Le Soudan (Mali) indépendant a déjà 54 ans : Qui a fait quoi ?

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Le Soudan (Mali) indépendant a déjà 54 ans
Chahana Takiou, dirpub “22 septembre”

1960-2014, le Mali indépendant a 54 ans. Il vit les moments les plus tristes de son histoire contemporaine en raison des menaces qui pèsent sur l’unité nationale. Les errements du passé, les atermoiements des uns et des autres, le déficit de patriotisme, ont conduit le Mali dans la crise actuelle. Notre pays a connu trois Républiques et six chefs d’Etat. C’est bien la troisième République qui a laissé la situation pourrir, avec l’avènement d’ATT II au pouvoir, qui a laissé un certain Amadou Aya Sanogo enfoncé le Mali dans la crise sans précèdent. Mais, l’Etat étant une continuité, il revient à l’actuel chef de l’Etat, IBK, d’assumer toute sa responsabilité et d’éviter la partition du pays.

 

 

IBK : l’homme de l’espoir

Il est difficile de tirer le bilan d’IBK, après une année de gestion, survenue dans des conditions inédites. Ce qui est sûr, c’est qu’IBK est un grand patriote. Il aime son pays et son peuple, riches d’une mosaïque de culture, d’histoire et de ce qu’il appelle l’humanisme soudanien. Comme référence politique, il cite à chaque occasion le père de l’indépendance du Mali, Modibo Keïta. Au cours de sa récente visite en Chine, il a eu une pensée pieuse envers lui. L’an un d’IBK a permis de conforter les institutions de la République, ébranlée par les douloureux évènements de 2012 : occupation du pays, soutenue par un putsch. L’an deux s’annoncent très promoteur avec les investissements de près de six mille milliards annoncés. Cependant, les douze mois passés à la tête du pays ont été assombri par la polémique autour de l’achat de l’avion présidentiel et le marché d’armement passé de gré à gré.

 

 

Dioncounda : Mission accomplie

Son prédécesseur, Dioncounda Traoré, surveillé par le putsch Sanogo, a bien géré la transition, dans un délai raisonnable, malgré les soubresauts, les complots, les intimidations, l’agression dont il a été victime. Il était donné pour mort. Mais, l’enfant béni de Nara a survécu. Avec intelligence, patience, persévérance, il a dompté Sanogo et son équipe, qui finalement ne juraient que par lui. Il a réussi les deux missions essentielles de la transition, à savoir, le retour à l’ordre constitutionnel normal et à la tenue de la présidentielle. Qu’il en soit vivement félicité.

 

 

ATT: des réalisations palpables anéanties par la mauvaise gestion du nord

Avec l’avènement d’ATT II au pouvoir en 2002, la troisième République, celle de la démocratie, renvoie un candidat indépendant à Koulouba. Pour la première fois, cet homme d’Etat, qui ne veut faire de mal à personne, parvient à réunir autour d’une même table les frères ennemis de l’ADEMA, du RPM et de l’URD. Tous sont invités à savourer le gâteau gouvernemental. Ils répondent présents, et tant mieux pour la démocratie malienne sans opposition. ATT a pris le pouvoir dans un contexte international très difficile, avec la montée vertigineuse du baril du pétrole et la guerre en Côte d’Ivoire, pays par lequel la plus grande quantité des marchandises maliennes transite. Conséquence: l’Etat était obligé de perdre des recettes au niveau du cordon douanier avec des exonérations sur les hydrocarbures, afin de les rendre accessibles aux consommateurs.

 

 

Parmi les réalisations d’ATT, ce qui crève l’œil c’est bien les logements sociaux à Bamako et à l’intérieur du pays. C’est une œuvre utile de solidarité nationale, qui soulage les moins nantis. ATT, c’est également la construction d’hôpitaux à Bamako, Mopti, Sikasso. C’est aussi la réalisation de ponts: Wabaria à Gao, troisième pont à Bamako, des petits ponts dans presque tous les cercles et certains villages du Mali. ATT, ce sont les échangeurs au niveau du Rond-point de la Colombe à Bamako, ce sont cinq kilomètres de routes bitumées dans chacune des capitales régionales.

 

 

Le président ATT a beaucoup œuvré pour le désenclavement extérieur du pays, avec les routes Ansongo-Niger, Kayes-Dakar, Bamako-Conakry, Bamako-Mauritanie, etc. Il a également relancé la recherche pétrolière, dont les résultats attendus permettent d’être optimistes. Il s’est présenté comme un homme de paix, de dialogue, dans le conflit du Nord.

Une attitude que nous avions qualifié à l’époque de laxiste, pour la bonne raison qu’on tuait tous les jours des Maliens et qu’ATT, au lieu d’agir, continuait de tendre sa main aux assassins.

 

La grande faiblesse du régime d’ATT, c’est bien le manque de fermeté à l’endroit des hors la loi. Si la situation a perduré au Nord, c’est parce que l’Etat a adopté une attitude de faiblesse. Celle-ci nous a conduits aux événements de 2012 : occupation du pays, aggravée par un putsch. Toutes les réalisations d’ATT ont été anéanties par sa mauvaise gestion de la question du nord.

 

La plus grande maladresse du pouvoir ATT, c’est d’avoir arrêté un journaliste, un enseignant et quatre directeurs de publication (Samby Touré, Hamèye Cissé, Alexis Kalambris, Birama Fall) dans la désormais affaire de la “Maitresse du président de la République”. Un article banal qui serait passé inaperçu, si les sbires du régime n’avaient pas mis le grappin sur son auteur. Plus jamais ça!

 

 

Alpha: le démocrate

La troisième République naquit à la faveur de la chute du régime dictatorial de Moussa Traoré et de l’instauration du multipartisme intégral, consacré par la Constitution du 25 février 1992, adoptée par le peuple malien.

 

C’est bien ce cadre nouveau qui a inspiré le président Alpha Ouma Konaré et continue d’en faire autant pour Amadou Toumani Touré, tous deux démocrates convaincus, qui ont activement pris part à cette révolution.

 

L’histoire contemporaine de notre pays retiendra que c’est sous le président Konaré que l’Etat moderne du Mali a vu le jour, avec la mise en place des institutions démocratiques prévues par la Constitution, à l’exception de la Haute Cour de Justice, installée il y a peu par le régime d’IBK. Il s’agit, en plus du président de la République, du Gouvernement, de l’Assemblée Nationale, de la Cour Suprême, de la Cour Constitutionnelle, du Haut Conseil des Collectivités Territoriales, du Conseil Economique, Social et Culturel.

 

La première tâche du président Konaré à la tête du Mali a été la consolidation de la démocratie, à travers un gouvernement de “large ouverture” et une “gestion concertée du pouvoir” avec les partis signataires du pacte républicain (PSPR): l’ADEMA-PASJ, l’US-RDA, le PDP, le RDT et certaines formations politiques lilliputiennes. C’était entre 1992 et 1996.

Mais le régime d’alors a eu maille à partir avec la puissante AEEM, qui perturbait les cours, dictait sa loi, cassait et brûlait tout sur son passage. Sans oublier l’affaire du Trésor, qui a éclaboussé un ministre d’alors, l’affaire de la tontine Bâ Diallo et le crépitement des armes dans les régions du Nord. C’est dans cette atmosphère douloureuse que le président Konaré a débuté l’exercice du pouvoir. Durant son premier mandat, il jouait au pompier et est parvenu, à partir de 1994 avec l’avènement d’IBK à la Primature, à mettre fin à la chienlit et à l’irrédentiste rébellion arabo-berbère qui a endeuillé le Mali. Alors commencent les grandes œuvres de construction nationale, avec la modernisation de la capitale, dotée de routes bitumées, d’échangeurs, de monuments importants tant pour l’histoire et l’anthropologie que pour l’esthétique, c’est-à-dire l’embellissement de la ville.

 

Le président Konaré a réhabilité également toutes les grandes figures politiques et historiques du Mali, ainsi que tous les enseignants qui ont contribué au développement de l’école. Un mémorial a été construit pour Modibo Kéïta, des lycées portent le nom de Fily Dabo Sissoko et de Hammadoun Dicko. Plusieurs autres portent le nom des héros de notre histoire, comme Soundiata Keïta, Soumangourou Kanté, Soni Ali Ber…

 

Le désenclavement interne et externe a également été amorcé, avec de nombreuses études et la recherche des bailleurs pour leur concrétisation. Des projets de développement, comme le barrage de Taoussa, qui existaient depuis longtemps, ont connu des avancées sous Alpha Oumar Konaré. Les aménagements hydro-agricoles se sont intensifiés dans la région de Tombouctou, à l’Office du Niger et dans la région de Mopti.

 

Pour la première fois, le Mali a abrité la Coupe d’Afrique des Nations, en 2002. Ce fut une grande fête, transformée en projet de développement dans les régions qui ont abrité une poule. Le Nord du Mali en a été exclu. Les promesses faites par Alpha à cette jeunesse ne se sont pas toujours concrétisées, même au nom de la continuité de l’Etat.

 

Il faut relever que le régime d’Alpha Oumar Konaré a construit plus d’écoles et de salles de classes que les deux régimes précédents réunis. C’est lui qui a créé, en 1996, l’Université du Mali, sur “l’existant”. Pour autant, l’école a été le talon d’Achille du régime, avec la baisse des niveaux des apprenants, le manque d’enseignants, la double vacation, la double division, le recrutement de maçons, de menuisiers, aide-comptables, électriciens, etc. (niveau CAP) comme enseignants. Certains sans diplôme! Cette situation a complètement dégradé l’éducation et le niveau d’étude a logiquement baissé.

 

Une autre zone d’ombre du régime, c’est l’arrestation, en 1997, des leaders de l’opposition radicale, le Collectif des partis politiques de l’opposition (COPPO), suite à la débâcle électorale du 13 avril. Des doyens comme Seydou Badian Kouyaté, feu Almamy Sylla et d’autres plus jeunes, notamment Me Tall, Choguel Maïga, feu Mohamed Lamine Traoré, ont connu les geôles du régime Konaré. Il fallait peut-être le faire, au nom de la raison d’Etat.

 

 

Moussa Traoré: Le dictateur

Une page de l’histoire de notre pays est ainsi tournée, avec l’instauration d’un régime d’exception par le Comité militaire de libération nationale (CMLN), avec un fonctionnement collégial: Moussa Traoré, Tiécoro Bagayogo, Kissima Doukara, Karim Dembelé, Missa Koné, Malick Diallo, Mamadou Sanogo, Yoro Diakité, Filifing Sissoko, Youssouf Traoré, Joseph Mara, Charles Samba Sissoko, Amadou Baba Diarra, Mamadou Cissoko…

 

 

Ces militaires, qui avaient promis le retour à un ordre constitutionnel normal, ont vite fait de prendre goût au pouvoir. Durant dix ans (1968-1978), ce fut la grande terreur, la confiscation de toutes les libertés. Et, surtout, l’incompétence des militaires à poursuivre le développement et l’industrialisation du pays, amorcés sous le régime précédent.

Avec l’éviction de Yoro Diakité de son poste de 1er vice-président du Comité et du chef du gouvernement et celle de Youssouf Traoré plus tard du ministère de l’Education, la déstabilisation du CMLN commence et les guerres intestines prennent le dessus sur le réalisme politique. C’est dans cette atmosphère que des tracts ont circulé. Ils dénonçaient les ministres commerçants et les châteaux de la sécheresse. Résultat, Oumar Ly, Ibrahima Ly, Bakary Konimba Traoré, Sadibou Cissé, Cyr Mathieu Samaké, Adama Samassékou, etc. sont arrêtés et dispersés dans les différentes prisons du pays. Le régime policier du CMLN est allé jusqu’à arrêter le sociologue Kary Dembelé pour avoir “injurié le Comité militaire pendant un de ses cours à l’ENSUP et critiqué l’épouse d’un militaire” qui était étudiante dans cette école. De même, Victor Sy avait été arrêté pour avoir “insulté” et traité le Comité militaire “d’incapable”.

 

A l’époque, le vécu est ainsi résumé: “Si l’on est pas content du Comité militaire, on doit quitter le pays… et, si l’on y reste, on ne doit surtout pas le critiquer”. Voilà comment le pays était tenu par les militaires. Et c’est bien dans ce contexte que la grève de l’Union nationale des élèves du Mali (UNEEM), dirigée par Abdoul Karim Camara dit Cabral, à qui Tiébilé Dramé avait remis le flambeau de la lutte, éclata en 1980.

 

 

Les conséquences de l’irruption des militaires sur la scène politique furent désastreuses, avec des arrestations multiples dans leurs rangs de soldats soupçonnés, à tort ou à raison, de fomenter un coup d’Etat, aussi bien que dans ceux des civils, accusés “d’insulter ou de critiquer le régime”. Les prisons de Taoudénit, Kidal, Inakounder, Andéraboukane et autres ont accueilli plusieurs personnalités. Certaines d’entre elles y ont perdu la vie (Ybrahima Ly, Cabral, etc.) et d’autres ont retrouvé miraculeusement la liberté (Bakary Pionnier, Tiébilé Dramé, Dioncounda Traoré, Victor Sy…) Au cours de cette période sombre de l’histoire de notre pays, nombreux sont les dignes fils du pays qui se sont exilés à Dakar, en France, en Côte d’Ivoire, en Guinée…

 

 

Mais une ère nouvelle s’était ouverte, avec l’arrestation en février 1978 de la bande de Tiécoro Bagayogo, suivie de la création de l’Union démocratique du peuple malien (UDPM). L’espoir était donc permis, avec ce parti unique constitutionnel. La gestion politique change à partir de là. Plusieurs détenus politiques recouvrent progressivement la liberté, notamment feu Mamadou Gologo El Béchir (ancien ministre) et feu Mahamane Alassane Haïdara (ancien président de l’Assemblée nationale). Plusieurs autres cadres de l’US-RDA libérés seront administrativement réhabilités.

 

Des hommes crédibles, à l’image d’Alpha Oumar Konaré, militant du parti clandestin PMT, avaient même adhéré à l’UDPM, ce qui a permis à Alpha de décrocher le portefeuille du ministère de la Jeunesse, des Sports, des Arts et de la Culture dans les années 78-80. On met à son actif la création de l’Union nationale des jeunes du Mali (UNJM), affiliée à l’UDPM. C’est elle qui finira par phagocyter l’UNEEEM de Cabral. La participation de Konaré au gouvernement de Moussa Traoré est jusqu’à aujourd’hui mal comprise par certains. Ce qui est sûr, c’est que des cadres du PMT, dirigé par feu Abdrahamane Baba Touré, ont infiltré les structures de l’UDPM et les institutions de la République. C’est ainsi que l’ancien ministre Ousmane Sy a siégé dans la Commission décentralisation du Bureau Exécutif Central (BEC) de l’UDPM, piloté alors par Bouillé Siby de Nioro du Sahel, décédé il y a trois ans. De même, Soumeylou Boubèye Maïga, l’un des leaders les plus légitimes du Mouvement

démocratique, était membre du Conseil Economique, Social et culturel, présidé par le Général Amadou Baba Diarra. Ce n’est pas tout, feu Boubacar Sada Sy, l’un des bailleurs de fonds du PMT, dirigeait la CMDT, fleuron de notre économie. Même N’Golo Traoré, le dernier ministre des Affaires Etrangères du régime UDPM était étiqueté PMT. Contrairement au PRMD de feu Mamadou Lamine Traoré, l’une des composantes de l’ADEMA-Association, la formation politique clandestine de feu Abdrahamane Baba Touré a collaboré, d’une manière ou d’une autre, avec l’UDPM de Moussa Traoré.

 

 

Mais ce dernier refusa systématiquement l’ouverture démocratique et défendit la “démocratie à l’intérieur du parti”. Son régime se consolidait et marquait des points à l’extérieur, où il était présenté comme un homme de dialogue, de paix, un homme pragmatique et modéré, un homme efficace et discret. Ce qui lui a valu de diriger l’OUA de 1988 à 1989. Au cours de son mandat, il s’était battu farouchement contre l’apartheid et avait plaidé en faveur de l’indépendance de la Mozambique et de la Namibie. Le Mali, à travers lui, avait apporté son concours aux mouvements de libération nationale. La diplomatie d’alors, avec feu Aliou Blondin M’Baye était active, engagée et compétente.

 

Auparavant, Moussa Traoré avait participé à la création de la CEDEAO, avec son homologue Moussa Yacouba Gowon du Nigéria, qui s’est déplacé à Bamako en février 1973 pour la signature du protocole d’accord entre nos deux pays créant cette organisation. De même, le Liptako-Gourma, l’OMVS, le CILSS ont été portés sur les fonts baptismaux avec la collaboration effective de Moussa Traoré.

 

Son régime a également fait des réalisations: l’ITEMA, la cimenterie de Diamou, l’Industrie malienne de cyclomoteurs, la CMDT, l’Ecole de Médecine et de la Pharmacie et l’ECICA (toutes ont vu le jour en 1970). S’y ajoutent l’aéroport international de Bamako-Sénou (1975), la SEPAMA de Kita (1976), le barrage de Selingué (1982), celui de Manantali (1989), le Palais de la culture, l’UMPP et la télévision nationale (les trois en 1983), la route Sévaré-Gao (mai 1987), le Pont Fadh (1989), le Palais des congrès (1990). Sans compter les recherches minières, lancées entre 1970 et 1980 avec la SOGEMORK, ce qui a permis, au nom de la continuité de l’Etat, aux sociétés minières de s’installer dans notre pays. Il y a également des aménagements hydro-agricoles à l’Office du Niger, à Mopti et à Diré.

 

Mais, face au refus du président Moussa Traoré d’accepter l’ouverture démocratique réclamée par les associations politiques et les doléances de l’Association des Elèves et Etudiants du Mali (AEEM), le régime s’affaisse. Conséquence: les évènements de mars 1991, qui ont occasionné la mort de 610 élèves et étudiants et des centaines de blessés, précipitèrent sa chute.

 

Renversé par un coup d’Etat le 26 mars de la même année, Moussa Traoré sera condamné doublement à mort lors des procès “crimes de sang” et “crimes économiques” (les peines furent ensuite commuées en détention à perpétuité). Il est actuellement en liberté, pour avoir été gracié par le président Alpha Oumar Konaré en 2002.

Comme, on le voit, le tort causé au peuple malien par le régime CMLN-UDPM a anéanti tout ce que Moussa Traoré avait fait en termes de réalisations. Mais, au nom de la vérité historique, il faut le reconnaitre et le dire.

 

 

Modibo Kéïta : un grand patriote

Enfin, le père fondateur de la nation, Modibo Keïta, le meilleur de tous. En effet, le Secrétaire général d’alors de l’Union soudanaise RDA, Modibo Kéïta a proclamé l’indépendance de la République Soudanaise, appelée Mali, le jeudi 22 septembre 1960, au cours du Congrès extraordinaire de cette formation politique, tenu au Collège technique de Bamako, suite aux malheureux et douloureux évènements d’août 1960, qui consacrèrent l’éclatement de la Fédération du Mali, regroupant le Sénégal et le Soudan.

 

 

Depuis, beaucoup d’eaux ont coulé sous les ponts. Le Mali a changé et a vécu des soubresauts, disons des hauts et des bas. C’est ainsi que le pays a été dirigé par six Présidents et a connu trois Républiques: le Mali socialiste de Modibo Kéïta, dictatorial de Moussa Traoré et démocratique d’Alpha Oumar Konaré et d’Amadou Toumani Touré. Et, une transition (une parenthèse) dirigée par Dioncounda Traoré, sous l’œil perturbateur d’un certain Capitaine, pardon Général, Amadou Aya Sanogo.

 

 

Chacune des Républiques a fait des grandes réalisations, commis des erreurs, considérées comme des déficiences. Mais, globalement, les attentes des Maliennes et des Maliens ne sont toujours pas comblées. Le Mali demeure toujours un vaste chantier propice aux investissements, à l’amélioration des conditions de vie et de travail des populations.

Incontestablement, le père de la nation, Modibo Kéïta, était un grand patriote, un panafricaniste convaincu, un homme charismatique, honnête, courageux, travailleur, un “agitateur de haute classe à surveiller de près” selon le colonisateur.

 

 

Il incarnait la fierté et la dignité du peuple malien et des peuples africains. Son régime socialiste était confronté, au lendemain de l’indépendance du Mali, pardon du Soudan, à de dures épreuves, en raison de l’arrêt de la liaison Dakar – Niger. Le circuit commercial, le ravitaillement du Mali, qui n’a aucun débouché sur la mer, furent ainsi interrompus. Il fallut trouver des solutions de rechange pour désenclaver le Mali. C’est dans cette dynamique que furent créées 34 sociétés d’Etat et des sociétés mixtes: La Banque de la République du Mali (BRM), la Banque malienne de crédits et de dépôts (BMCD), la Société malienne d’importation et d’exportation (SOMIEX), la Société nationale d’entreprise et de travaux publics (SONETRA), les Ateliers et chantiers du Mali (ACM, regroupant la Compagnie de navigation, l’huilerie de Koulikoro et les ateliers de Markala), l’Energie du Mali (EDM), l’Office des céréales, fruits et légumes (transformé en OPAM), l’Office du Niger (ON), la Société nationale pour l’exploitation des abattoirs et annexes (SONEA), la Société des conserves du Mali (SOCOMA) à Baguineda, la Société des briqueteries du Mali, la Société d’Equipement du Mali (SEMA), la Société nationale de recherche et d’exploitation des ressources minières (SONAREM), Air Mali, la Régie de chemin de fer du Mali (RCFM), la Régie des transports du Mali (RTM), les Transports urbains du Mali (TUB), l’Office des postes et télécommunications du Mali (OPT), la Pharmacie populaire du Mali (PPM), la Librairie populaire du Mali (PPM), les Editions populaires et l’imprimerie Kassé Kéïta, l’Imprimerie nationale du Mali à Koulouba, la Société nationale des hôtelleries du Mali, l’Office malien du tourisme, l’Office cinématographique national du Mali (OCINAM), l’Union nationale des coopératives (UNICOOP), la Société de crédit agricole et d’équipement rural (SCAER), la Société de constructions radioélectriques (SOCORAM), la Société nationale des tabacs et allumettes (SONATAM), la Société des tanneries maliennes (TAMALI), l’Entreprise malienne du bois (EMAB), la Compagnie malienne des textiles (COMATEX), la Société des cimenteries du Mali (SOCIMA) et l’usine céramique de Djikoroni. S’y ajoutent des entreprises à vocation sociale: la Caisse nationale d’assurance et de réassurance (CNAR) et l’Institut national de prévoyance sociale (INPS), etc.

 

 

Sur le plan politique et diplomatique, le régime de Modibo Kéïta a fortement condamné la “trahison des dirigeants sénégalais, qui ont proclamé l’indépendance de la République du Sénégal en reniant leur serment du 17 janvier 1959, en violation de la Constitution fédérale ne reconnaissant pas le droit de sécession“. Pour la petite histoire, tout le monde sait que ce sont les Français qui ont inspiré, préparé, déclenché et soutenu la sécession du Sénégal, en violation des accords franco-maliens.

 

 

En outre, Modibo Kéïta avait établi une politique de paix dans le monde et particulièrement en Afrique, où il a condamné toutes les guerres impérialistes et soutenu les peuples qui se battaient pour leur indépendance. C’est ainsi qu’il s’est battu pour la cessation des hostilités en Algérie. Le Mali a même servi de base arrière pour Alger. L’actuel président Abdelaziz Boutéflika était basé à Gao (Nord-Est du Mali) où il collectait des armes pour les acheminer vers son pays. Le Mali de Modibo Kéïta a fortement contribué à la libération de l’Algérie, qui accéda finalement à l’indépendance en 1962.

 

 

Cependant, le régime de Modibo Kéïta, n’a pas fait que du bien. En effet, on lui reproche d’avoir assassiné le trio Fily Dabo Sissoko, Hamadoun Dicko et Kassoum Touré. Les deux premiers sont du PSP, un vieux parti rival de l’US-RDA. Ils ont été accusés d’intelligence avec la France (ce qui constituait la pire infamie de l’époque). Ils furent donc arrêtés, jugés et condamnés à mort par un tribunal populaire, présidé par Diarra H. Dans cette mouvance, des barons de l’US-RDA qui s’était embourgeoisés ont également était mis à l’écart. A cela s’ajoutent les exactions de la Milice qui réduisait considérablement les espaces de liberté, si bien que, souvent, des membres d’une même famille ne se faisaient pas confiance.

L’avènement du franc malien (mis en circulation en juillet 1962), garanti plus tard par le Trésor français, et consécutif à la signature des accords monétaires de 1967, a provoqué un grand mécontentement, tant cela jurait avec les discours du régime sur le néocolonialisme français. Avec la création du Comité national de défense de la révolution(CNDR), le 22 août 1967, la fracture sociale s’est élargie et le mécontentement a grandi au sein de l’appareil politique de l’US – RDA, parce que l’Assemblée nationale venait d’être dissoute. Conséquence: Modibo Kéïta est proclamé par la jeunesse “guide unique”.

 

 

Voilà des germes semés par le père fondateur de la Nation qui ont servi de prétexte à un groupe d’officiers de l’armée nationale, avec à leur tête le Capitaine Moussa Traoré, pour mettre fin, le 19 novembre 1968, à la première République. Soulignons que Modibo Kéïta, né en 1936, est décédé en prison le 16 mai 1977. Les circonstances de son assassinat restent toujours ambigües malgré quelques indications sur sa mort contenues dans le livre du capitaine Soungalo Samaké (l’un des putschistes et surtout le geôlier de Modibo Kéïta), intitulé “Ma vie de soldat”, publié par Librairie Traoré, la Ruche à livres (2007).

 

Chahana TAKIOU

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12 COMMENTAIRES

  1. Nous disons et rappelons le Mali actuel fut la terre de grands empires et royaumes avec des empereurs et rois de renommée mondiale telsAboubakri II ou Mansa Bakary Kancou Moussa Soundiata Keïta Biton Coulibaly Tiéba Traoré Bebemba Traoré Askia Mohamed Sonni Aliber Sekou Amadou Monzon Diarra Soumaoro Kanté Samory Touré etc qui étaient des dirigeants fiers honnêtes qui avaient un amour profond pour leurs empires et royaumes

    Nous disons et rappelons ces empires et royautés étaient bien organisés bien structurés Il faisait bon y vivre La cupidité la corruption l’enrichissement illicite le mensonge la «bouffe» des deniers publics étaient inconnus Les armées étaient constitutées de guerriers et guerrières venus par vocation intrépides courageux qui n’avaient pas peur de mourir pour défendre l’empire le royaume et ils mettaient hors d’état de nuire les traites les collabos sans aucun état d’âme

    Nous disons et rappelons les religieux les lettrés les fonctionnaires de l’empire du royaume les populations étaient des personnes fiers honnêtes ayant un amour profond pour leur empire ou leur royaume Ansi les Universités de Djéné Tombouctou étaient de renommée mondiale

    Nous disons et rappelons les populations et leurs empereurs et rois par leur travail honnête et leur amour profond ont su régénérer des richesses

    Ainsi Mansa Bakary ou Aboubakri II à la tête d’1flotte de 2000 bateaux sortis de son chantier naval va découvrir les Amériques plus de 100 ans avant Christophe Colomb la culture mexicaine est fortement imprégnée de cette présence le culte de Nama Tigui est le même que le culte du Amanteca mexicain la divinité mexicaine Quetzalcoati represente 1noir vêtu de blanc etc

    Ainsi Kancou Moussa organisa 1pelérinage à la Mecque jamais égalé depuis que l’Humain est sur cette terre Il fit son pèlerinage accompagné de 60000 maliens de l’époque 1200 esclaves tous porteurs de bâton d’or 80 dromadaires chargés de 50 et 300 livres d’or Et partout il passait il venait en aide aux pauvres et construisait 1mosquée tous les Vendredi là il se trouvait Par ailleurs il est le plus riche de tout le temps depuis que l’humain est sur cette terre avec 1fortune estimé à 400 milliards de dollars

    Nous disons et rappelons les lettrés « non mutés » et intellectuels maliens politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux des indépendances étaient aussi des personnes fiers honnêtes ayant 1amour profond pour leur Mali Ils voyaient leur Mali comme 1étendue de terre avec ses richesses habitée par des humains qu’il faut mettre en valeur Ainsi l’enseignement la santé l’armée l’administration etc étaient de qualité Les maliens et maliennes fiers honnêtes de ce temps là y rentraient par vocation Il existait partout l’égalité des chances Les meilleurs étaient toujours récompensés La corruption la cupidité la corruption le mensonge la « bouffe » des deniers publics étaient inconnus Ils ont entrepris de grands travaux

    Nous disons et rappelons l’armée étaient constituée de soldats venus par vocation et les grades étaient donnés selon le mérite Ainsi l’armée malienne de cette époque a mâté toutes les rebellions et a mis hors d’état de nuire sans aucun d’âme tous les collabos de l’ennemi La sécurité régnait partout

    Nous disons et rappelons ainsi aux indépendances le Mali l’armée malienne les maliens et maliennes étaient respectés partout à travers le monde Aucun soit disant ami ennemi les « Autres » du Mali aucune organisation des soit disant amis ennemis les « Autres » du Mali ne pouvaient dicter et imposer quoi ce soit au Mali et au peuple malien

    Nous disons rapelons et insitons vint alors le Mali des mutants lettrés politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux usurpateurs sans vergognes du titre « d’intellectuels » de Moussa Traoré à IBK en passant par Alpha ATT Dioncounda le Mali alors devint méconnaissable

    Nous disons et rappelons le Mali devint soumis clochardisé toujours entrain de quémander aux soit disant amis ennemis les « Autres » Le Mali devint humilié violé martyrisé gangréné par la « pourriture » de la corruption de la cupidité de l’injustice de l’iniquité de 2poids 2mesures dans 1démocratie dite « bananière des tropiques » Il devint « 1Gâteau-Pays succulent savoureux qui donne embonpoint» et réservé uniquement au président sa famille au clan aux « fidèles klébars et doungourous »

    Nous disons et rappelons ces lettrés mutants politiques maliens des différents exécutifs législatif partis politiques sociétés civiles Hommes en armes et religieux depuis Moussa Traoré à IBK en passant par Alpha ATT Dioncounda « enfants ingrats égoïstes cupides voleurs bouffeurs impénitents des deniers publics qui de par leur gestion primaire primitive du pouvoir héritage familiale clanique dans 1démocratie bananière des tropiques de l’impunité de l’injustice de l’iniquité reines ont

    1)affaibli l’armée malienne en gardant par devers sur eux les fonds alloués à la modernisation de l’armement
    par l’introduction dans l’armée de rebelles comme « cheval de Troie » qui ne font que rejoindre les ennemis du Mali au 1er coup de feu avec armes et tenues ou restent dans l’armée pour informer les ennemis des stratégies de l’armée ou qui font des replies stratégiques« bidon et foutaise» pour permettre aux ennemis d’occuper le terrain
    par la distribution de grades d’officiers « pépinières » aux membres de la famille du clan politique qui ne pensent qu’à « bouffer leur part du Gâteau-Mali succulent savoureux qui donne de l’embonpoint» et ne qui sont point prêts à mourir pour leur «Pays-Mali» et qui détalent tels des lapins au 1er coup de feu

    2)vendu cédé 1partie du nord du Mali aux faux islamistes narcotrafiquants d’Aqmi et consorts avec les faux accords en monnaie sonnante et trébuchante d’Alger

    2)renforcé la puissance de feu des ennemis en recevant les soldats de la garde de Kadhafi avec leurs armes pour 1reconquête du pouvoir par Kadhafi à partir du nord Mali et cela contre monnaie sonnante et trébuchante

    3)instauré et installé cette l’impunité au non d’1 soit disant réconciliation« “bidon et foutaise en réconciliation bidon et de foutaise» qui permet à 1individu ou 1groupe d’individus de quitter sa fonction dans l’administration ou dans l’armée de devenir 1rebelle et tuer violer voler handicaper à vie le citoyen lambda malien et revenir après reprendre tranquillement sa place avec souvent même 1promotion encouragé en cela par leurs soit disant amis ennemis les « Autres » qui au grand jamais ne feraient 1tel acte chez eux car dans les vraies démocraties on ne dialogue jamais avec les ennemis les collabos même fussent-ils des compatriotes qui ont tué violé handicapé des citoyens lambda ils sont traqués partout ils sont et mis hors d’état de nuire sans aucun d’âme aux fins que plus jamais il vient à l’idée d’1personne ou groupe de personnes à refaire de tels actes sur les populations

    4)accepté de part leur cupidité morbide et sous le « dicta » de leurs soit disant amis ennemis les « Autres » du Mali « l’autonomisation poussée à outrance bidon et de foutaise ou partition ou Kidalisation du Mali »

    Nous disons et rappelons ainsi le Mali est devenu à l’ère des mutants lettrés politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux usurpateurs sans vergognes du titre « d’intellectuel » le pays de convergence de tous les « vautours hyènes racailles » de la pire espèce Le Mali est devenu le « WC Public » de n’importe quelle racaille de n’importe quel voyou Le Mali est devenu le pays où n’importe qui n’importe quelle organisation n’importe quel soit disant ami ennemi les « Autres » impose son dicta de part leur cupidité morbide leur insouciance morbide leur laxisme morbide leur égoïste morbide à s’agripper tels des « Sangsues au Gâteau-Mali succulent savoureux qui donne de l’embonpoint »

    Nous disons et rappelons aux maliens et maliennes fiers honnêtes aimant leur Mali Moussa Traoré Alpha ATT Dioncounda IBK Soumaïla Modibo Django Mountaga Tiéblé Mara etc ne sont que les multiple faces du dé du lido malien tous responsables de la déliquescence de leur Mali

    Nous disons et rappelons pourtant leur pays le Mali croyait si bien faire en les envoyant dans les meilleures écoles et universités des « Autres » aux fins qu’ils soient travailleurs honnêtes qu’ils aient 1amour profond pour leur Mali partout où ils se trouvent qu’ils instaurent la démocratie vraie de justice d’égalité de tous les citoyens et citoyennes qu’ils se comportent d’égal à égal avec les « Autres » sans complexe pour la défense des intérêts du peuple malien dans cette compétition mondiale où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme et où n’il y a pas de place pour les faibles les naïfs les idiots les tarés les complexés les pleurnichards les cupides et les sentimentaux

    Nous disons rappelons et insistons « Mais que Non »

    Nous disons et rappelons aux maliens et maliennes fiers honnêtes aimant leur Mali à l’occasion du 54ème aniversaire de l’indépendance de leur Mali de tourner la page de ces lettrés mutants tous responsables de la déliquescence de leur Mali tel le Molosse qui ne peut jamais changer sa « déhontée façon de s’asseoir » les lettrés mutants maliens politiques députés maires sociétés civiles Hommes en armes religieux et leurs « fidèles doungourou et klébars » à l’image de leurs homologues africains usurpateurs sans vergognes du titre « d’intellectuels » ne peuvent jamais et ne pourront jamais changer leur « déhontée façon de s’asseoir » d’agir de se comporter L’habitude étant 1seconde nature qui revient toujours rapidement au galop Ils sont incapables et seront incapables de rentrer de façon efficace dans cette compétition mondiale économico politico militaire « impitoyable» où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme par les gouvernants

    Nous disons et rappelons également aux maliens et maliennes fiers honnêtes aimant leur Mali à l’occasion du 54ème aniversaire de l’indépendance de leur Mali il est grand temps pour eux de prendre en main le Mali Et tel indiqué dans leur hymne national « si l’ennemi découvre son front au-dedans ou au dehors debout sur les remparts nous sommes résolus de mourir notre combat sera unité Débout villes et campagnes Débout femmes vieux et jeunes pour la patrie en marche » aux fins que

    1)l’intégrité de leur Mali qui est péril ne soit pas 1réalité et ils doivent tous être tous au front de guerre pour le sauver et pour l’avènement d’1 Mali entier républicain

    2)le Mali soit 1vraie démocratie de justice d’égalité de laïcité de rigueur de discipline de la compétence de la compétitivité du travail bien fait de l’égalité des chances de la séparation et de l’indépendance des pouvoirs

    3)le Mali rentre de façon efficace et sorte vainqueur de cette compétition économico politico- militaire où tous les coups sont permis sans aucun état d’âme par les gouvernants pour le bonheur de leurs peuples et continents et où n’il y a pas de place pour les faibles les naïfs les idiots les tarés les complexés les pleurnichards les cupides et les sentimentaux

    4)le Mali soit aux vrais rendez-vous du donner et du recevoir et non du recevoir exclusif financier et de dons des soit disants amis ennemis les «Autres» du Mali dont sont si friands les lettrés mutants maliens usurpateurs sans vergogne du titre « d’intellectuels »

    Nous leur disons et rappelons et insistons sinon Dieu Le Tout Puissant Le Tout Misécordieux leur Mali multiséculaire multiculturel multiracial multiethnique multi religieux leur en voudront à jamais et pour toujours pour avoir été des complices tacites de la « déliquescence totale » de leur Mali

  2. Je dois reconnaitre que malgre quelques erreurs(d’ailleurs qui de nous est parfait?), cet article est l’un des plus informatif et impartial. C’est rare de voir des mentions de fautes commises sous le regime du Pere de la nation. Il ne sert a rien de troquer l’histoire. Tout individu ou toute societe humaine doit etre juge selon ses ses bienfaits et ses
    erreurs. Ne dit-on pas que le Tout Puissant lui-meme nous jugera tous selon actes en comparant nos peches et nos bienfaits? La jeune generation doit savoir ces choses ce qui est un devoir et une obligation de la vieille generation qui en a besoin aussii pour rappel. C’est a ce seul prix que nous tirerons des enseignements utiles pour batir une societe plus equitable en evitant de commettre les memes erreurs. Mais ce qui est vraiment inquietant au Mali c’est la DISPARUTION DE CE PATRIOTISME qui etait le sous basement de la politique de Modibo. RIEN NE DOIT ETRE AU DESSUS DE L’AMOUR DE LA PATRIE. METTONS L’INTERET GENERAL AVANT TOUT.

  3. Chahana,
    le diplomate chevronne du mali, s’appelle Alioune Blondin Beye et non Aliou Blondin M’Baye.

  4. Article assez objectif cependant il manque une verité sur la periode IBK. Les soldat et l’administration maliennes ontété ejectés d’une grande partie du nord encore. Arretez aussi un peu de parler des 6000 milliards d’investissement annoncés. Vous savez très bien que c’est du bluf. c’est de l’auto satisfaction mensongière. vous serez pris dans ce piege dans les années à venir (campagne 2018). En plus près de 5000 de ces milliards annonces concerne (a plus de 80%) deux autre pays le senegal et la guinée.Soyez donc moderés et n’embalez pas les maliens Car les Maliens n’oublient rien on vous demandera des comptes la dessus en 2018 pendant les campagnes.

  5. M.TAKIOU votre mémoire est bien sélective.Vous écrivez ceci:”…ATT II au pouvoir, qui a laissé un certain Amadou Aya Sanogo enfoncé le Mali dans la crise sans précèdent…”.Mon cher Ménaka-Tessalit et Haguel Hog avaient déjà été occupés sous ATT (suite aux replis tactiques de l’armée).Pourquoi tu ne parles pas de la multiplication du nombre de “milliardaires de la démocratie”(Soumi-Modibo…), et de généraux sans compagnie pour certains ..dans ces 20 ans de démocratie de “façades”?La situation a commencé à “pourrir” depuis qu’AOK a entamé la démilitarisation du nord au nom du pacte national sinon Modibo KEITA, GMT de même qu’IBK; Dionkis et SANOGO n’en sont pour rien dans l’affaire!Seuls AOK et ATT(qui a accepté des ex-combattants libyens par centaines sur le territoire) ont foutu notre pays dans ce gouffre.:wink:

    • Sambou=le=raciste, j’espere que tu sais que ton prince du jour IBK a tellement vole sous la democratie qu’il ne peut pas declarer ses biens comme president de la republique. Oui Sambou-le-raciste tu as une memoire tres selective.

    • M. ça pu (ou Sambpu) j’espère que vous rigolez quand vous dites que la démilitarisation du nord Mali à commencer sous AOK, je vous invite à revisiter l’accord de Tamanrasset.

      Voilà un Monsieur (Moussa Traoré) qui se dit Général et de surcroît Président de la République, qui pour sauver son pouvoir à Bamako à vendu le nord du pays quelle honte.

      😈 😈 😈 😈 😈

    • Koneke Tu a raison moribo est de 1915 et non 1936 il est de même année que une de mes grande sœur

  6. Un prince qui se prend d’affection pour l’objet de la haine générale et qui hait ceux qui sont aimés de tous, outre la nature même de l’homme. Confucius
    Et Confucius écrit encore : Si l’ordre est établi dans votre famille, votre femme et vos enfants seront heureux et satisfaits.
    Cher frère Takiou soyons honnêtes, IBK s’est prit d’affection pour l’objet de la haine et n’a pas établi l’ordre dans la famille Mali, sa famille, nous sommes malheureux et insatisfaits.
    Ne défendons l’indéfendable.
    Le Mali souffre il est aux bords de l’implosion.

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