Le renouvellement du bureau local, commune V, du conseil national de la jeunesse a eu lieu dimanche 13 novembre à Torokorobougou. C’est le candidat Sory Ibrahim Diarra qui est sorti vainqueur. Nous l’avons tendu notre micro afin de recueillir son impression et les grandes lignes de son programme.
« Mes impressions, il faut reconnaître que c’était difficile dans la mesure où le président sortant était candidat à sa propre succession. Au-delà de cela, il y avait beaucoup de candidats qui cherchaient le poste. La commune V est une commune pilote et tout le monde veut avoir la main mise, comme vous l’avez constaté aujourd’hui. Cette élection avait beaucoup d’enjeux. Depuis le premier toujours où nous avions décidé de chercher la commune, nous ne nous sommes pas assis un seul jour. Dieu merci, l‘objectif est atteint avec la victoire de notre camp et cette élection a tenu toutes ses promesses. Il faut remercier tout le monde surtout le président sortant et je pense qu’on pourra travailler ensemble dans les jours à venir », a-laisser entendre M. le nouveau Président.
Mandat au bénéfice de la rénovation
« Ce que nous envisageons. Le mandat, c’est trois ans et si Dieu nous donne la chance de vivre ça, notre équipe s’attèlera à relever beaucoup de défis dont je peux vous citer quelques-uns. Une partie importante de la jeunesse ne se retrouve pas dans le mouvement CNJ. Nous allons associer cette jeunesse, dans son ensemble, à tout ce que nous allons faire afin de contribuer à leur épanouissement. Nous pensons à la réinsertion, pas seulement des jeunes instruits, mais ceux qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école. On doit les aider à travers des activités professionnelles, les ateliers. Les former pour être valables sur le marché de l’emploi. Nous envisageons rendre le CNJ représentatif partout en commune V. Dans tous les quartiers, mettre en place des cellules et elles auront pour tâche, promouvoir des activités, en collaboration avec le bureau mère de la commune ; surtout des activités qui peuvent épanouir la jeunesse. Pour cela, chaque quartier a sa réalité, il faut en tenir compte. Nous songeons aussi à la réinsertion des prisonniers. Les jeunes qui ont eu la mal chance de vivre ce mauvais moment. Nous allons chercher les stratégies nécessaires pour les accompagner après avoir purgé leur peine.
Nous voulons travailler en concertation avec tout le monde. Les aînés, les jeunes du présent, nos jeunes frères aussi qui sont l’avenir de demain. Le CNJ est là pour toute la jeunesse et nous allons faire en sorte qu’elle retrouve son image d’antan dans la commune. Notre mandat est celui de la rénovation au bénéfice de toute la jeunesse’’, a-t-il conclu.
B.Yalkoué