Accompagné d’une forte délégation, Soumaïla Cissé, candidat de l’URD et de la plateforme d’alliance « Ensemble, restaurons l’espoir » s’est rendu, le mardi 17 juillet 2018, à Kadiolo où il a tenu un meeting à l’école publique de la ville. A l’occasion de cette rencontre, les paysans ont mis l’accent sur le déficit d’engrais en cette période hivernale d’une part et les tracasseries routières des usagers (racket) par les forces de l’ordre et de sécurité. A cet effet, Soumaïla Cissé a promis d’inscrire le problème d’engrais sur la liste de ses activités prioritaires une fois élu à la tête du pays.
Après les communes de Ouéléssébougou, Sélingué, Yanfolila, Bougouni, Kolondièba, Zégoua, le candidat du parti du poignet des mains et son équipe de campagne ont rencontré la population de Kadiolo où ils ont tout d’abord salué les notabilités de la ville. Le meeting de Kadiolo a réuni autour du directeur de campagne de Kadiolo de la plateforme d’alliance « Ensemble, restaurons l’espoir », l’honorable Biréhima Brédogo, le président des paysans de Kadiolo, Mamadou Berthé, le secrétaire général de la section locale URD, Yacouba Berthé.
Prenant la parole, le directeur de campagne de la localité, l’honorable Biréhima Brédogo a relevé la problématique des tracasseries routières, c’est-à-dire l’abus des forces de l’ordre et de sécurité sur les usagers de la route à Kadiolo. Pour lui, il est nécessaire de mettre fin à ces rackets dans la zone.
De son côté, le président des paysans de Kadiolo, Mamadou Berthé, a évoqué la problématique d’insuffisance d’engrais dans la zone. « Il n’y a plus d’engrais disponible ici à Kadiolo malgré l’argent. Nous avons de l’argent, mais nous ne pouvons pas avoir d’engrais pour couvrir nos besoins. Ici, on donne seulement 2 sacs d’engrais pour un hectare, ce n’est pas suffisant», a-t-il déclaré.
Pour sa part, Soumaïla Cissé a invité la population à sortir massivement pour aller retirer les cartes d’électeur pour accomplir leur devoir citoyen le jour du vote. Il a aussi rappelé son parcours à la tête de la CMDT pendant 10 ans au cours desquels aucun déficit d’engrais n’a été constaté dans la zone. «Nous savons comment remédier à ce problème d’engrais et nous l’avions noté dans nos actions prioritaires une fois élu à la tête du pays», a-t-il dit en substance.
Et le candidat de poursuivre son intervention en promettant de recruter dans la fonction publique tous les diplômés qualifiés dans le cadre de l’enseignement et de la médecine, de supprimer les vignettes, de favoriser l’épargne pour les femmes, de favoriser l’accès à l’eau potable à travers la confection des forages et de construire des barrages pour faciliter le maraichage.
Moussa Dagnoko, envoyé spécial
on est confiant vive soumaila.
Lobbi$raelites?
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La suppression des caricatures du New York Times suscitent l’inquiétude
https://www.oeil-maisondesjournalistes.fr/2019/06/13/caricaturiste-illustration-dessinpresse-censure-newyorktimes-cartooning/
C’est l’information qui bouleverse le plus grand quotidien au monde, le New York Times international. Après 1 mois de polémique à la suite d’un dessin jugé antisémite, il n’y aura désormais plus de caricature politique dans la rubrique Opinion à compter du 1er juillet. Une décision qui présage un avenir compliqué pour les dessinateurs de presse.
Un seul coup de crayon a suffi à déclencher une polémique mondiale.
La raison ? Il faut aller la chercher du côté de l’édition du 27 avril. On y trouve un dessin représentant le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, sous la forme d’un chien, une étoile de David autour du cou. Derrière lui, le président américain Donald Trump aveugle tient le « chien » en laisse, une kippa sur la tête.
Suite au tollé qu’a provoqué la caricature, le New York Times s’est excusé dans une lettre, parlant d’une « erreur de jugement ». Une justification qui n’a convaincu ni les médias américains, ni Israël.
Son ambassadeur aux Etats-Unis s’est dressé contre le journal. « Le New York Times fait aujourd’hui de ses pages un espace rêvé pour ceux qui haïssent l’état hébreu » a-t-il déclaré à Washington le 29 avril.
Le directeur de la publication du journal, A.G. Sulzberger, lance une procédure disciplinaire contre le responsable d’édition qui avait choisi ce dessin, et décide de ne plus utiliser de caricatures venant d’une société extérieure, d’où provenait l’image jugée antisémite.
Du côté de la Maison Blanche, le président Donald Trump s’est offusqué de ne pas être cité dans la lettre d’excuse du quotidien. Finalement, le New York Times a cédé à la pression des réseaux sociaux et a annoncé la fin de ses pages caricatures.
La liberté d’opinion est-elle menacée ?
La totalité des caricatures ne seront pas supprimées des pages de l’édition internationale du New York Times. Seule la rubrique Opinion en sera désormais dépourvue.
Les caricatures de presse sont achetées, parfois dans une banque d’image comme pour le dessin d’Antonio Moreira Antunes qui a créé la polémique. Patrick Chappatte dessinateur phare du New York Times a exprimé sa déception sur son blog à la suite de cette annonce.
« Ces dernières années, certains des meilleurs dessinateurs de presse aux Etats-Unis (…) ont perdu leur travail parce que leurs éditeurs les trouvaient trop critiques envers (Donald) Trump […] Peut-être devrions-nous commencer à nous inquiéter. Et nous révolter. Les dessinateurs de presse sont nés avec la démocratie et lorsque les libertés sont menacées, ils le sont aussi » a-t-il condamné sur son blog.
Interrogé par France Inter, Plantu a déclaré être « inquiet pour l’avenir de nos démocraties et de la liberté d’opinion ». Le dessinateur du Monde s’indigne de voir un journal si prestigieux comme le New York Times se soumettre face à la pression des réseaux sociaux. « S’ils s’aplatissent tous, la liberté des dessinateurs va se réduire (mais ça c’est secondaire), mais c’est la liberté des journalistes, la liberté des citoyens, la liberté d’opinion qui va être mise en pièces. »
Pour Terry Anderson, illustrateur et directeur général de Cartoonist Rights Network International, « il est indéniable que la décision de l’équipe de New York Times s’inscrit dans une tendance mondiale et continue à réduire l’espace public pour les caricaturistes […] C’est pourquoi nous la condamnons de tout cœur. »
Antonio Moreira Antunes
La liberté d’expression a déjà été attaquée par le passé.
Antonio Moreira Antunes, auteur de la caricature controversée publie régulièrement dans les journaux et magazines portugais depuis 1975. Le dessinateur n’en est pas à sa première polémique. En 1992, il publie dans Expresso une caricature devenue célèbre et hautement contestée : Jean-Paul II représenté avec un préservatif sur le nez. Ce dessin avait entrainé une pétition signée par 15 000 portugais réclamant la censure du caricaturiste.
Charlie Hebdo
Connu pour ses unes provocatrices et son humour décalé et satirique, Charlie Hebdo a provoqué de nombreuses controverses nationales sur la liberté de la presse et de l’opinion. En 2006, Charlie Hebdo publie les caricatures danoises (du journal Jyllands-Posten) du prophète Mahomet. L’Union des organisations islamiques de France et la Grande Mosquée de Paris engagent une procédure pénale contre Charlie Hebdo pour « injure publique à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur religion ». Cible de nombreuses menaces des islamistes par la suite, la rédaction est ciblée le 7 janvier 2015 par un attentat faisant 12 morts, dont ses plus célèbres dessinateurs : Cabu, Charb, Wolinsky et Tignous.
Alex
Plus récemment, le dessinateur de presse Alex a été victime de menaces de mort suite à la publication d’une caricature le 4 janvier dans Le Courrier Picard. Le dessin moque Éric Drouet, figure controversée des gilets jaunes, caricaturé en petit oiseau jaune chassé à la glu par Jean-Luc Mélenchon. « Il y a des gens, des journalistes mais d’autres aussi qui se font frapper, démolir« , rappelle Alex, inquiet du climat actuel en France et de la haine anti-médias qui prolifère.
Suite au tollé qu’a provoqué la caricature, le New York Times s’est excusé dans une lettre, parlant d’une « erreur de jugement ». Une justification qui n’a convaincu ni les médias américains, ni Israël.
Son ambassadeur aux Etats-Unis s’est dressé contre le journal. « Le New York Times fait aujourd’hui de ses pages un espace rêvé pour ceux qui haïssent l’état hébreu » a-t-il déclaré à Washington le 29 avril.
Le directeur de la publication du journal, A.G. Sulzberger, lance une procédure disciplinaire contre le responsable d’édition qui avait choisi ce dessin, et décide de ne plus utiliser de caricatures venant d’une société extérieure, d’où provenait l’image jugée antisémite.
Du côté de la Maison Blanche, le président Donald Trump s’est offusqué de ne pas être cité dans la lettre d’excuse du quotidien. Finalement, le New York Times a cédé à la pression des réseaux sociaux et a annoncé la fin de ses pages caricatures.
De plus
kapitalis.com/tunisie/2019/06/30/que-vient-faire-linfrequentable-mme-albright-en-tunisie/
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