Jeudi dans l’après-midi, le parti Africain pour la Solidarité et la Justice (Adema-PASJ) a tenu une rencontre à son siège sis à Bamako-Coura avec le président du Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel Dr Modibo Soumaré, accompagné d’une forte délégation. A l’issue de cette rencontre, le Cadre a produit un communiqué de presse dans lequel, il plaide auprès des autorités à respecter le délai de la transition.
Jeudi le président du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel et sa délégation ont été reçus par les membres du parti Adema-PASJ qui avait à sa tête son président, le Pr Marimantia Diarra pour échanger sur les enjeux liés aux réformes politiques et institutionnelles, aux élections en vue et sur les relations futures entre les deux parties en vue de contribuer à la réussite de la transition au Mali.
A l’issue de cette rencontre, le président du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel Dr Soumaré dans un communiqué a déclaré qu’ « il s’est dégagé une convergence et une identité de vues entre les deux parties. En ce qui concerne surtout l’impératif de respecter le délai convenu pour le retour à l’ordre constitutionnel, l’organisation de l’élection présidentielle comme étant la priorité des priorités et la recherche du consensus autour d’une révision constitutionnelle à minima ».
Par ailleurs, toujours dans le même communiqué, les deux parties affirment leur attachement en toutes circonstances à la réussite de la transition dans le strict respect des engagements souscrits par les autorités face au peuple malien et à la communauté internationale fixant la fin de la transition à mars 2024.
Selon Dr Soumaré du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour le retour à l’ordre constitutionnel, les deux parties ont appelé les autorités de la transition et toutes les forces vives de la nation au sens de responsabilité et de patriotisme pour plus d’inclusivité et de consensus dans la conduite de la transition autour d’objectifs précis et réalistes.
A ses dires, les deux délégations, au regard de l’urgence et de l’actualité ont convenu de créer les conditions pour approfondir les échanges sur les questions d’intérêt national.
Par Fatoumata Coulibaly