La récente décision des chefs d’Etat de la Cedeao de prononcer des sanctions contre les autorités maliennes de la transition et leurs familles est véritablement un acte d’hostilité à l’égard de notre pays et du peuple malien, car c’est braver les convictions et les choix du peuple malien souverain.
En réalité, cette décision des dirigeants de l’organisation communautaire est un coup d’épée dans l’eau. Elle traduit l’incapacité de la Cedeao à se mettre au diapason des opinions des peuples de sa propre sous-région. A cause des incohérences de ses actions, d’absence de vision pragmatique, notre organisation commune fait face à des critiques plus virulentes les unes que les autres dans tous les pays d’Afrique de l’Ouest.
A l’inverse, le président de la transition, le Premier ministre et le gouvernement bénéficient d’une large sympathie des opinions ouest-africaines et même au-delà, simplement parce qu’ils rejettent avec courage et non sans raison les solutions toutes faites mal pensées et inadaptées qui ne feront qu’enfoncer le Mali notre patrie dans le gouffre sans fond de la crise.
Le discours souverainiste que les dirigeants maliens et leur peuple opposent aujourd’hui au diktat de la communauté internationale ne doit rien à un nationalisme mal acquis, encore moins à un chauvinisme de mauvais aloi. Notre posture traduit plutôt une conviction profonde, venue du fond du cœur des terroirs.
Voilà pourquoi la décision des dirigeants de la Cedeao n’est pas de taille à entamer la détermination des Maliens à mettre en œuvre les solutions endogènes de sortie de crise. La démarche des dirigeants maliens est d’autant plus compréhensible qu’elle repose sur la logique, implacable d’un peuple en éveil de conscience. Jusqu’ici, les solutions à la crise malienne ont été pensées, conçues à l’extérieur et imposées. Rien d’étonnant que ces camisoles de force de mauvaise taille s’avèrent inopérantes.
Depuis la mise en place de la Minusma en 2013, les résolutions de l’Onu se succèdent sans grand résultat sur la nécessaire stabilisation du Mali. L’intervention française Serval s’est muée en Barkhane depuis 2014 sans jamais parvenir à empêcher l’expansion du terrorisme ni les effusions de sang dans les rangs des civils, des militaires et des étrangers venus, pour certains, aider le Mali.
Dès lors, il est aisé de faire un constat d’échec. Ne pas envisager alors des solutions alternatives serait proprement suicidaire pour le peuple malien. Voilà pourquoi les forces patriotiques à la tête desquelles le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta et le Premier Ministre Choguel Kokalla Maïga ont décidé de « prendre le taureau par les cornes ». Ce n’est pas la voie de la facilité certes, mais le Mali se doit d’avancer et il avance, contre vents et marées. Rien ni personne ne peut détourner les Maliens du chemin de l’affirmation de leur souveraineté.
Il ne s’agit pas simplement de clamer notre souveraineté, il s’agit de la traduire dans la réalité en faisant valoir nos propres solutions dans la résolution d’une crise que nous vivons dans notre chair depuis bientôt une décennie. Qui plus que les Maliens endure les affres de la crise ? Qui mieux que les Maliens pour savoir quelle voie empruntée pour sortir du tunnel de la crise ?
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Quelle est la différence entre la peur et la crainte ?
CEDEAO=FRANCE=ONU=OTAN CAR LA PLUPART DES PAYS SONT SOUS INFLUENCE FRANCAISE OU US
SENEGAL
COTE D IVOIRE
BENIN
TOGO
NIGER
BURKINA
MAURITANIE
SIERRA LEONE
ETC…
Le Mali avance sans peur ni crainte et surtout avec la tete haute d’une nation qui se sait souveraine et independante!
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