« Des élections qui impliquent la bonne foi et la bonne volonté de tous les maliens ». Ainsi s’exprimait le jeudi dernier le Général Chaka Sangaré, patron de la DGE, une structure qui s’est donnée la date butoir du 25 mars prochain pour serrer les dernières vis. Sur le terrain, les candidats sont à la manœuvre.
Lors des prochains scrutins, l’un des handicaps de nos candidats sera dans ce dilemme : celui d’arriver à convaincre leurs électeurs de regarder plutôt l’avenir que de regarder vers le passé. C’est à ce prix qu’ils pourront créer une dynamique les amenant vers la victoire. La DGE, de son côté, vient de nous dire : « Nous sommes en train de prendre des mesures pour les zones nomades ». Elle tenait ainsi à rappeler les « disfonctionnements » créés à l’occasion par les nombreux déplacés parmi nos concitoyens dans les pays limitrophes. Les candidats, disons-nous, sont déjà à pied d’œuvre. Les uns et les autres, confiants en l’aventure qu’ils mènent, se sont donné un staff de campagne. Ainsi, du côté de Soumaïla Cissé, l’équipe de campagne sera drivée par le député de Kati, l’Honorable G. Coulibaly, avec 8 coordinateurs généraux, 55 coordinations de cercles et 703 coordinations de communes. C’est une armada de 200 véhicules tout terrain, 500 motos, 27 podiums roulants qui va s’élancer. Objectif affiché : le maillage du territoire. L’ADEMA-PASJ, quant à lui, s’est déjà offert un gala de financement de sa campagne, et le RPM vient d’ouvrir un compte bancaire à cet effet. En 2012, qui assurera la relève de la nouvelle législature ? Nos élections intéressent-elles les pays de l’extérieur ? Evidemment que si. Soumaïla Cissé revient d’un voyage en Chine. La boutade se veut mi-enjouée : pourquoi diable, quand les autres prétendants ont l’air de soigner un passage à vide avant l’ouverture officielle de la campagne, « Soumi » se paye-t-il un voyage chez les yeux bridés ? Son parti, l’URD, vient de signer des « relations bilatérales » avec les Chinois. Un haut responsable du département de la discipline du PCC s’est engagé à approfondir les relations avec l’URD. C’était le vendredi 2 mars. Un membre du Secrétariat du Comité central du PCC viendra saluer, à la suite, les relations entre le Mali et la Chine. Pékin détient-il une clé de nos élections ? Si la Chine devait s’en servir, ce ne serait que dans le bon sens, se dit-on, Pékin y gagnerait sûrement une place de choix dans le concert de nos relations bilatérales. Pourquoi recevoir Soumaïla Cissé quand on sait que les Chinois hésitent toujours à prendre des risques. La Chine cimente donc ses relations avec l’URD. Et la Chine a tout du partenaire frais, sans bagage colonial, comme on aimait à le dire, depuis la première République. Pékin ouvre ainsi un chemin de coopération, mais surtout un chemin de confiance politique mutuelle. Que les autres candidats se le tiennent pour dit ! Une fois à Koulouba, si telle est la volonté des électeurs, Soumaïla Cissé entendra parler alors de la crédibilité commerciale, d’assistance de la Chine. L’autre candidat, soumis à des jeux d’ombres chinoises est celui de la l’ADEMA- PASJ. La question est toute là : ce parti, fort de ses troupes, sera-t-il soumis à chaque élection comme à « une force qui va… » ? Nous empruntons l’expression à V. Hugo dans « Hernani ». Les ruchers sont-ils tenaillés encore une fois par des forces obscures, souterraines ? Pourtant à Markala, le candidat Dioncounda Traoré venait de déclarer : « Nous voulons le pouvoir… ». La combinaison portant Dioncounda Traoré à la candidature possédait une efficacité électorale avérée. Sauf à compter avec les velléités schizophrènes expliquant les décrochages de certains. Parmi ces « tenanciers » de courants au sein de la Ruche : Adama Sangaré, le maire du district, secrétaire à l’organisation du parti. Qui comprendra qu’il ne fasse pas partie du team de campagne de Dioncounda Traoré ? Personne ne comprendra encore moins ces bruits « alarmants » nous venant de Soumeylou Boubèye Maïga, un des vice- résidents du parti. Le poids de ce politicien rusé n’est pas en cause, sa capacité de nuisance le serait. Pourquoi le verra-t-on, encore une fois le sac en bandoulière, partir à la conquête d’une nouvelle cordée pour Koulouba ? L’ADEMA n’est pas malade de ses contradictions internes, il est malade d’avoir perdu le pouvoir il y a de cela 10 ans. Ce faisant, nous ne voyons pas ce parti des Abeilles si industrieuses et habiles à endosser la responsabilité d’une thérapie de choc que le pays attend dès le 9 mai prochain. Si Dioncounda Traoré gagne Koulouba, la virtuosité des manœuvres politiciennes ne s’arrêtera pas pour autant.
Verbatim : Chaque chose en son temps. Modibo Sidibé entame une démarche de resserrement de calendrier. Il va chercher, à travers sa prochaine convention, à ne pas tout ramener à sa personne. Pour gagner, se dira-t-il, il faut savoir s’additionner. Le tout pour lui sera d’imposer sa règle de jeu à son équipe de campagne. Il n’a pas seulement un nom de famille à défendre dans l’affaire de la présidentielle, c’est un prénom qu’il cherche. Zoumana Sako parmi les siens à Dougouwolowila (7 villages) à Madina-Sacko, Kéréouané et Banamba. Il schématise la présidentielle d’Avril prochain entre « ceux qui se sont enrichis en un laps de temps sur le dos du peuple et ceux de la rupture, c’est-à-dire ceux qui cherchent le pouvoir pour soulager la souffrance des pauvres ». Il s’engage à faire « vomir jusqu’au centime près tous ceux qui ont détourné un franc du denier public ». Mme Diakité joue sur les marqueurs de différence. En tant que candidate, elle dit qu’elle ne craint personne. On aimerait bien connaître la structure sociale de ses soutiens chez ses sympathisants. Moussa Mara déclarait le 2 mars à Sikasso que la première richesse de ce pays est son label démocratique. Le désintérêt du citoyen réduit à un rôle de faire valoir est à corriger. Il veut apporter des changements significatifs au régime institutionnel, à l’organisation et à l’encadrement des acteurs politiques. Il souhaite un régime présidentiel, sans Premier ministre et sans Senat. Il veut une loi électorale contraignante pour les candidats aux élections en faisant reporter par exemple la caution à 50 millions de F CFA pour la présidentielle. Housseïni Amion Guindo dit « Poulo » lors de son 1er congrès ordinaire du parti et une conférence nationale d’investiture proclama « faire de l’école un haut lieu de construction de la citoyenneté modèle ». « Poulo » veut un ordre moral nouveau dont il « veillera personnellement à sa concrétisation ». Son parti, la CODEM, porte un témoignage de reconnaissance éternelle à ATT.
S. Koné
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Tout candidat qui n’inscrit pas la lutte contre la délinquance finacière, ne voter pas pour lui. Tous les grands partis du pays ont failli à leur mission en suivant ATT comme des moutons. Mais l’heure est venue de payer pour leur forfaiture. IL faut que les maliens sachent que le destin du Mali est entre leur main, c’est leur bulletin de vote qu pourra faire ce pays. Donc les maliens doivent aller voter, même si c’est blanc, c’est mieux que de laisser les individus sans scrupules nous diriger. Les jeunes doivent participer à la vie politique et imposer leur point de vue aux candidats. La présidentielle n’est pas une question de parti, mais une question d’homme de conviction pour ce pays qui en a besoin pour faire partie du concert des nations. Il faut que les maliens prennent leur destin en main, on ne peut compter que sur nous mêmes. Personne ne viendra faire ce pays à notre place. Donc c’est très important que les gens votent utilement.
Au moment où nous pensons au problème du Nord, des politiciens en soif de pouvoir rythment encore dans leurs magouilles et detournement d’intention pour leur seul intérêt. Ils se foutent du Mali. Il ne penseent qu’à eux même alors même que beaucoup d’netre eux ont montré leurs limites, toutes leurs limites.
Mais qu’ils sachnet une chose: les maliens ne sont pas dupes. ON ne viendra pas payer nos consciences avec notre argent volé (nos impôts, nos taxes, l’argent du contribuable, bref le bien public).
Certains quand même tiennent bons, soucieux de la préservation de l’unité nationale, de l’avenir du pays. C’est le cas notamment de Zoumana SACKO; le sauveur, l’espoir de tout le peuple malien et de sa jeunesse. Que Dieu nous aide dans son ascension à Koulouba, le vrai patriote.
Merci mon frère, en tout cas tous ceux qui ont trempé dans des histoires louches sont hors course. Tous ces gens ont geré à un moment donné ce pays et aucun ne s’est levé un jour pour dire non à la corruption, c’est ce qui est incompréhensible à mes yeux. Il faut les sanctionner tous. Ils n’ont aucune ambition pour le Mali, mais pour eux mêmes.
pour une bonne distibution des ressources de notre mali il faut votez zou pour supprimer la corruption le clientélisme il faut zou
Prions pour qu’apres les elections le Mali est une VRAIE assemblee nationale, faite de vrais deputes. Ils devront ouvrir une poursuite contre ATT pour HAUTE TRAHISON et l’appeler devant la justice pour expliquer tous les actes illegaux et anticonstitutionnels qu’il a pose, entre autres:
– pourquoi il pensait qu’accueillir les combattants libyens sans les desarmer lui garantirait une survie politique
– pourquoi il a sacrifie tant de soldats maliens au nom de ses connexions avec certains milieus tamasheq (Aguelhoc), et creer le manque de confiance de l’armee en celui qui etait sense etre son chef
– pourquoi il n’a jamais ete capable de procurer de la securite pour les maliens, du nord au sud
– en tant que chef d’un Etat souverain combien d’argent liquide il a recu de la Libye (cadeau, corruption ou achat de quoi)
– en tant que chef d’un Etat souverain eclaircir sur l’argent qu’il aurait percu de Gbagbo pour d’une part le defendre devant la CEDEAO et d’autre part tente de payer les fonctionnaires ivoiriens quand la communaute internationale a mis l’embargo pour resoudre la crise.
– quel est son role lui et son entourage dans les differents trafics (drogue dont boeing, complaisance avec AQMI et passeur de rancons, casse de la BECEAO de Bouake, etc) et nous expliquer pourquoi les trafiquants autour de lui sont toujours promus et jamais sanctionnes
– combien il a paye pour les mercenaires et comment il a mine l’armee malienne pendant ses 10 ans de regne dans la pure continuite de AOK,avec la corruption, la promotion de la mediocrite, l’intervention de sa femme dans les recrutements et la promotion des militaires
– pourquoi il nomme au gre de son humeur des generaux sans aucun critere et sans autre benefice pour le Mali que la promotion de ces complices sachant que c’est le contribuable malien qui devra en payer l’ardoise apres son depart
– pourquoi pendant ce temps il laisse une armee etrangere intervenir au Mali sans autorisation de l’assemblee nationale
Si ATT n’est pas juge le Mali ne s’en relevera jamais. Le juger, c’est lui permettre a lui et a ses rejetons de pouvoir marcher un jour dans nos rues,sous le meme soleil que nous (comme Moussa Traore). S’il s’en va comme cela ca risque de mal finir.
SVP maliwebien aidez moi a completer la liste des inconsequences qui valent un proces pour haute trahison
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