“Nous devons chérir la démocratie, la défendre contre tous ses travers pour ne pas en faire une démocratie d’acclamation d’un chef ou d’exclusion d’un camp. Notre pays se meurt à petit feu, la situation sécuritaire se dégrade chaque jour un peu plus ». Ces propos sont de Soumaila Cissé, président de l’URD et chef de file de l’opposition malienne.
Le parti de la poignée des mains, l’Union pour la république et la démocratie (Urd), a tenu du 18 au 19 novembre 2016 au Palais de la Culture de Bamako son 8è conférence nationale sur le thème : “Restaurer l’espoir”. On notait la présence des représentants d’une vingtaine de partis amis, qui ont témoigné et salué les membres, militants et sympathisants de l’Urd.
L’objectif de cette 8è conférence nationale était d’évoquer entre autres, la dégradation continue de la situation sécuritaire, la situation sociale délétère, les élections locales et régionales, le débat relatif aux élections générales de 2018.
Le Président de l’Urd, Soumaila Cissé, chef de file de l’opposition a regretté que notre pays se meurt à petit feu, « la situation sécuritaire se dégrade chaque jour un peu plus, l’agriculture, la pêche, le commerce, le tourisme et l’artisanat sont devenus des activités en détresse sur une bonne partie du territoire national ». Et d’ajouter que la corruption est endémique, la dernière reculade du gouvernement dans l’application de la loi sur la lutte contre la corruption, illustre, à souhait, le manque réel de volonté politique pour éradiquer ce fléau qui gangrène notre économie et pour lequel les plus pauvres payent un très lourd tribut. Les affaires claniques, les dérives étatiques défraient l’actualité, le chômage et l’exode des jeunes angoissent les familles, a-t-il déploré. L’honorable Soumaila Cissé, a précisé que la gestion d’un pays n’est pas un jeu de famille et encore moins, un jeu de hasard. “Un projet de bonne gouvernance, un solide et réaliste programme de développement et un pacte national de solidarité́ sociale et de justice égalitaire. Oui, notre pays a besoin d’une vision claire et affirmée pour plus d’équité et de justice sociale”, a-t-il souligné.
Cheick Hassane
En ce monsieur j’y crois, c’est l’élu de dieu et avec toutes les preuves, mais nous les maliens, nous ne savons pas où se trouve notre salut, nous sommes projeté dans le mensonge, la calomnie…Soumaila CISSE est l’avenir du Mali, une main de fer dans un gant de velours. De grâce n’ayons pas à regretter une nouvelle fois.
Espérons qu’il est sincère Soumaîla Cissé. La gestion familiale et clanique a tué le Mali. Jamais famille ne s’est illustrée de cette façon au sommet de ce pays. Les Ministres et autres responsables de l’état sont nommés sur proposition de la famille. Rien, ni personne ne monte ni ne descend, sans les ordres de la famille entre les mains de laquelle IBK a abandonné la gestion du pays. Ce qui a conduit le pays droit dans le mur, qu’il cherche désormais à franchir. Tout est à l’envers au Mali, et rien n’est à sa place car, le rejeton national s’occupe de tout pour papa. Le changement c’est maintenant, il faut mettre les bouchées doubles pour juguler la suprématie imaginaire du MPR sur la vie politique du pays. Pour ce faire, les acteurs politiques ont tout intérêt à s’unir pour constituer un bloc homogène suffisamment puissant, capable de déloger ces salopards du pouvoir, quelque soit celui qui gagnera les élections. L’objectif est de faire partir IBK et sa racaille du pouvoir. La gestion patrimoniale du pouvoir pose beaucoup de problèmes, empêche le contrôle de certaines personnes bien protégées, qui pourtant, sont des prédateurs dangereux pour notre économie. L’absence d’intérêt pour l’armée des gens au sommet complique la montée en puissance de celle-ci, à cause des implications extra militaires de la gestion de l’armée. Les nombreux détournements, les surfacturations et la corruption sont les causes réelles de l’affaiblissement des forces de défense. Ils n’ont pas les outils qui leur sont indispensables dans la lutte contre les fondamentalistes. Il s’agit d’une guerre asymétrique et non conventionnelle, qui implique l’utilisation de drones et d’hélicoptères particulièrement importante dans cet genre de guerre. Le délabrement du pays est généralisé, et l’insécurité s’étend à l’ensemble du territoire, au point de ne trouver aucun endroit pour se protéger des djihadistes qui ont fini par occuper des zones extrêmement étendues du pays. Ce sont tous ces maux qui concourent à la mort lente du Mali. Vivement un autre leader, pour sortir le pays de cette crise tellement profonde, qu’elle inquiète même en dehors du Mali. Les tentacules de la crise s’étendent désormais aux pays voisins. Le Niger et le Burkina sont de plus en plus déstabilisés par les attaques permanentes qui sont perpétrées chez eux à partir du Mali où, l’armée ne contrôle plus rien à cause du manque criard de moyens aériens.
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