Sortie de crise : Péril sur les législatives

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 Attaques à l’arme lourde hier à Gao, attentat à Tombouctou et accrochages entre rebelles et l’armée malienne à Kidal, il y a visiblement toujours de l’eau dans le gaz de la paix au Mali et surtout un péril sur les élections législatives prévues dans quelques semaines. En tout cas, les demandes de son report se multiplient.

 

 

Oumar Tatam Ly -IBk  (photo montage)
Oumar Tatam Ly -IBk (photo montage)

Avec l’attaque des islamistes hier contre Gao, les attentats terroristes  à Tombouctou et les échauffourées entre l’armée malienne et des combattants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à Kidal, la paix est loin d’être revenue au nord. Cette situation de tensions est  nature à perturber le processus électoral qui a connu son apothéose avec l’investiture récente du président IBK. Elle apporte de l’eau au moulin des rebelles qui veulent un report des législatives de novembre prochain, histoire de pouvoir se présenter. Au moment de l’annonce samedi de la reprise des négociations avec le gouvernement, le vice-président du MNLA, Mahamadou Djéri Maïga, a réclamé le report des élections législatives prévues le 24 novembre en arguant qu’une grande partie de la population du nord du Mali avait été déplacée depuis le début de la dernière rébellion. Le MNLA vient d’avoir un soutien de taille à travers les réfugies maliens en Mauritanie. Dans un communiqué diffusé hier, le bureau des réfugiés de M’béra (Mauritanie) ont en effet demandé le report des législatives, le temps de trouver un accord de paix pour qu’eux ils puissent rentrer et prendre part audit scrutin.

 

 

Donc, on se dirige droit, à ce rythme, vers une compromission des élections législatives prévues.

Si cette compromission venait à être effective, ce serait un pas en arrière pour le Mali dans ses efforts de retour à la normale. Mais, il faudra d’abord convaincre la France. « Si les élections devaient être reportées, il faudrait comprendre les raisons, discuter avec les autorités maliennes et voir dans quelles conditions de sécurité, elles peuvent être organisées »,  a déclaré  un proche du chef de l’Etat français évoquant le calendrier de retrait des troupes françaises. Donc  si un report des Législatives n’est pas à exclure, il faudra bien avoir l’accord de Papa Français Hollande.

 

En attendant, le gouvernement semble tenir aux dates  fixées pour les législatives : le 24 novembre pour le premier tour des élections législatives, suivi d’un éventuel second tour de scrutin le 15 décembre. A l’origine, ces élections devaient être organisées en même temps que la présidentielle, remportée le 11 août dernier par Ibrahim Boubacar Keïta.

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6 COMMENTAIRES

  1. ADEMA – PASJ de KATI : le hold up électoral de Ntji Konaré et cheick Tidiane DIARRA

    Je vous partage ici le texte d’une requête déposée auprès du CE ADEMA-PASJ dont j’ai pu me procurer une copie. Il appartient à tous les démocrates de l’analyser, étant donné que le CE n’a rien décidé et que le délai de dépôt des dossiers est aujourd’hui.

    Camarade Président ;
    Suite au courrier que vous avez envoyé aux sections leur demandant d’organiser les conférences de sous-section et de section pour élire les candidats aux élections législatives ; la section de Kati à fait l’appel à candidature et a décidé d’organiser la conférence le Samedi 28 Septembre 2013.

    A la veille de la conférence de section, le vendredi 27 Septembre 2013, une commission présidée par le Secrétaire général de la section a rencontré les candidats. Au cours de cette rencontre, la commission a proposé des critères de sélection qui ont fini par être imposés par le secrétaire général malgré l’opposition de la majorité à la caution de F CFA 10 000 000. Il avait même exigé que cette somme soit payée en liquide ou par chèque certifié le Samedi matin sous peine de rejet de la candidature.

    Le jour de la conférence, c’est la même commission qui a fini par mettre de côté tous les autres critères de militantisme, de paiement des cotisations et de participation aux activités du parti au profit du seul critère financier qui a été taillé sur mesure pour favoriser le seul candidat Seydou COULIBALY.
    Ce candidat dont le nom figure dans la liste des membres de la section n’était connu de personne, n’a jamais assisté aux réunions, et n’a jamais payé de cotisation encore moins participé aux activités du parti.

    La commission a informé les candidats du mode de scrutin à trois tours qu’elle avait retenu. A chaque tour le premier devrait être retenu, le troisième devenant le suppléant de celui qui n’allait pas pouvoir payer sa caution. Les opérations de vote ont ensuite commencées.

    Au terme du seul premier tour, cette même commission qui assurait la présidence de la conférence a déclaré élu le premier et le deuxième en violation flagrante du mode de scrutin qu’ils avaient eux-mêmes imposés aux militants et à la conférence.
    Le mode de scrutin a ainsi été changé au cours des élections avec l’approbation du secrétaire général qui a automatiquement levé la séance malgré les protestations des différents candidats.

    Camarade Président, cette commission a violé toutes les dispositions prévues par nos statuts et règlement intérieurs pour les candidatures.

    Il s’agit de
    • l’article 21 des statuts en refusant systématiquement de soumettre à l’appréciation de
    la conférence les critères de sélection des candidats, ainsi que le mode de scrutin. Aucune des décisions de la commission n’avait été préalablement approuvée ni par la section, ni par la conférence. Ce qui retire à la conférence la souveraineté qui lui est conférée par les statuts du parti
    • les articles 52 et 53 des statuts, en ce qui concerne les critères de sélections et les
    conditions à remplir pour être candidat. Seule la richesse matérielle a été privilégiée. Ce qui favorise des OPA sur le parti, tue le militantisme et ne favorise pas la volonté de changement prônée par les militants du parti.
    • L’article 62 des statuts, en dépouillant de son essence, les pouvoirs de la conférence en
    lui imposant des critères.

    Nous vous informons, camarade Président, que cette attitude de la commission serait motivée par une corruption dont tous les militants parlent depuis le Samedi.
    Au regard de ce qui précède, nous vous demandons de bien vouloir annuler cette élection et de disqualifier les candidats qui se sont soumis à de tel comportement.

    Vous en souhaitant bonne réception, Camarade Président ;
    Veuillez recevoir l’expression de ma salutation militante et engagée.

  2. Il faut commencer à sensibiliser toutes les populations vivants dans les régions de Gao, tombouctou, Kidal…pour qu’elles votent pour le MALI.Alors, la seule occasion pour nous les populations de se vanger des bandits c’est de voter pour le MALI dans les urnes.
    Vive la démocratie.
    Vive le MALI.

    • A Kidal ce sont les mêmes rebelles anciens qui sont candidats rpm. l’un d’eux est même ministre du mnla et l’autre porte parole d’ansardine. à kidal on a l’impression que le rpm cherche des députés à tout prix mais ne cherche pas à protéger le mali. difficile à comprendre

  3. Si le RPM veut gagner les élections il faut mettre hors jeu Abdoulaye Idrissa le soit disant directeur de campagne IBK.il a foutu la la merde à la section RPm de Gao ansongo bourem et Mopti .il est rancunier et confond politique à une affaire personnelle.il est méchant.

  4. IBK, plusieurs personnes le disaient dans des post antérieurs n’a pas la testo nécessaire pour empêcher les rebelles MNLA de faire reporter les élections législatives . Pour un homme de poigne ou qui se réclame comme tel, il y a des interrogations.

    Tout ça pour ça……

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