Le reste-t-il un bon moment à la tête du Mali ? IBK est face à son sort ce lundi 27 mars, date à laquelle est prévue l’ouverture de la conférence d’entente nationale. Déjà, le boycott se fait sentir partout. Opposition politique, Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), Plateforme etc. tous rejettent la mauvaise politique du gouvernement le tout chapeauté par le manque de considération à l’endroit du peuple. Le gouvernement décide tout, force un conseil des ministres extraordinaire et associe les autres dans un programme dont il est l’unique initiateur. Deux jours auront suffis pour comprendre qu’ils ont mentis. Il n’y a pas eu une large concertation.
Cet état de fait prouve que le gouvernement n’aura pas d’interlocuteur ce lundi. Ce qui veut dire que toute décision qu’il entreprendra au nom du Mali n’engage que lui-même.
IBK a tout bricolé et voilà les conséquences qui le rattrapent. Ce lundi sera certainement un grand jour.
Boubacar Yalkoué