Sortie de crise : Une feuille de route élaborée par la Coalition pour le Mali

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Face à l’impasse institutionnelle et territoriale que traverse le Mali aujourd’hui, le bureau exécutif de la Coalition pour le Mali a élaboré une feuille de route, qui a été présenté  hier à l’hôtel Salam. C’était à l’issu d’une conférence débat, avec thème Nord-Mali : Quelle mobilisation nationale pour quelles solutions de sortie de crise. Elle était  présidée par Gabouné Kéita, lequel avait à ses côtés Tiébilé Dramé, vice-président de ladite coalition.

 

La feuille de route élaborée par la Coalition pour le Mali a été présentée hier à l’hôtel Salam de Bamako. Ce plan de sortie de crise met au préalable une concertation et un dialogue plus larges à l’échelle nationale qui regroupera toutes les sensibilités des forces vives de la nation. Chose qui permettra de fédérer les initiatives afin de leurs mettre à la disposition des pouvoirs publics, aussi à toutes les communautés du Mali et internationale d’apporter une contribution positive à la résolution définitive du conflit armé au Nord-Mali.

 

Dans son menu figure aussi un cadre permanent de mobilisation des ressources, pour accompagner le Mali à recouvrer son intégrité territorial, et assurer une veille citoyenne, pour promouvoir les acquis démocratiques ; développer un projet de plaidoyer pour déconstruire  les idées reçues et les contres vérités sur la question du Nord-Mali ; d’initier et de proposer des actions concrètes pouvant aider les pouvoirs publics dans la prise de décision, concernant le retour de la paix et de la sécurité dans le pays et autres.

Selon les acteurs la mise en œuvre de ces différents points mobilisera les énergies de tous les citoyens vers l’objectif stratégique du recouvrement de l’intégrité du territoire national. Et de mettre la question du nord à la priorité des priorités du pays tout entier en parole comme en acte.

A noter que la création de cette coalition est une initiative du parti Parena. Elle regroupe le collectif des élus du nord, les associations de ressortissants des sept cercles du sahel occidental, des partis politiques, des syndicats et autres  mouvements de défense de droit de l’homme.

Nabila Ibrahim Sogoba     

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Monsieur,
    Avec toues vos competences, le Mali a besoin de vous par ces temps qui courent! Expert Tic et Gouvernance! Wow!
    Ibkhalil

  2. COMPTER SUR SOI-MÊME, SANS INTERVENTION DES MILICES, MAIS IL ÉTAIT NÉCESSAIRE DE S’ACCORDER AVEC TOUT LE MONDE ET D’AVANCER ENSEMBLE POUR VAINCRE LE TERRORISME AU NORD MALI

    COMME LES HOMMES S’INTERESSENT A COMMENT FAIRE COURIR DERRIÈRE EUX LES FEMMES ET PENSENT QUE LA SOLUTION MAGIQUE C’EST L’ARGENT OU LA BEAUTÉ JE LEUR DIS NON!

    SANS UN SOUS VOUS POUVEZ CONQUÉRIR LA FEMME DE VOS RÊVES EN SUIVANT LES CONSEILS D’ICI.

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  3. COMPTER SUR SOI-MÊME, SANS INTERVENTION DES MILICES, MAIS IL ÉTAIT NÉCESSAIRE DE S’ACCORDER AVEC TOUT LE MONDE ET D’AVANCER ENSEMBLE POUR VAINCRE LE TERRORISME AU NORD MALI

    Bonjour,

    C’est dommage, le comportement de certains Maliens, qui, au lieu d’essayer d’aider à trouver la solution à la crise, contribuent plutôt à l’aggraver.

    Vu la situation dans laquelle était le Mali, il y a cent jours, avec d’UNE PART :

    (1) les forces de défense et sécurité qui n’avaient pas les moyens et qui n’étaient pas motivées pour faire la guerre compte-tenu de la déroute subie et (2) le terrorisme qui prend de l’ampleur au Nord Mali,

    et d’AUTRE PART :

    (1) la proposition de la CEDEAO/UA de négociation dont l’échec générerait une intervention militaire (toujours en attente du feu vert de l’ONU), et (2) le bouillonnement politique au sud Mali sans convergence de points de vue,

    Il fallait bien que le gouvernement de transition du Mali prenne le temps nécessaire pour échanger avec les pays partenaires et amis de cette situation avant de prendre une décision définitive et éclairée qui n’affecte pas que le Mali car une telle décision, compte-tenu du terrorisme, pourrait aussi impacter la région sahel et le monde.

    Aujourd’hui, la position adoptée par le gouvernement de transition au Mali, félicitations pour ce faire, correspond à celle de la communauté internationale à savoir la nécessité de la négociation, et en cas d’échec l’option militaire.

    En mettant en avant les forces de défense et sécurité du Mali, éventuellement renforcées, plus tard, par le contingent de la CEDEAO/UA/ONU, le Mali doit maintenant, de façon urgente, mettre en œuvre la solution retenue (négocier avec les communautés) sans tarder et surtout sécuriser les populations Maliennes en attendant la stabilité complète.

    J’ai proposé de faire intervenir les communautés du Mali et les Maliens non terroristes à travers des conférences de compromis étendues à toutes les régions du Mali. Ces dernières doivent être aussi sécurisées.

    Tous les Maliens et toutes les communautés Maliennes doivent aider le gouvernement à la mise en œuvre d’une telle solution au lieu de disperser les énergies, certains à travers des milices qui pourraient être contre-productives (provoquer d’énormes dégâts sans atteindre l’objectif visé) et d’autres à travers des amalgames et des divisions en particulier en essayant de mettre de côté le Premier Ministre en oubliant qu’il a piloté le navire Malien pendant la grande turbulence qu’eux-mêmes ont contribué à créer.

    LES MALIENS DOIVENT ÊTRE RECONNAISSANTS ET FAIRE LA PART DES CHOSES.

    La contribution de tous les Maliens et de toutes les communautés est nécessaire pour mettre fin à cette crise qui mine le Mali et le met au bord de l’implosion.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: [email protected]

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