Sortie de crise : La CNSC fait sa radioscopie

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Après une analyse critique sur la feuille de route du gouvernement de la transition, le Conseil national de la société civile (CNSC) a livré sa synthèse d’observations. C’était à l’issu d’une conférence-débat tenue dans ses locaux le samedi 28 juillet 2012. Elle était présidée par son président Bréhima Allaye Touré

Pour apporter son soutien au gouvernement de transition, le Conseil national de la société civile a fait ses critiques et propositions sur le projet de feuille de route élaboré par les autorités. Cette initiative du CNSC s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de ses objectifs, qui est de  contribuer au renforcement de la société civile malienne afin de la rendre plus apte à agir sur les politiques  et stratégies de développement économique, social et culturel du pays. Elle permet au gouvernement de tirer une conclusion pertinente et de l’aider à la résolution de cette de crise qui fait chaque jour des victimes. A ce titre le conseil a focalisé ses analyses sur 4 points précis.

Parlant de cette proposition de sorite de crise,  le CNSC a mentionné dans ses doléances le  souhait d’une  réorientation  de la  présente feuille de route axée  sur les 2 missions principales à savoir : la gestion de la crise du Nord  et l’organisation des élections transparentes et crédibles. S’y ajoute la nécessité  d’un volet transversal à tous les ministères en raison d’une activité majeure par trimestre ayant un effet de changement pour le quotidien des populations. “Cette phase facilitera la cohérence des activités des différents ministères dans la mise en œuvre de la feuille de route. Sans oublier l’exigence d’une étroite collaboration entre le ministère en charge de la Défense, de la Sécurité Intérieure et  de l’Administration du Territoire dans la phase transitoire.  Le conseil poursuit que la communication du Ministère  des Affaires Etrangères ne doit pas être systématique à l’intention des Ambassades,  mais aussi cibler de  l’Europe, principalement la France, l’Union Européenne, l’ONU,  la Cédéao et l’Union africaine”, peut-on lire dans le document.

Pour conclure, le président du CNSC dira que le gouvernement doit mettre œuvre une large concertation, en vue de renforcer la cohésion nationale et améliorer  l’image du Mali au niveau de l’opinion nationale et internationale. Un comité de suivi de la mise en œuvre de la feuille de route avec un système de compte rendu mensuel doit aussi voir le jour. Enfin l’exigence d’une déclaration officielle aux plus hautes autorités sur  l’état de  guerre que vit le Mali, pour avoir une  prise de conscience générale au niveau des populations et des partenaires du Mali.

Alou Touré, Stagiaire

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