Réconciliation, sécurité, justice… Soucieux de ne pas “hurler avec les loups”, l’opposant numéro un à Ibrahim Boubacar Keïta, Soumaïla Cissé, n’en a pas moins une vision critique de l’action du président.
Perdant du second tour de l’élection présidentielle d’août 2013, Soumaïla Cissé, 64 ans, fait office d’opposant numéro un à Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Mais un opposant tempéré, soucieux de ne pas tomber dans l’anathème permanent. Alors que le président traverse une mauvaise passe, le député de Niafunké dresse un bilan mitigé des premiers pas d’IBK à la tête du Mali.
Jeune Afrique : Sept mois après sa nomination, le Premier ministre Oumar Tatam Ly a présenté sa démission le 5 avril. Est-ce un échec pour IBK ?
SOUMAÏLA CISSÉ : Aucun président au monde ne pense garder un Premier ministre si peu de temps. Il y a eu soit une erreur de casting, soit des dysfonctionnements réels. Or la lettre de démission du Premier ministre est claire : il y a un problème de gouvernance au sommet de l’État. Cela confirme ce que je pensais : il manque une feuille de route à ce gouvernement, les priorités n’ont pas été définies.
Moussa Mara est-il la bonne personne pour diriger le nouveau gouvernement ?
C’est un jeune qui a des qualités, je lui souhaite bonne chance, mais je doute de sa capacité à rassembler. Son parti compte un seul député sur 147 à l’Assemblée. Le président n’a pas tenu compte du vote des Maliens aux dernières législatives.
Les négociations avec les groupes armés piétinent et l’aide internationale de 3 milliards d’euros n’est toujours pas débloquée.
Quel bilan tirez-vous des premiers mois d’IBK à la présidence ?
L’attente des Maliens était très forte sur des sujets comme la sécurité, la réconciliation nationale, la justice… On n’a pas beaucoup bougé depuis. Kidal est toujours quasi inaccessible. Dans le Nord, on assiste à une recrudescence de l’insécurité, et l’attaque du domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré [le 5 avril] nous rappelle que Bamako n’est pas à l’abri. Les négociations avec les groupes armés piétinent. Enfin, les investisseurs ne sont pas encore rassurés, et l’aide internationale de 3 milliards d’euros n’est toujours pas débloquée.
Plusieurs responsables de la junte, dont Amadou Haya Sanogo, ont été inculpés et incarcérés. Cela doit vous réjouir.
Des responsables de la junte sont en détention, mais des gens convaincus d’avoir participé à des violences ne sont pas inquiétés, certains ont même été élus députés… Cela jure avec la philosophie de l’impunité prônée par le président.
Vous faites référence à Ahmada Ag Bibi. Son élection sous la bannière du Rassemblement pour le Mali [au pouvoir] vous reste en travers de la gorge ?
Il ne faut pas laisser croire que nous avons une justice à deux vitesses. Si des gens ont commis des fautes, il faut qu’ils les reconnaissent, qu’ils demandent pardon et que la justice soit saisie en cas de crime.
Iyad Ag Ghaly a franchi la frontière. Cela fait vingt ans qu’on discute avec lui…
Peut-on discuter avec Iyad Ag Ghaly, le chef rebelle d’Ansar Eddine ?
À mon avis, il a franchi la frontière. Cela fait vingt ans qu’on discute avec lui…
Et avec le Mouvement national de libération de l’Azawad [MNLA] ?
Je ne sais même plus qui représente ce mouvement. Le problème du MNLA, c’est la crédibilité de ses représentants. Avec qui va-t-on discuter pour être sûr que, si accord il y a, il sera respecté ? Idem pour le Mouvement arabe de l’Azawad.
Qui est responsable du blocage des négociations ?
Les responsabilités sont partagées. Les groupes armés sont divisés, mais le gouvernement n’a pas non plus une ligne très claire. La seule chose évidente, c’est que le président ne veut plus d’intermédiaire. Est-ce le bon schéma ? À mon avis, il faut tout de même un médiateur.
Qui ? Blaise Compaoré ?
Les objectifs qui lui avaient été fixés ont été atteints : élections présidentielle et législatives, accords sur l’intégrité du territoire et sur la laïcité de l’État. Maintenant, il faut voir quelles sont les perspectives nouvelles qui s’offrent au Mali.
Peut-on imaginer une autonomie plus large dans le Nord ?
Une large décentralisation pourrait être la solution pour toutes les régions du Mali. Mais si on veut décentraliser, il faut s’assurer de la qualité des ressources humaines et d’un apport financier sur le long terme – dix ans au minimum. Il faut un “plan Marshall” pour les régions défavorisées, en particulier celles du Nord.
La Mission des Nations unies au Mali remplit-elle sa mission ?
Beaucoup de Maliens s’attendaient à ce que la Minusma aide notre armée à reconquérir Kidal, ce qui n’a pas été le cas. À Gao et Tombouctou, les Casques bleus semblent commis à un service minimum. Seule la France mène la chasse aux jihadistes.
Mohamed Aly Bathily, le ministre de la Justice du gouvernement d’Oumar Tatam Ly, vous a accusé d’avoir volé 22 milliards de F CFA [33,5 millions d’euros] quand vous étiez ministre des Finances…
Notre opposition est républicaine, nous critiquons les programmes et nous nous prononçons sur les résultats.
J’ai déjà solennellement demandé au ministre d’apporter le moindre début de preuves à ses allégations. J’attends encore.
Vous tenez un discours très mesuré pour un opposant…
Je ne veux pas hurler avec les loups. Notre opposition est républicaine, nous critiquons les programmes et nous nous prononçons sur les résultats. Les Maliens nous jugeront à la tâche.
Pourriez-vous travailler avec IBK ?
Je n’exclus rien. Je ferai tout pour que mon pays s’en sorte. Aujourd’hui je suis dans l’opposition et je critique ce qui n’est pas bon. Mon combat est de construire une opposition républicaine avec un statut reconnu par l’État.
Lire l’article sur Jeuneafrique.com
Mr Salin c’est le Mali qui paye le loyé de soumi c’est le Mali qui assure la sécurité de soumi et plus mieux encore il est sous immunité parlementaire les égoïste peuvent continuer a semer la haine dans le coeur des gens mais nous URD nous resterons égale a nous mêmes tout en se confiant a Dieu qui est vérité et justice.
soumi sache que les maliens ont déjà regrettés s’ils savaient ils n’allaientt pas votez ibk ,ne dit rien attendons la suite
“Les négociations avec les groupes armés piétinent et l’aide internationale de 3 milliards d’euros n’est toujours pas débloquée.”
espece d’imbecile de cisse…
Meme Haiti n’a pas eu son argent…
Tu crois vraiment que ces gens vont vous donner 3 milliards, nos dirigeants sont vraiment idiots… Je comprends pourquoi nos pays sont dans le kaka…
Des dirigeants minables incapables de travailler pour leur pays, alors que nous de l’or, des terres fertiles, des berails etc…
Tout ce qu’ils attentdent c’est emprunter de l’argent au nom du mali, pour le voler!!!
IBK a un programme c’est vous qui n’avez pas compris. Le programme se resume en 3 phases.
1. Sortir de la pauvreté et profiter du luxe que son poste pourra offrir. Bref s’enrichir lui et les membres de la famille.
2. Faire quelque chose pour le Mali que les maliens puissent se souvenir de lui à jamais. Monument style Wade par exemple.
3. Au finish fait tout pour que le pouvoir reste dans la famille afin que les avantages puissent être perpetuels.
La première phase prendra deux ans, la deuxième à mi mandat et la troisième le jour J.
Les politiciens du Mali nous font honte à part de jouer au théâtre ils ne savent rien du tout, ils n’ont pas de moralité, nous perdons nos temps avec eux ils ont ce pays à genou.
S’il a des plans il n’a qu’a tout simplement les proposer…et surtout qu’ il y a plein des choses a corriger au Mali a travers la loi…soumi au lieu de trop parler doit proposer des lois a son niveau a l’AN….il n ya pas qu’a la presidence que l’on peut aider son pays…. Ce n’est pas que de recolter les aides et d’endetter le pays a travers le banques et les bailleurs des fonds! Les 3 milliards, je rappelle, sont une dette et non une aide comme veut nous dire ici Soumi. Le bilan de Soumi en tant que depute jusqu’ici est absolument nul…zero…il n’a rien foutu encore depuis qu’il est a l’AN…or on l’a elu pour apporter un changement a Niafounke et au Mali et non pour devenir un perdant aigri. Apparement Soumi meprise l’AN …pour lui cest Koulouba ou rien.
IL A UNE FEUILLE DE ROUTE POUR SON BIEN ETRE 😀 ET CELUI DE SA FAMILLE ET PROCHE. IL NE VEUT PAS MOURIR SANS REALISER SES RÊVES QUAND IL ETAIT GAMIN… OH CES VIEUX MAFIEUX… FAIT TOI ZIZIR GROS DANS TON FALCON A L’AISE COMME BLAISE. EUH NON MOBUTU 8)
Soumaîla Cissé est un grand homme politique. On attend qu’il fasse une opposition constructive. Mais celui qui agit c’est IBK, il est plus difficile d’agir que d’observer celui qui agit.
Monsieur Cissé doit avoir une baguette magique pour nous faire sortir de l’ornière…..ha si on savait
de tout façon même si on revenait sur l’élection Soumi ne sera pas président, pus qu’il lui manque un franc parler ,nous le peuple malien nous savons que vous ferré tout pour trouble ce mandat par ce tout simplement vous ne pouviez pas vivre sans les voler ce pauvre pays,et comment voler si vous este écarté vous et tend d’autre,les malien en votent IBK on savais que le changement qu’il incarne ne vous plaira gère, et d’Alleur vos complice de fournisseur, tu perdra toujours dis son vous perdriez a jamais tenque vous ne laisser pas ce pays respire un peut , tu nous crois oublier ton affaire avec GGB, les Malien ne vous crois plus surtout vos critique sont trop tôt pour qu’on qualifie apatrides,nous somme dans état de guerre,quant est ce l’assemble a été mis un place,vous croyez que les malien sont idot !!!!! VRAIMENT VOUS AIMER PAS CE PAYS WOILAY QUE DIEU PRESERVE LE MALI CONTRE M.CISSé ET SES COLLÈGUE VAMPIRE
Malien, en tout cas ils croient que les maliens onnt une memoire courte. Ils oublient aussi facilement que le maliens viennent de les rejetés.
Soumi même si on ta donné ce pays pour un mandat de 20 ans a part nous voler, tu ne nous amènera nul part. Qui ne te connaît pas Mr le bêla?
@ Djibril Traoré , un bellah vaut 1000 fois mieux que qu’un vaurien comme toi . pauvre vassal du régime des keita..
VOICI UN EXEMPLE DE CONTRIBUTION MES CHERS OPPOSANTS. IL FAUT QU’ON VOUS GUIDE AUSSI CAR CERTAIN MANQUE DE SUBSTANCE GR…I…SE.
“Crise de l’école malienne : Le RPM ouvre le débat
Par Info-Matin – Date: 02 Avril 2008
Le parti RPM a relevé samedi dernier le niveau du débat interne, au CICB, en organisant une conférence sur le sujet brûlant de l’actualité ayant trait à la crise à la fois conjoncturelle et structurelle que traverse l’école malienne depuis bientà´t deux décennies. Quelle école pour quelle société malienne d’aujourd’hui et de demain ?
Le parti RPM a relevé samedi dernier le niveau du débat interne, au CICB, en organisant une conférence sur le sujet brûlant de l’actualité ayant trait à la crise à la fois conjoncturelle et structurelle que traverse l’école malienne depuis bientôt deux décennies. Quelle école pour quelle société malienne d’aujourd’hui et de demain ?
Ce questionnent existentiel pour le devenir même de l’école malienne a été posé par le président du RPM, El Hadj Ibrahim Boubacar KEITA, IBK, qui en a donné certains détails dans son propos liminaire à travers une série d’interrogations pertinentes sur le sujet : quelle ambition de présence de qualité au monde pour notre pays, aujourd’hui et surtout demain ? Quelles ressources humaines pour réaliser cette ambition ? Où en sommes-nous aujourd’hui ? Comment reprendre la main ?
Ces questions, a-t-il souligné, posent toute la problématique de l’éducation, de la formation, bref de l’école au sens générique du terme. Beaucoup de dirigeants du monde entier, sinon tous, a révélé IBK, ayant par conséquent affirmé leur désir de transformer leurs pays respectifs en « sociétés de savoir » dont l’économie est fondée sur l’enseignement. Car de plus en plus, a-t-il noté, la connaissance et l’information engendrent des modèles normaux de croissance et de victoire de recherche et offrent des moyens inédits de lutter plus efficacement contre la pauvreté. Le droit à l’éducation, a ainsi reconnu IBK, est un droit fondamental de la personne humaine. « Nous devons faire face à l’immense tâche qui consiste à convertir ce droit en réalité. Il va de soi que ce n’est pas une tâche aisée. Mais avons-nous le choix », a-t-il interrogé à nouveau. « Après le pain, l’instruction est le premier besoin du peuple. La lutte pour l’école est une composante et une condition du renouvellement démocratique de la société. La désagrégation profonde des valeurs et des modèles culturels est un fait aujourd’hui admis : personne ne peut contester que la crise de l’école est un aspect de la crise de la société. Tout étant lié, seule une fantastique mobilisation nationale pourra promouvoir, avec l’envergure nécessaire, un mouvement de refondation de l’enseignement, assurant la démocratie dans toute la vie de l’école dans sa gestion par un renversement des tendances actuelles et le lancement d’une œuvre de rénovation portant sur l’ensemble du système, de l’école fondamentale aux universités. Nous devons connaître le vrai visage de notre propre culture, mais aussi celui des autres cultures, civilisations et religions, ne pas nous laisser influencer par les préjugés… », a préconisé IBK. La réforme éducative est essentielle dans ces conditions, est convaincu le président des Tisserands, si l’on veut s’attaquer aux problèmes des conflits sociaux, de la faiblesse des principes et des pratiques démocratiques, et des refus de reconnaître les droits du citoyen dans leur plénitude. Car, a diagnostiqué IBK, l’éducation est la condition préalable à tout développement, à la réduction du chômage et de la pauvreté, au progrès social et culturel, à la promotion des valeurs démocratiques. Aussi, a-t-il argumenté, la situation actuelle impose aux Maliens de s’interroger sur l’efficacité de certaines de leurs stratégies et de leurs méthodes d’action en la matière. Les défis auxquels nous devons faire face en ce début de XXIè siècle, caractérisé par une accélération grandissante de la mondialisation et des progrès scientifiques et techniques, a soutenu IBK, sont à la fois inédit et d’une importance capitale.
Le modérateur du débat, l’ancien Premier ministre Modibo KEITA, a campé le sujet dans sa problématique fondamentale elle-même : l’idéologie politique qui sous-tend tout système scolaire et universitaire propre à chaque pays et à chaque peuple en fonction du temps et de l’espace. Aussi, a-t-il argumenté, nous sommes créditeurs de choix politique et idéologique pour asseoir un système éducatif correspondant comme c’était le cas en 1962 avec la réforme du même nom et comme l’exigent aujourd’hui les nouvelles données politiques et économiques à l’échelle nationale, régionale et mondiale. Qu’est-ce qu’il nous faut aujourd’hui et demain en conformité avec les exigences du moment après « l’enseignement de masse et de qualité » d’hier qui est dépassé dans sa conception comme dans tous ses compartiments pédagogiques, matériels, financiers et techniques, a-t-il interrogé.
Quant au conférencier lui-même, M. Moussa KOUMARE, il a abordé le vif du sujet après avoir survolé tous les systèmes éducatifs mis en place de 1962 à nos jours tout en soulignant les forces et les faiblesses des différents choix politiques et pédagogiques à ce propos. Mais certaines constantes demeurent : les effectifs pléthoriques, le déficit de classes et de matériels didactiques, le manque ou le déficit de ressources humaines, les nombreuses innovations pédagogiques non évaluées, les revendications catégorielles des syndicats enseignants et estudiantins, la baisse continue du niveau, un enseignement de masse et non de qualité, le manque ou le déficit de confiance entre les acteurs de l’école, etc. Aussi, préconise-t-il à son tour une refondation totale du système éducatif, de la base au sommet avec l’implication de l’ensemble de la société malienne pour réaliser un consensus sur cette question vitale pour le devenir même du pays.
Le débat était enrichi par de nombreux témoignages d’anciens ministres, de pédagogues, d’enseignants, de syndicalistes, de parents d’élèves, d’anciens leaders estudiantins, etc.
Par Seydina Oumar DIARRA-SOD
Ce bela vo mieu ke ton pere et ta mere reunit. Mani denyi (enfant de petis gens), niengo
Accusation gratuite je sais pas si tu es informer ou pas mais sache que c’est le seul ministre des finances de l’indépendance a nos jours qui a pu relever la croissance a 7% j’ai pas voter pour lui mais je le regrette aujourd’hui si c’est un voleur soumaila? Alors IBk est un malfrats.Ibk a t-il fait sa declaration de bien? Non il ne peux mas puisque s’il le dévoile en toute transparence main sur le coran toi qui accuse tu aura un syncope
Très lucide M.CISSE. Vous meritez tout mes respects. Je regrette sincèrement de n’avoir pas voté pour vous. Mais, rassurez, vous venez juste d’voir un militant de plus. Merci et bonne chance au Mali
Heureusement que tu n’as pas été président. Car tu voulais bricoler je dis bien bricoler le Mali en 7 mois.
J’ai ben fait de ne pas voter pour les magiciens qui promettent de refaire ce pays détruit par le vol et la guerre à coup de baguette magique.
Maliennes et maliens aidons notre président à nous faire sortir du trou au lieu de lui mettre les bateaux dans les roux car s’il tombe le Mali risque de trébucher.
QU4IL EST UNE FEUILLE DE ROUTE ET UN PROGRAMME EST UNE SUGGETION ET UNE AIDE QUE JE LUI FAIT
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