Kalfa Sanogo, maire de la ville de Sikasso, vient de répondre à l’appel à candidature à lui adressé par des clubs de soutien réunis au sein d’une coalition dénommée Cercle des alternatives maliennes pour l’émergence (Came) et d’autres mouvements de la société civile. Il dit s’inscrire dans le processus de désignation du candidat, en cours au sein de son parti l’Adema/Pasj, tout en accueillant avec honneur l’appel de ses fans. C’était le samedi 16 septembre 2017, au stade Babemba Traoré de Sikasso.
Si au Pasj un flou artistique règne toujours quant au choix d’un candidat interne ou non dans le cadre de la présidentielle de 2018, les choses s’accélèrent et se précisent de plus en plus. En effet, une coalition composée des organisations de la société civile et des partis politiques vient de proposer Kalfa Sanogo, non moins un baron de l’Adema, comme porte-étendard du parti au scrutin présidentiel de 2018. Pour matérialiser son soutiensans faille à l’homme, le Cercle des alternatives maliennes a appelé, samedi, l’ex-PDG de la Cmdt à se présenter à l’élection présidentielle. À cette occasion, le stade Babemba Traoré de Sikasso a drainé du beau monde.
Marque de confiance
En réponse à l’appel de ses fans, le maire de la commune urbaine de Sikasso a exprimé toute sa gratitude et sa reconnaissance à toutes les formations politiques et les organisations de la société civile venues de toutes les régions du Mali et des pays limitrophes. Pour lui, l’appel à candidature pour la présidentielle de 2018 à lui notifié par les associations est une marque indiscutable de confiance. «C’est un redoutable honneur dont je mesure la portée. C’est donc en toute connaissance de cause que j’accueille votre appel. Comme vous le savez, le processus de désignation du candidat de mon parti est en cours. Je ne saurai par conséquent avoir de position définitive ici», a-t-il déclaré. Par ailleurs, M. Sanogo n’a pas manqué de souligner le trésor dont regorge le Mali. «Je crois fermement que pour aller de l’avant, nous devons faire appel à tous les enfants de ce pays, sans exclusive. Chaque fils de la nation, quel qu’il soit, avec ses défauts et ses qualités, peut contribuer positivement à l’édifice national. Il nous faut un nouveau départ, et sur des bases solides. Il nous faut une nouvelle espérance», a-t-il conclu.
Kalfa, le sauveur ?
Auparavant, Mme Sanogo Kadidiatou Coulibaly, présidente du Came Wati Sera, avait rappelé que le Cercle des alternatives maliennes pour l’émergence à été créé il y a juste une année, avec comme ambition d’encourager, de soutenir et de magnifier toutes les bonnes actions d’une communauté, d’un groupement ou d’une personne. C’est dans ce cadre, dit-elle, que le Came a remis une distinction honorifique à Kalfa Sanogo pour son bref passage à la Cmdt. «Nous l’avons désigné président d’honneur du Came Wati Sera. Mieux, nous lui demandons, nous associations, clubs de soutien, amis, sympathisants et partis politiques ici présents, d’accepter solennellement de présenter sa candidature à la magistrature suprême du Mali en 2018», a-t-elle lancé. Avant de lancer un appel à tous les mouvements œuvrant pour la mère patrie. À l’en croire, le Mali n’a pas besoin de nos querelles, mais de notre union sacrée autour des idéaux de paix, d’amour, de prospérité, gages du développement. Pour sa part, Bandiougou Diawara, président du parti Apdm, a estimé que Kalfa Sanogo est l’homme providentiel dont le Mali a besoin pour retrouver le chemin de l’honneur et de la grandeur. Selon lui, tout cadre qui a pu bien gérer la Cmdt peut bien gérer le Mali, car «diriger la Cmdt, c’est faire face à tous les défis». Oumar Bassy Sanogo, porte-parole des mouvements associatifs de Bamako, a réaffirmé le soutien sans faille de ces regroupements à Kalfa Sanogo. «Le Mali traverse une période très critique de son existence. Nous pensons que Kalfa Sanogo a la capacité pour redresser le Mali. Donc, nous prions Kalfa Sanogo d’être candidat à la présidentielle de 2018, qu’il soit désigné par l’Adema /Pasj. Il a notre soutien », a-t-il déclaré. À sa suite, des représentants des différentes régions administratives du Mali ont réaffirmé leur soutien à Kalfa Sanogo, avant de l’appeler à sauver le Mali en briguant la magistrature suprême en 2018.
Le CE sous pression ?
La balle est enfin dans le camp du Comité exécutif de l’Adema/Pasj pour donner la chance à une candidature interne. Des analystes politiques estiment dores et déjà que cette mobilisation en faveur du maire de Sikasso est une manière de mettre la pression sur le CE de l’Adema au moment du choix du candidat du parti à la présidentielle. Toute chose qui présage de chaudes empoignades au sein du Pasj, quant on sait que d’autres cadres ambitionnent d’être le porte-étendard du parti en 2018. Wait and see !
Boubacar SIDIBE, envoyé spécial à Sikasso
Effectivement la balle est dans le camp d’un CE de l’ADEMA au service du pouvoir et pour les poches. Nous nous battons pour le Mali mais eux c’est leurs poches et places. Comment vous comprenez la le communiqué de l’ADEAMA tout juste après l’élément de Kalifa, c’est dire au chef qu’ils n’ont rien à voir dans ce lancement et de les garder enfin qu’ils continuent leur travail de déstabilisation au sein du parti et au profit du pouvoir. Il est temps qu’ils comprennent que personne ne peut empêcher un peuple d’avancer. Ils feront leur temps et après? Tout lemonde comprends le jeu. Oui, Kalifa à déclaré officiellement sa candidature aux primaires de l’ADEMA s’il s’agit de cela mais n’a jamais dit qu’il est le candidat de l’ADEMA. Celui qui parle de SANOGO, Diamouténé et autres pour critiquer, je lui dit dit qu’ils faut des soutiens quelque soit le nom de famille. Évitez les commentaires inutiles qui divise, on n’a besoin d’un Mali uni avec tous ses fils. Moi je suis DIARRA, mais mon premier soutien doit être logiquement la famille DIARRA et les amis, connaissant s, sympathisants. Je trouve normal qu’il soit d’abord soutenu par les siens. Dioncounda dit qu’il est fatigué et pourquoi encore il est soutenu par les députes?
A part SE Kalfa SANOGO, l’ADEMA-PASJ n’a pas et ne doit pas presenter une autre candidature. Les militantes et militants de ce parti ont encore en memoire, la debacle de 2002. AOK en fin de mandat, a depiece ce grand parti au profit d’un independant , ATT, en financant meme certains de se presenter. Sa strategie consistait a affaiblir le parti afin de permettre l’election du traitre ATT. Bien que le candidat officiel du parti etait Soumaila CISSE, des traitres se sont declares candidats. Alors que le meme AOK par sa strategie avait chasse IBK de l’ADEMA, qui crea avec ses amis le parti RPM. C’est toujours les consequences de cette trahison qui ont amene Soumaila CISSE et ses amis a creer le parti URD. Aujourd’hui personne de l’ADEMA ne doit etre candidat, puisque ses aninateurs , c’est a dire aucun membre du Comite Executif ne peut rassembler les propres membres de sa famille biologique a fortiori ceux de sa famille politique. La candidature de Kalfa SANOGO au dela du parti ADEMA , est une chance pour le Mali tout entier, elle (candidature de Kalfa), est porteuse de l’alternance 2018. Ne pas soutenir Kalfa c’est etre contre les interets du Mali.
Une histoire de clan qui s’apparente étrangement à une histoire de famille. Jugez par vous même: Mme SANOGO K.C. à Sikasso, Mr. O.B. SANOGO à Bamako, sûrement OUATTARA DJOURTE DIAMOUTENE et autres à Gao Tombouctou et Kayes. Attendons de voir clair dans tout ça.
Sidibe ecrit: La balle est enfin dans le camp du Comité exécutif de l’Adema/Pasj pour donner la chance à une candidature interne. Ce n’est plus une democratie cette ADEMA quand c’est un groupe appele Comite Executif qui doit decider de la candidature de l’ADEMA, quel desastre?
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