Sommet de la Cedeao : Les résolutions d’Accra

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Les chefs d’état de l’organisation communautaire, réunis hier dans la capitale ghanéenne, ont mis à exécution leur menace de sanction et réitéré leur volonté de rester mobilisés aux côtés de notre pays

Une session extraordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sur la situation au Mali et en Guinée s’est tenue hier à Accra au Ghana, sous la présidence de Nana Addo Dankwa Akufo-Addo, président en exercice de l’organisation sous-régionale. Le chef de l’état ghanéen avait autour de lui, les présidents Alassane Ouattara de la Côte d’Ivoire, Mohamed Bazoum du Niger, Macky Sall du Sénégal et Umaro Sissoco Embaló de la Guinée Bissau.

Outre des chefs d’état, étaient présents aussi à cette rencontre Dr Goodluck Jonathan, ancien président du Nigeria et médiateur de la Cedeao pour le Mali, Jean-Claude Kassi Brou, président de la Commission de la Cedeao, Mahamat Saleh Annadif, représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (UNOWAS), El-Ghassim Wane, chef de la Minusma et Maman Sambo Sidikou, représentant spécial de la Misahel, représentant le président de la Commission de l’Union africaine.

Concernant la situation dans notre pays, les dirigeants ouest-africains ont, dans un communiqué publié à l’issue des travaux, exprimé leur préoccupation par rapport à « la détérioration de la situation sécuritaire, en raison des incertitudes politiques accrues dans le pays ». Ils ont appelé les autorités de transition à intensifier leurs efforts pour améliorer la situation sécuritaire, notamment en assurant une présence effective de l’État dans les zones affectées.

En outre, le sommet a appelé à un mandat plus robuste et offensif et à renforcer la capacité opérationnelle de la Minusma pour faire face aux défis du terrorisme au Mali. La Cedeao demandera en conséquence au Conseil de sécurité des Nations unies d’apporter les modifications nécessaires au mandat de la Minusma.

Sur le plan politique, la conférence des chefs d’État a dit déplorer l’absence de « progrès réalisés dans les préparatifs des élections, y compris l’absence d’un calendrier détaillé des activités pour la conduite des élections aux dates convenues».

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1 commentaire

  1. Hey oui Lisez bien le point 19. Démocratie et bonne gouvernance. Ce protocole existe depuis des années. Mais qu’a fait la CEDEAO contre IBK et sa famille, contre les élections truquées au Mali, les 3èmes mandats de Alpha et de ADO, le coup d’État au Tchad, le pouvoir éternel des Éyadéma au Togo ?
    De toutes façons les autorités maliennes n’ont pas de sous à l’extérieur.
    On s’en fout. Ce sont des idiots réunis. Malgré la situation sécuritaire catastrophique, ils parlent d’élections. On va faire les élections où ? Quand ? Comment ? Et les politiciens apatrides, laquais de la France, pressés d’aller à Koulouba, veulent organiser “les élections” même sur du vide, même si cela doit aboutir à d’autres soulèvements, à un autre coup d’État. Tous ces politiciens civils, fiers d’être reçus par Ledrian et Parly, tous ces politiciens qui ont fait leur temps, qui ont passé leur temps à voler, ces fonctionnaires milliardaires retraités ou en activité. Tous pressés de repasser à la soupe. Que Dieu les maudisse tous. Aucun n’aime notre pays. Mais inch’Allah a luta continua.
    La mort de la CEDEAO est pour bientôt parce que partout les jeunes se réveillent.

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