Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, le candidat malheureux à la dernière présidentielle et chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, soucieux de ne pas “hurler avec les loups”, n’en a pas moins une vision critique de l’action du président IBK. Une sortie médiatique qui intervient quelques jours seulement après le mémorandum du Parena intitulé «IBK, sept mois après : le Mali dans l’impasse», qui a ébranlé le régime.
Perdant du second tour de l’élection présidentielle d’août 2013, Soumaïla Cissé, 64 ans, fait office d’opposant numéro un à Ibrahim Boubacar Keïta (IBK). Mais un opposant tempéré, soucieux de ne pas tomber dans l’anathème permanent. Alors que le président traverse une mauvaise passe, le député de Niafunké dresse un bilan mitigé des premiers pas d’IBK à la tête du Mali.
Se prononçant sur le départ prématuré de l’ancien Premier ministre Oumar Tatam Ly, Soumaïla Cissé explique qu’aucun président au monde ne pense garder un Premier ministre en si peu de temps. «Il y a eu soit une erreur de casting, soit des dysfonctionnements réels. Or la lettre de démission du Premier ministre est claire : il y a un problème de gouvernance au sommet de l’État. Cela confirme ce que je pensais : il manque une feuille de route à ce gouvernement. Les priorités n’ont pas été définies», a-t-il déclaré.
En parlant du choix de Moussa Mara pour la Primature, le chef de file de l’opposition a laissé entendre que c’est un jeune qui a des qualités, tout en lui souhaitant bonne chance. Cependant, il doute de sa capacité à rassembler. «Son parti compte un seul député sur 147 à l’Assemblée nationale», a fait savoir l’ancien président de la Commission de l’Uemoa, qui ajoute que le président IBK n’a pas tenu compte du vote des Maliens aux dernières législatives.
S’agissant du bilan des premiers mois d’IBK à la présidence, Soumaïla Cissé estime que l’attente des Maliens était très forte sur des sujets comme la sécurité, la réconciliation nationale, la justice… Et selon lui, on n’a pas beaucoup bougé depuis. «Kidal est toujours quasi inaccessible. Dans le Nord, on assiste à une recrudescence de l’insécurité, et l’attaque du domicile de l’ancien président Alpha Oumar Konaré le 5 avril dernier nous rappelle que Bamako n’est pas à l’abri. Les négociations avec les groupes armés piétinent. Enfin, les investisseurs ne sont pas encore rassurés, et l’aide internationale de 3 milliards d’euros n’est toujours pas débloquée», constate M. Cissé. Faisant allusion aux bandits armés dont certains ont été élus députés sous la bannière du RPM notamment Ahmada Ag Bibi, Soumaïla Cissé affirme que «des responsables de la junte sont en détention, mais des gens convaincus d’avoir participé à des violences ne sont pas inquiétés ; certains ont même été élus députés… Cela jure avec la philosophie de l’impunité prônée par le président».
Indigné par cette situation, il explique qu’il ne faut pas laisser croire que «nous avons une justice à deux vitesses. Si des gens ont commis des fautes, il faut qu’ils les reconnaissent, qu’ils demandent pardon et que la justice soit saisie en cas de crime». En ce qui concerne le chef rebelle d’Ansar dine, Iyad Ag Ghaly, le député de Niafunké est catégorique : «À mon avis, il a franchi la frontière. Cela fait vingt ans qu’on discute avec lui…».
Avec le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), l’ancien ministre des Finances se montre plus prudent, en déclarant qu’il ne sait même plus qui représente ce mouvement. Le problème du MNLA, selon Soumi, c’est la crédibilité de ses représentants. «Avec qui va-t-on discuter pour être sûr que, si accord il y a, il sera respecté», s’interroge l’honorable Cissé. Idem pour le Mouvement arabe de l’Azawad.
Sur la question du blocage des négociations, Soumaïla Cissé pense que les responsabilités sont partagées. «Les groupes armés sont divisés mais le gouvernement n’a pas non plus une ligne très claire», explique-t-il. «La seule chose évidente, c’est que le président ne veut plus d’intermédiaire», affirme-t-il. Sur le choix à conduire les négociations, il juge que les objectifs qui avaient été fixés à Blaise Compaoré, médiateur désigné de la Cédéao dans notre crise, ont été atteints notamment l’organisation d’élections présidentielle et législatives, accords sur l’intégrité du territoire et sur la laïcité de l’État. «Maintenant, il faut voir quelles sont les perspectives nouvelles qui s’offrent au Mali», croit savoir M. Cissé.
Pour une autonomisation plus large dans le nord, l’enfant de Niafunké pense qu’une large décentralisation pourrait être la solution pour toutes les régions du Mali. «Mais si on veut décentraliser, il faut s’assurer de la qualité des ressources humaines et d’un apport financier sur le long terme – dix ans au minimum», prévient-il. Et de poursuivre : «Il faut un “plan Marshall” pour les régions défavorisées, en particulier celles du Nord».
S’expliquant sur la mission des Nations unies dans notre pays, Soumaïla Cissé déclare que beaucoup de Maliens s’attendaient à ce que la Minusma aide notre armée à reconquérir Kidal, ce qui n’a pas été le cas. «À Gao et Tombouctou, les Casques bleus semblent commis à un service minimum», constate M. Cissé qui précise que seule la France mène la chasse aux jihadistes.
Interrogé sur sa mise en accusation par le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Mohamed Ali Bathily, pour avoir spolié 22 milliards de FCFA lorsqu’il était ministre des Finances, Soumaïla Cissé estime que leur opposition est républicaine. «Nous critiquons les programmes et nous nous prononçons sur les résultats», a indiqué le candidat malheureux à la dernière présidentielle. «J’ai déjà solennellement demandé au ministre d’apporter le moindre début de preuves à ses allégations. J’attends encore», précise Soumi.
À propos du ton mesuré de son discours d’opposant, Soumi a fait savoir qu’il ne veut pas hurler avec les loups. «Notre opposition est républicaine, nous critiquons les programmes et nous nous prononçons sur les résultats», insiste M. Cissé.
Travailler avec IBK, l’opposant numéro un n’exclut rien. Mais, dit-il, «Je ferais tout pour que mon pays s’en sorte. Aujourd’hui je suis dans l’opposition et je critique ce qui n’est pas bon. Mon combat est de construire une opposition républicaine avec un statut reconnu par l’État».
Fombus avec JA
Il me semble qu’il faudrait réintroduire dans les programmes scolaires ,des léçons d’éducation civique. Cela permettra aux jeunes d’avoir une idée sur le fonctionnement des institutions, de connaitre les différentes institutions,les prérogatives du président de la république ,celles du premier ministre etc…
Une feuille de route concerne le gouvernement pas le président de la république .
Sachez aussi que chaque ministère a sa feuille de route
Le président c’est comme un architecte
Le premier ministre c’est comme un chef de chantier
Les ministres c’est comme des maîtres maçons
Le pays représente la maison en construction
Les programmes du président sont connus de tous.
Les grandes lignes directrices de sa politique sont également connues par tout le monde.
Le premier ministre et son gouvernement travaillent selon les directives du président pour que la maison Mali soit exactement à l’image que veut le président.
Le président c’est beaucoup plus sur l’international.
Je crois bien que IBK a une feuille de route pas pour ( diriger ou servir le Mali) le Mali mais sa famille et LUI même.
Et puis les gens qui ont voté pour lui ne se sont pas posés des questions à propos.
Même si IBK n’a pas de feuille de route pour le Mali, sache que toi soumi, tu ne gouverneras jamais ce pays. Espèce de G.O.U.J.A.T 😈
A celui qui porte le pseudo “Raison” et qui a écrit: “Même si IBK n’a pas de feuille de route pour le Mali, sache que toi soumi, tu ne gouverneras jamais ce pays. Espèce de G.O.U.J.A.T”
Vous faites parti de la racaille qui tire le Mali vers le bas et qui n’a aucune vision constructive pour le Mali. Votre haine régionaliste et ethnocentriste vous tuera et Soumeyla Cissé assistera à vos obsèques.
Le Mali ne vous appartient pas et vous ne representez pas les maliens pour jurer que Soumi ne sera jamais président même si IBK n’a pas de feuille de route.
Soumeyla est un digne fils du Mali, aussi responsable et visionnaire que compétent. Son tour viendra.
C’est pas pour rien qu’il est l’opposant numéro un (1) de la politique malienne actuellement. L’homme a le sens de la responsabilité,ses propos sont mesurés. Il est dans une opposition constructive et objective,contrairement à d’autres piètres opposants qui sont complètement dans le délire et des attaques personnelles à répétition
😳 😳 😳 ,et encore toujour le meme discours et le bla bla 🙁 ➡ ➡ ❓ 😯 😯
j’aurais voulu bien l’entendre critiquer ATT quand ce dernier était au pouvoir, mais hélas il était du coté de ces fossoyeurs du Mali et donc comptable de tout ce que nous subissons aujourd’hui.
Mon frère, vous avez déjà oublié comment ATT est venu au pouvoir? de l’Espoir 2002, de l’absence de Soumi durant le mandat d’ATT?
😉
Et n'a n'a ni et n'a n'a n'a. Et puis qoui encore ?
On n’est pas contre les critiques,mais la meilleur manière est de voir IBK directement et lui faire part de tout ca,ca vaut mieux que de faire des déclarations médiatiques.
Le president le snobe et ne veut voir ni SOUMI ni aucun membre de l’opposition. Alors que voulez-vous qu’il fasse d’autre a part “faire des declarations mediatiques”?
Citoyen au cas ou vous aurez oublie, c’est ca l’opposition. Soumaila n’a pas besoin d’aller voir IBK pour jouer son role. Ce ne sont pas des critiques steriles comme vous le voyez, mais plutot des alertes que IBk a interet a y preter bonne orielle. Sans rancune.
ALORS QEL EST LE ROLE DE L OPPOSITION A TON AVIS CITOYEN
citoyen, tu n’es pas au courant qu’IBK a refusé de recevoir l’opposition? renseigne toi
Il est trop facile de critiquer.
En tant que noble deputé et candidat malheureux aux élections présidentielles d’Août 2013, il doit faire preuve de son patriotisme, au lieu de nous bourrer les oreilles avec ses critiques quotidiens dans les medias.
C’est quoi le patriotisme?
😆 😆 😆 😆
Please go slowly! 😆 😆 😆 😆
Après la sortie médiatique du PARENA et le soutien dévoilé de l’URD au PARENA à travers un communiqué de presse, je commence à espérer sur la possibilité de constituer une opposition solide et constructive. Je souhaite beaucoup de courage aux leaders de l’opposition car ils doivent obligatoirement jouer leur partition. Le Mali en a besoin aujourd’hui ou jamais. Je suis d’accord avec vous M. Cissé, IBK n’a pas de Programme! Le népotisme a pris une proportion inégalée au Mali depuis la prise de pouvoir par le RPM. Vous serez co-reponsable si jamais vous ne réagissez pas! Je mets Moussa MARA en garde, il représente un grand espoir pour la jeunesse malienne et pour l’avenir de ce Pays! Il ne faut pas qu’il se laisse écrassé par les élephants du RPM! Il a tout devant lui, donc il n’a qu’à travailler pour le Mali et pour les maliens et non pour un Homme et sa famille politique. EN BON ENTENDEUR!
MONDAY la place de Soumaila lui permet bien de critiquer que de proposer d’abord.
VOUS ETE MALIEN MON FRERE SOUMAILA COMME IBK.
SI TU AS LA feuille de route pour le Mali» DONC PROPOSE.
C PAS LE TEMP DE CRITIQUE.
MERCI
Loin l’idee de defendre Soumaila mais que peut-il faire quand IBK refuse de l’accorder une simple audience ???? 😯 😯 😯
qu’il fasse lōpposition comme il le fait peut etre autrement, sinon a quoi bon le recevoir? pour encore grossir le gros con de coalition au pouvoir, participer de maniere sournoise en la maniere du petit maiga?
Sachez qu’il demande à le recevoir en tant chef de file de l’opposition et non pour aller faire la courbette.
@Lynxx22
On ne decrète pas une opposition politique si elle veut être “crédible et constructive”. Elle nait comme un champignon ou une fleur ,se transforme , s’invente ou disparait si elle ne trouve pas un leader crédible-difficile à deboulonner- capable de porter le flambeau de cette mission.Il faudra que ce leader (de l’opposition) incarne une dose de messie comme un chef religieux. 😳
@ InteLence
“On ne decrète pas une opposition politique si elle veut être « crédible et constructive ». Elle nait comme un champignon ou une fleur ,se transforme , s’invente ou disparait ”
😆 😆 😆 😆 😆
Vous donnez le meilleur argument a cette opposition,le verbe “INVENTER” a un large spectre d’action.
T’es’es con ou quoi ?
Tu pense que c’est à Soumaila de donner son programme à IBK.
Si IBK est un incapable il n’a qu’à tout simplement laissé la place à Soumi champion.
Qui pourra mieux mettre son programme en oeuvre plus que lui même qui l’a conçu.
😈
T’es’es con ou quoi ?
Tu pense que c’est à Soumaila de donner son programme à IBK.
Si IBK est un incapable il n’a qu’à tout simplement laissé la place à Soumi champion.
Qui pourra mieux mettre son programme en oeuvre plus que lui même qui l’a conçu.
😈 😈 😈
“t’es connard ,idiot ou dingue?”
“Si IBK est un incapable il n’a qu’à tout simplement laissé la place à Soumi champion.
Qui pourra mieux mettre son programme en oeuvre plus que lui même qui l’a conçu.”
Penses tu que le pouvoir en démocratie se transmet de la sorte ? C’est parce que quelqu’un est incapable qui doit rendre le tablier et céder de façon tacite ou juste par une démission de faite et cède son fauteuil hein ? Vous aviez dit Soumi Champion non ? Alors qu’il manage et conquiert noblement le pouvoir le championnat est toujours ouvert , il a peut être perdu pour la première journée mais beaucoup de rounds restent toujours à faire non ? On en a marre de la mise en scène de votre Soumi et sa meute adoratrice , lui ne sera jamais investi HEAD ici, n’en déplaise à ses fans.L’attitude de Soumaila est juste une justification de sa lâcheté légendaire à ne pas aller au charbon comme la dit bien hautt un certain PARENA , déjà bien essoufflé et en quête de militants! 😆 😆
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