L’ancien président de la commission de l’UEMOA, non moins candidat à la présidentielle de Juillet 20013, M. Soumaila Cissé a procédé le vendredi 28 juin au lancement officiel de son livre intitulé «de belles souvenir au service de l’intégration régionale». Après avoir fait la présentation de son œuvre à la presse malienne, c’était le tour des étudiants ce samedi 29 juin de le découvrir dans la salle de 500 places de la Faculté des Sciences Juridiques et Politique de Bamako (FSJP).
Pour l’occasion, la salle a été envahie par les étudiants venus nombreux écouté l’homme politique ou intellectuel, chacun pouvait le voir sur son angle. Parmi l’assistance, beaucoup ont eu une copie du dit livre. Le livre de 210 pages est divisé en 6 chapitres. Le chapitre 1 est consacré à la longue marche vers une monnaie commune, après la dévaluation.
Le second chapitre pose la problématique de comment éradiquer la pauvreté et promouvoir le progrès social dans l’espace UEMOA : à travers une feuille de route à tracer pour les années à venir, un cadre pour piloter la gouvernance socio-économique régionale.
Le chapitre 3 traite de l’Afrique de l’Ouest dans la mondialisation, du comment sortir les pays de la CEDEAO des trafics mondiaux illicites. Le quatrième chapitre parle des opportunités à saisir par les jeunes de l’espace touchés par le chômage, la pauvreté, et la mauvaise formation. Ce chapitre traite la cause de la jeunesse, en lui proposant un nouveau contrat social, un mode d’organisation et de fonctionnement qui lui redonnera confiance en lui-même. Il appelle la jeunesse à retourner à la terre qui ne ment jamais.
Le chapitre 5 quant à lui, est réservé aux femmes, piliers de la société africaine. L’entreprenariat féminin au cœur de tout développement, mais aussi la femme comme levier de la paix et de la stabilité sociale. Il a terminé son œuvre avec son engagement politique traité au sixième chapitre.
Il dira enfin que son souhait est de voir le Mali comme les autres pays de la sous-région, soit un pays où il fait bon à vivre, où chacun a sa place, où les idées circulent.
Fousseyni SISSOKO