Soumaïla Cissé au Salon International de l’Agriculture : Témoignage du rattachement de l’homme au développement rural

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Engagé pour le développement rural, le Salon International de l’Agriculture (SIAGRI) ne pouvait se passer sans qu’il rende visite à ses amis, les agriculteurs. C’est pourquoi,  hier Dimanche, accompagné de membre du bureau politique de l’Urd et des responsables de l’APCAM dont Bakary Togola, Soumaïla Cissé a visité les stands.

Convaincu du rôle important que l’agriculture joue dans le développement harmonieux de notre pays, le candidat  de l’Urd saisit toutes les opportunités pour échanger les expériences afin d’apporter sa contribution à la propulsion du secteur.  Pour Soumaïla Cissé, cette visite vise non seulement à encourager ceux qui sont déterminés à insuffler un nouveau souffle à l’agriculture mais aussi à son soutien et rattachement à cette cause nationale. Car, il entend faire d e ce secteur  un levier de développement social et économique du pays. Les produits des  artisans et l’état de santé des animaux des éleveurs étaient émouvants pour lui.  Suite à la visite des différents stands, Soumaïla se dit impressionné par les efforts déployés par ces femmes et  ces hommes dans la transformation de nos produits agricoles.  Cependant, ayant côtoyé les paysans pendant plusieurs années, il a reconnu que de nombreux efforts restent à déployer.  Il a brossé les problèmes dont souffrent les transformateurs de nos produits. Il s’agit notamment du problème d’emballages. Cela,  avant de déplorer le faible taux de transformation de nos matières agricoles.  Soumaïla martèlera  qu’il est inadmissible que notre pays avec sa potentialité en matière d’élevage investisse 18 milliards de nos francs dans l’importation du lait. «Il faut que nous créions des conditions pour valoriser et conserver  ces richesses» a-t-il  renchéri.   En tout cas, le mentor de l’Urd se veut rassurant quant à la promotion de l’agriculture une fois élu président dela République.

Car, explique-t-il, le secteur agricole ne pourra se développer sans le concours du gouvernement.

Oumar KONATE

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2 COMMENTAIRES

  1. j aimerais bien savoir les milliardes que soumi a sont venu comment qu il nous explique l affaire de la cmdt et il ne faut pas prendre les gens comme des cons on ne peut pas étre milliardaire en étant que fonctionnaire intérnationnal d ou vient tout cet argents si ses pas du vole dans un pays de droit soumi sera inéligible et sa place ses en prison pour abus de bien sociaux

  2. La Gangrène de la corruption : Le soulèvement populaire de mars 1991 découlait, essentiellement, de l’exaspération du peuple malien face à l’enrichissement illicite et à l’impunité dont jouissaient une minorité de privilégiés. ” Kokadjè ” ou ” laver jusqu’à la propreté ” était l’un des slogans des manifestations. Qu’en est-il aujourd’hui? Ils attendaient du changement survenu la création d’emplois afin que les revenus ainsi acquis leur permettent de contribuer à l’éducation de leurs enfants, d’accéder aux soins de santé, au logement et à l’eau potable. Gérer de manière transparente et responsable, les sommes qui ont été injectées dans l’économie malienne depuis l’avènement de la Troisième République aurait, dans une large mesure, atténué le dénuement matériel, la faim, la maladie et l’envie d’émigrer. Malheureusement pour le peuple malien, les finances publiques constituent le butin dont la convoitise est au cœur du jeu politique. Le choix ou la répartition des postes ministériels, entre les partis au sein du gouvernement , donne lieu à des débats houleux et souvent explosifs, précisément parce que la conquête du pouvoir, au lieu d’être motivée par un idéal de société, rime avec l’accès facile aux deniers publics. Aucun(e) Malien(ne) ne se trompe plus sur la marchandisation de la vie politique et du système judiciaire. La Banque mondiale qui fait partie du problème dans la mesure où elle prêche le tout-marché souligne ce qui suit : ” … La corruption au Mali est systémique et pernicieuse en raison du système de clientélisme politique, qui fait que les postes officiels sont attribués à ceux qui produisent des rentes pour leur patron, pour le parti politique ou pour eux-mêmes. Les carences des systèmes de contrôle permettent aux agents de l’Etat de voler des biens et des fonds, ou de monnayer l’influence de l’Etat. ” Démocratie, Etat de droit, lutte contre la pauvreté sont visiblement des vœux pieux d’autant plus que l’enrichissement illicite demeure impunie: Bien que la loi prévoie des sanctions, les représentants de la Banque ont eu connaissance de cas où la malversation n’a pas été sanctionnée. Les rapports du Contrôle général d’Etat citaient des actes illicites qui n’ont jamais été punis, bien que les rapports aient été remis à la présidence et transmis aux ministères pour qu’ils y donnent la suite voulue…”La corruption est, en fait inhérente au modèle économique dominant qui nous est imposé par les puissants de ce monde. ” Entrez dans le marché et enrichissez-vous individuellement “, semblent avoir compris les Malien(ne)s et plus précisément le monde des affaires et de la politique qui sont liés.

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