit de le reprendre. Il n’y aura pas de monarchie au Mali surtout pour un président qui ne fait pas l’affaire du pays.

  27. tu a tout dit qu il ecoute ce fanfaron il ira tout droit au mur lui il connait boubeye nous aussi on le connait

  28. 1- Effectivement le président n’a pas usurpé le pouvoir, mais il en sera empêché de l’usurper, justement comme prévu dans la révision constitutionnelle, où on y trouve ces cumulaions du pouvoir législatif (1/3 Sénat + AN), du pouvoir judiciaire (Cour C) et du pouvoir exécutif dans les mains d’une seule personne…

    2- Son pouvoir, il ne l’a certes pas usurpé, mais c’est un contrat social. Et si on remonte à ce contrat d’Epicure, de Rousseau, d’Hobbes on saura qu’il émane de la volonté de deux parties, c’est à dire , on renonce à quelque chose pour obtenir quelque chose…

    3- Sur le plan politique c’est donc renoncer au pouvoir de nuire et recevoir le pouvoir de vivre en paix, à quoi Hobbes ajoute (Leviathan) “Vous renoncez au pouvoir de nuire, l’Etat vous garantit la paix et la sécurité, mais si le contrat n’est pas honoré, alors vous recouvrez votre état d’avant ”

    4- La paix et la sécurité aujourd’hui au Mali tout le monde est bien placé pour en juger l’état.

    • @mossad, tres bonne analyse, un tres belle reponse qui releve de la maturite car Boubeye a rate sa sortie ici, tout comme Tapo il essaye de couvrir le soleil avec ses deux mains, c’est impossible, sois sage Boubeye.

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