Le peuple martyr du Mali n’est toujours pas au bout de ses peines, «D’un chef d’Etat sans Etat» sous le régime ATT à un semblant «d’Etat reconstitué sans chef d’Etat» dans une transition boiteuse imposée par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
Pourquoila CEDEAOa choisi d’adopter des voies différentes pour deux problèmes identiques, à la différence qu’à Niamey, Tandia a été capturé dans son palais et à Bamako, ATT, à la faveur de la nuit, a pu s’enfuir du palais pour trouver refuge dans un camp militaire.
Face à cette situation du Mali,la CEDEAOet ses dirigeants actuels ont une lecture totalement erronée due, soit à la méconnaissance totale de la situation nationale malienne, soit aux conseils pervers et tronqués des politiciens maliens de mauvaise foi, dont l’ambition démesurée a installé le Mali et le peuple malien dans l’impasse.
Une CEDEAO, qui impose un «Etat reconstitué» après une réelle prise de pouvoir par l’armée nationale, où, sous sa pression, les institutions ont été remises à l’exception du chef de l’Etat contraint à la démission.
Durant les dix années écoulées, tout partait d’ATT ; tout revenait à ATT ; tout se résumait à ATT, l’Etat n’existait pas puisque les autres institutions avaient été dépouillées de tout pouvoir.
«L’Etat», c’est moi, comme le disait si bien le défunt président Lassana Conté de la Guinée. Voilà dans les faits, notre Afrique ; surtout lorsque Réné Dumond enchaîne que : «Notre Afrique est surtout malade du comportement de ses «élites» qui, bien souvent, se retrouvent aux prises avec les missions, d’Etat ou de gouvernement, auxquelles rien ne les avait préparés».
Dès lors, chercher ailleurs l’irresponsabilité et l’inconséquence d’un Alassane Dramane Ouattara revient à nier l’évidence.
Alassane Dramane Ouattara croit comme fer que l’on peut fouler aux pieds tous les principes démocratiques mais aussi toutes les règles d’éthique, comme son parcours l’illustre, et accéder à la magistrature suprême.
Tout ce qui justifie ses prises de position irresponsables par rapport à la mise en place d’une présidence de la transition et des autres organes en violation de la légalité constitutionnelle. Nous ne reconnaissons plus le Comité national pour le redressement de la démocratie et de l’autorité de l’Etat (CNRDRE), s’exclame-t-il après avec arrogance ; cependant cette arrogance n’a pas prévalu quand il s’est agi pour lui de négocier, avec nos jeunes officiers, l’établissement d’un passeport diplomatique avec le titre usurpé «d’ancien chef de l’Etat» pour ce général fuyard, qui, sans aucune honte, a filé à «l’anglaise».
Alassane Dramane Ouattara ne veut pas souffrir de ce refus catégorique du peuple malien pour un quelconque déploiement de troupes étrangères pour sécuriser Dioncounda Traoré imposé parla CEDEAOcomme président d’une transition politique, donc souffrant de manque légitimité populaire.
Nul doute, qu’il restera ainsi tant que lui et les autres voudront ignorer superbement cette conviction, d’un peuple abusé et meurtri par une gouvernance ignoble, qu’il est illusoire de croire que l’on peut résoudre les problèmes avec ceux qui les ont créés ; pire lorsque ces derniers constituent eux-mêmes une partie des problèmes sinon l’essentiel.
Mais aussi ses prises de position inconséquentes, lorsqu’il annonce, dans un langage puéril ne même plus reconnaître le CNRDRE, qui, pourtant, est signataire avecla CEDEAOde l’Accord-cadre du 6 avril 2012, qui a jeté les bases de la transition.
Faut-il rappeler à cet homme irréfléchi que «son» président de la transition, ainsi que les autres organes, dont leur interlocuteur actuel le Chef de gouvernement, tirent leur légitimité de cet Accord-cadre.
Une attitude lamentable pour un chef d’Etat aveuglé par l’arrogance, qui oublie que le Mali souverain et son Parlement n’ont pas besoin d’un quelconque avis, venant dela CEDEAO, pour distinguer le capitaine Amadou Aya Sanogo du titre d’ancien chef de l’Etat.
Incohérence ou inconséquence, le président dela CEDEAOaurait dû, dans sa logique, remettre simplement en cause l’Accord-cadre dans toutes ses dispositions ainsi que toutes les lois qui ont découlé de son application : président de transition, Premier ministre, députés nommés, etc.
Un Etat du Mali «reconstitué» par le CEDEAO, où le président de l’Assemblée nationale assurera la continuité de l’Etat, après une prestation de serment devantla Cour suprême, comme président par intérim pour une période constitutionnelle ne pouvant dépasser 40 jours.
Un Etat du Mali «reconstitué» par la CEDEAO, comme nulle part ailleurs, d’un «intérim constitutionnel», les dirigeants de la CEDEAO se sont, en dépit des termes de la Constitution malienne, arrogés le droit d’imposer au peuple et à la nation malienne une «transition politique» avec un chef d’Etat désigné par elle. Ainsi, elle a, par cette décision irresponsable et irréfléchie, suscité cette manifestation violente et incontrôlée, qui a abouti à l’agression physique du président dela République par intérim à 24 heures avant la fin du délai constitutionnel. Ce dernier sera évacué surla France pour des soins plus poussés.
Et depuis le 22 mai 2012 et pour combien de temps encore, nous vivons un Etat du Mali «reconstitué» par la volonté de la CEDEAO sans chef d’Etat, dans la mesure où le retour à la normalité constitutionnelle n’est ni plus ni moins que le respect des dispositions de la Constitution que s’est donné le peuple souverain du Mali un 25 février 1992.
Il revient au peuple malien, comme il a pu le démontrer à maintes occasions, de se faire entendre par ce trio de chefs d’Etat mal élus, de Côte d’Ivoire, du Bénin et du Burkina Faso, par rapport à la violation flagrante de sa Constitution.
Mieux, il lui revient de s’assumer, face au mutisme de nos intellectuels de plus en plus frileux, que les problèmes du Mali se règlent au Mali et seulement au Mali.
Alassane Dramane Ouattara se trompe et se trompera toujours tant qu’il toisera la dimension de la fierté et de l’orgueil d’un peuple pétri de valeurs à la petitesse de ces autres «Maliens» qui lui ont confié leur présent et leur avenir.
Safounè KOUMBA
Tu est bien inspiré pour aligner des jeux de mot vide de tout analyse objective. Ce sont les merdeux de ton genre qui donne la pire image du journalisme. C’est quoi le “Mali et le peuple malien dans l’impasse”. Celui qui projetait 6% de croissance,
à améliorer son taux de scolarisation, sa couverture sanitaire, ses réseaux routier et de télécommunication, et moderniser son administration…
Cette dynamique à été interrompue par un inculte de ton genre qui n’avait d’autre motivation que la crainte d’aller se battre.
tu peux raconter tes idioties, les écoles, les hôpitaux, routes, infrastructure de télécommunication… tous les maliens les ont vu dans ce pays.
Ta majorité de con, l’autres majorité réelle et de discernement fait profil bas et la laisse aboyer pour sortir vite de ce cauchemar, je te garantie qu’il en sera bientôt autrement si la décente en enfer perdure
L’auteur de lart est un digne fils de ce pays . Aussi il a été à bonne école.
Moi j’ajouterai que ALASSANA WATARA est un ingrat. Même les enfants malien de 8 ans l’on soutenu contre BAGBO; Et puis, maintenant il va jusqu’à dénigrer la médiation burkinabé, sans laquelle lui ne serait jamais président.
Je considere Gamou comme le plus patriotes de l’armee malienne. Un homme sincere et travailleur qui merite la plus grande distinction militaire et le plus haut grade que l’armee malienne pourait atribuer a un militaire malien!!!!!!!!!!!!!!
Ouatara et Blaise sont les principaux ennemis du peuple malien.
Frères maliens sommes dérangés de la crise que traverse ce beau pays.
Voici les vrais maliens.
Bonjour,
Merci Lagnon, chaque Malien peut ou pourra apporter quelque chose aux autres.
A CHACUN D’ALER VERS LES AUTRES ET CONSTRUIRE LE MALI, ENSEMBLE, DANS L’UNITÉ.
Bien cordialement
Dr ANASSER ag rhissa
Expert TIC ET GOUVERNANCE
E-amil: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
ÉVITER LES AMALGAMES POUR PRENDRE SES RESPONSABILITÉS, S’ENTENDRE, SE RÉCONCILIER, VIVRE MIEUX DANS L’UNITÉ ET VOIR L’AVENIR AUTREMENT
Bonjour,
Suite aux échanges avec des centaines d’internautes, en particulier avec des Maliens, concernant la crise Malienne, certains font plusieurs amalgames qu’il convient d’éviter au risque de créer ou d’augmenter la fracture sociale et rendre difficile, voire impossible la vie commune, l’unité nationale et le développement.
Vous trouverez, ci-dessous, une liste non exhaustive, mais déjà imposante, de ces amalgames.
(1) Le premier amalgame, c’est de penser que tous les Touaregs sont du MNLA ou de Ansar Dine, sont rebelles, sont islamistes et sont des ennemis du Mali ou des terroristes.
Exemple, je suis Touareg et je ne suis ni du MNLA, ni de Ansar Dine, ni rebelle, ni islamiste, ni ennemi du Mali, ni terroriste.
(2) Le deuxième amalgame, c’est de dire que :
MNLA=ANSAR DINE= MUJOA=BOKO HARAM=AQMI=TERRORISME
Il convient aussi de ne pas faire cet amalgame dans le cas de MNLA et Ansar Dine car ils intègrent des Maliens et qu’on doit ACCORDER A CES MALIENS LE BÉNÉFICE DU DOUTE.
MNLA et Ansar Dine ont commis des atrocités d’une extrême gravité ressemblant à des actes terroristes et ont eu probablement des liens confus avec les groupes terroristes Aqmi, Mujoa et Boko Haram.
MAIS, MNLA ET ANSAR DINE, SONT-ILS VRAIMENT DES GROUPES TERRORISTES ?
SI OUI, LA COMMUNAUTÉ NATIONALE ET INTERNATIONALE LE SAURA UN JOUR CAR CE JOUR, ILS NE VOUDRONT PLUS CONTINUER A NÉGOCIER ET SE LIVRERONT A DES ACTES TERRORISTES A VISAGE DÉCOUVERT.
(3) Le troisième amalgame, c’est de croire qu’il faut faire la guerre et ensuite les communautés vont se réconcilier.
La réconciliation après une guerre ne marchera jamais, elle générera une spirale de révoltes et empêchera l’unité nationale.
(4) Le quatrième amalgame, consiste à se faire justice.
LES MALIENS NE DOIVENT PLUS ACCEPTER CET AMALGAME. CEUX QUI LE FONT DOIVENT Y RENONCER ET LAISSER LA JUSTICE LEUR FAIRE JUSTICE EN LA LAISSANT JUGER LES CRIMES ET ATROCITÉS COMMIS PAR D’AUTRES, EN PARTICULIER PAR MNLA ET ANSAR DINE.
(5) Le cinquième amalgame, c’est croire que les autres vont chasser le terrorisme pour eux.
LES MALIENS DOIVENT CHASSER LES TERRORISTES DU MALI EN COLLABORANT A TOUS LES NIVEAUX ENTRE EUX, AVEC LES PAYS VOISINS ET AVEC LES PARTENAIRES, VIA UNE BASE D’INFORMATIONS STRATÉGIQUES D’INTELLIGENCE COLLECTIVE, CONTRE L’ENNEMI COMMUN: GUERRE INFORMATIONNELLE.
Cette dernière est la seule solution efficace contre le terrorisme.
(6) Le sixième amalgame, c’est croire que la démocratie permet à tout un chacun de faire tout ce qu’il veut, comme insulter les autres et/ou être raciste et/ou favoriser ses intérêts au détriment des autres.
Chacun a des droits mais aussi des devoirs tels qu’assumer sa citoyenneté, participer aux décisions à tous les niveaux, respecter les autres, éviter le racisme et contribuer à la durabilité du Mali.
(7) Le septième amalgame, c’est penser que les autres vont agir et développer leur pays à leur place.
Ce n’est pas aux autres de s’occuper de la crise au Mali, c’est aux Maliens de le faire. La CEDEAO, l’UA et l’ONU ne pourront que conseiller, aider mais ce n’est pas à eux de payer les conséquences d’une fracture sociale et/ou économique au Mali.
Ces amalgames, à éviter, créent un cycle de confusions et font qu’une sortie de crise tarde à se faire au Mali.
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Dr Ag RHISSA,votre synthèse pour une sortie de crise est , je pense, ce qui est partagé par beaucoup de maliens qui n’ont pas de voix pour le moment.Bien qu’on puisse trouver quelques analyses objectives dans la presse comme celle de cette journaliste, il y a plus de tendance pour les journalistes à n’exprimer que leurs passions souvent destructrices. Quand est-ce qu’il faut faire une critique, ils n’en sont pas conscient.Pour des questions de souveraineté nationale, je pense que la presse, tout en conservant sa liberté, doit chercher à unifier qu’à diviser le peuple.Pourquoi critiquer tant l’armée?
Tous ceux qui nous poussent dans la guerre doivent prendre du recul pour regarder les tensions actuelles dans les autres parties du monde, Afghanistan, Irak, Somalie,Nigeria où la terreur est vécue au quotidien. Quelque soit le temps que prendra la solution politique, mot que beaucoup de politiciens comprennent dan le sens des élections seulement,il faut privilégier cette démarche. Nous maliens, nous avons déjà endiguer plusieurs larves de tensions pouvant exploser ce pays, il s’agit notamment des élections présidentielles de 2002, le vote du code de la famille par l’Assemblée Nationale et son rejet par les musulmans. Je crois que malgré les diverses façons de voir cette crise,il faut que les uns et les autres évitent de croire qu’une autre armée pourra suppléer celle du Mali. Cette armée, comme n’importe quelle autre en Afrique aurait été surprise par la puissance des envahisseurs.Donnons lui le temps de se reconstituer tout valorisant cet échec qui n’est qu’une expérience en plus.
Merci Cheick pour vos appréciations de ma contribution ET DE TROUVER QUELLE EST PARTAGÉE PAR BEAUCOUP DE MALIENS QUI N’ONT PAS DE VOIX POUR LE MOMENT.
Leur voix, doit d’abord être eux-mêmes, en essayant de participer à toutes les décisions et à tous les niveaux.
Quant à la solution durable, comme vous le dites, la solution négociée est la meilleure compte-tenu du contexte Malien. J’ai proposé qu’elle se base sur des conférences de compromis entre MALIENS ouvertes aux régions.
Pendant la mise en œuvre de cette solution, l’armée va assurer la sécurité de la population dans toutes les régions ET en même temps garantir la fourniture des vivres à la population.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Merci Safounè pour cette analyse objective.
Je partage mon avis, l’heure n’est pas à la lutte des postes, mais plutôt au défit.
Il faut que les politiciens qui sont partis à Ouagadougou comprennent cela.
Nous avons un gouvernement et on les attend même s’ils trainent les pieds pour demander l’envoi des troupes et ce ça qu’on peut lui reprocher.
Toutefois, je crois que cette question est résolue, les militaires de CDEAO sont déjà à Bamako à travers leur chefs qui sont venus préparer le terrain et la Guinée a envoyé 200 hommes à Dakar pour rejoindre la force en attente.
On peut faire des retouches au Gouvernement mais à Ouagadougou.
Merci KOUMBA pour vos sincères analyses,que DIEU vous bénisse.
Chère KOUMBA mais la faute grave qui réside dans cette organisation que le Mali est un membre fondateur CDEAO,est négligée ou irréconnue peut ètre par beaucoup des responsables de la dite organition: L´homme qu´il faut á la place qu´il faut. Cela dit que faire la politique et ètre politicien est totalement différent.
Blaise Compaoré ne connait réellement pas ce que doit faire le médiateur cela peut dépendre de son niveau d´éducation politique, ne l´accusez pas de trop,il ne connait pas en vérité ce qu´il doit faire.
L´arrogance d´Abdoulaye Ouattara montre directement son ignorance caractérisée,le malheur ne vient jamais seul.
Le Mali,en connaissant les décisions absurdes et négatives des responsables de la CDEAO due á leur niveau d´intélligeance de règler le probleme,doit prendre en main sa propre voie et règler rapidement le probleme de son térritoire soit par négociation ou par force.
En suivant un ignorant on risque de se faire perdre:OUI
Le Mali peut bien négocier avec Ansar Dine et Mujao,faites la.
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