Soumaila Cissé à propos d’une sortie de crise : “Nous rejetons la main tendue d’IBK, car il a passé le poing fermé à quelqu’un d’autre…”

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Soumaila Cissé lors de la conférence nationale

Pour une sortie de crise, le chef de file de l’opposition républicaine veut directement discuter avec le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita et non avec son Premier ministre. Selon Soumaila Cissé, IBK n’est pas encore prêt pour un dialogue, une discussion vraie et sincère avec les opposants.

Pour la recherche d’une sortie de crise politique au Mali, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a dépêché, le vendredi dernier, une forte délégation des leaders religieux et les familles fondatrices de Bamako auprès du chef de file de l’opposition. La rencontre a regroupé d’une part Soumaila Cissé et plusieurs membres de l’opposition et d’autre part le cardinal Joseph-Jean Zerbo et les représentants des familles fondatrices de Bamako.

A la suite d’un huis-clos de deux heures, le porte-parole des médiateurs, le cardinal Joseph-Jean Zerbo, a déclaré qu’ils sont venus à la demande du président IBK pour renouer le dialogue entre le pouvoir et l’opposition.

Du côté de l’opposition, on estime que la main tendue du président IBK n’est pas sincère. L’opposition reproche au président de fuir ses responsabilités en désignant son Premier ministre pour gérer une crise aussi profonde.

“Je tiens à remercier les chefs traditionnels et les religieux pour leur démarche et leur engagement pour trouver une solution à la crise que nous traversons depuis un moment. A mon avis, IBK n’est pas encore prêt pour une discussion sur la question. Il préfère laisser son Premier ministre discuter avec nous. Certains d’entre nous ont déjà parlé avec le Premier ministre, mais sa réponse a été une réponse sécuritaire. Je crois que c’est difficile, il s’est disqualifié pour cela”, a déclaré Soumaïla Cissé.

Cependant, le chef de file de l’opposition s’est dit prêt à tous les sacrifices pour un dialogue vrai et sincère pour mettre fin à cette crise qui n’a que trop durée : “Nous allons évaluer la situation ensemble pour donner notre position à la médiation. Nous avons toujours été demandeurs de dialogue, mais d’un dialogue vrai, sincère. Nous nous sommes manifestés par des marches. Depuis cinq ans, nous marchons sans aucune violence. Chaque fois qu’il y a eu violence que ça soit en juin, en novembre et tout dernièrement cela est dû au comportement des autorités. On ne peut pas nous blâmer pour ça”.

A en croire Soumaila Cissé, pour dialoguer avec quelqu’un, il faut que cette personne soit une personne de paix et un non violent, une personne qui respecte aussi les hommes et les femmes qui sont en face. “Nous sommes tous des Maliens, nous avons tous des enfants, des femmes et des sœurs, je crois qu’il n’est pas bon que la violence s’invite dans le débat au Mali. C’est ce que nous regrettons aujourd’hui. Mais nous allons évaluer la proposition des médiateurs. Mais pour mon sentiment profond, IBK n’est pas prêt pour un dialogue, une discussion vraie et sincère. Il lui semble que tout va bien au Mali. Mais je pense qu’il se trompe très sincèrement car il n’a pas toutes les  informations, il devrait y réfléchir encore. Nous rejetons la main tendue d’IBK,  car il a passé le poing fermé à quelqu’un d’autre…”

Pour une sortie de crise politique, la balle est désormais dans le camp d’IBK. Notons qu’au cours de la rencontre entre l’opposition et les leaders religieux et chefs coutumiers, il n’a pas été question d’annulation du meeting ou de marche.

Y. Doumbia

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2 COMMENTAIRES

  1. L’état qui doit porte plainte contre ce corrupteur les gens comme lui n’avance pas le pays 100 millions il doit expliquer devant le juge .

  2. Ahhh Soumy le voleur!!!!On sait que c’est de la gestion consensuelle que tu aspire. Le président IBK ne fera jamais cela. Il faut continuer donc dans ta politique de chaos. Comme le président IBK l’a dit, soumy voleur va prendre feu s’il persévère à vouloir mettre le feu dans ce pays. Pas de gestion consensuelle hier pas de gestion consensuelle aujourd’hui et certainement pas de gestion consensuelle demain.

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