Après le proclamation des résultats provisoires du premier tour de l’élection présidentielle du 29 juillet, le candidat de la Coalition pour l’alternance et le changement, non moins le président de l’Union pour la république et la démocratie, l’honorable Soumaïla Cissé, a fait une déclaration, vendredi, au cours de laquelle il a rejeté les résultats et a invité les autres candidats à la constitution d’un large front démocratique contre la fraude, pour la transparence électorale.
D’entrée de jeu, il a remercié chaleureusement les Maliennes et les Maliens qui ont voté pour lui, comme candidat du changement, de l’alternance et de la rupture.
« Merci pour votre courage et votre mobilisation car nous savons tous que tout a été fait par le gouvernement pour empêcher la libre expression de la volonté du peuple lors du scrutin du 29 juillet. Une mention spéciale a la presse nationale et internationale qui avec courage et abnégation a couvert cette campagne », a laissé entendre le président de l’Urd.
Pour le futur candidat du second tour, les résultats ne sont pas corrects. « Je le dis haut et fort : ces résultats ne reflètent pas le vote des Maliennes et des Maliens ! Ils ne sont ni sincères ni crédibles », a décrié Soumaïla Cissé.
Il a ajouté que ces résultats sont des résultats de la fraude, d’un bourrage honteux des urnes en faveur du président de la République sortant. Ils sont les fruits de grosses irrégularités et de violations délibérées de la loi électorale.
Pour en chérir, il dira que ce sont des résultats manipulés. « Nous ne les accepterons pas », a dit le candidat de la Coalition pour l’alternance et le changement. Il a saisi l’occasion pour appeler à la vigilance de toutes les forces démocratiques, à la mobilisation de tous pour défendre l’expression libre du suffrage du peuple contre les prédateurs et les fossoyeurs de la démocratie.
Soumaïla Cissé a aussi invité les autres candidats à la constitution d’un large front démocratique contre la fraude, pour la transparence électorale, pour l’alternance, le changement et la rupture avec la mauvaise gouvernance, la rupture avec le système clanique instauré il y a cinq ans que certains voudraient perpétuer.
D. Coulibaly