Situation sociopolitique : Après les religieux, le président IBK rencontre la classe politique aujourd’hui

7

Après sa rencontre avec les leaders religieux du Mali le lundi dernier, le président de la République Ibrahim Kéïta doit rencontrer ce jeudi 11 avril la classe politique, toutes tendances confondues. Ces rencontres interviennent  après la grande manifestation du vendredi 5 avril dernier pour dénoncer « la mauvaise gouvernance » et les tueries des civils dans le centre du Mali.

Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a un planning chargé ce jeudi 11 avril 2019. Selon la présidence de la République, IBK accordera une audience au Front de Sauvegarde de la Démocratie conduit par le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable, Soumaïla Cissé à 15 heures. A 17 heures, il rencontrera la Coalition des Forces Patriotiques (COFOP). Et à 19 heures, le président IBK rencontrera les Fare An Ka Wili de Modibo Sidibé ; ADP Maliba de Aliou Diallo ; Pacte Malien pour la Refondation de Modibo Kadjoke ; CNAS Faso Hèrè de Soumana Sacko ; RpDM de Cheikh Modibo Diarra et Yelema de Moussa Mara.

Dans le cadre de la décrispation du climat politique, le président IBK a multiplié les rencontres avec les responsables politiques de la majorité et de l’Opposition. Ainsi, le mardi 09 avril passé, il a rencontré l’Alliance Ensemble Pour le Mali (EPM), le regroupement de la majorité présidentielle. Ces derniers mois, il a rencontré au moins trois fois son challenger de l’élection présidentielle de 2018, le chef de file de l’opposition malienne, l’honorable Soumaïla Cissé.

Front social en ébullition

Face à l’ébullition du front social dont la grande manifestation du vendredi 5 avril dernier, le président de la République a rencontré, le lundi 8 avril 2019 dans la soirée, une forte délégation de religieux maliens dont l’imam Mahmoud Dicko, le président du Haut Conseil Islamique et tête de proue de la gigantesque manifestation du vendredi dernier contre les « dérives du pouvoir ».  Après la rencontre, le président IBK a félicité les marcheurs et les forces de l’ordre pour le bon déroulement de la marche du vendredi : « Rien ne sert de cacher que la semaine dernière a été une semaine d’angoisse pour le Mali…On avait craint un vendredi sombre, très très sombre…. Ceux qui ont voulu marcher, ils ont marché dans les règles de l’art, les forces de maintien ont fait leur travail correctement et avec professionnalisme, je voulais les féliciter et féliciter aussi les organisateurs qui ont su encadré leur marche sauf quelques dérapages comme toujours en terme de manifestation. Je demande leur soutient bienveillant et leur bénédiction pour les autres projets à venir dont le plus important pour nous est le referendum constitutionnel dont nous avons reçu l’avant projet», a-t-il laissé entendre. L’imam Dicko, quant a lui, a indiqué que « l’essentiel c’est la préservation de notre patrie et le vivre ensemble que nous avons comme valeur cardinale, il faut le préserver. » «  Ce qui se passe aujourd’hui entre les différentes communautés n’est pas le Mali et n’est pas digne du Mali. Il faut nécessairement qu’on trouve les voies et moyens pour dépasser cette période combien difficile.»

A noter qu’à l’appel de l’imam Mahmoud Dicko, président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM) et du Cherif de Nioro du Sahel, un grand meeting, rassemblant des centaines de milliers de personnes, s’est tenu, le vendredi 05 avril 2019, dans l’après midi sur le boulevard de l’indépendance, pour dénoncer « la mauvaise gouvernance » et les tueries des civils dans le centre du Mali. Lors de la dite manifestation, les manifestants, en plus de s’en prendre aux autorités maliennes, ont exigé le départ de la France et de la Minusma. L’initiateur Mahmoud Dicko a, une fois de plus, exigé la démission du Premier ministre du Mali, Soumeylou Boubèye Maïga. Il a aussi brandi la menace d’appeler au rassemblement chaque vendredi à Bamako jusqu’au départ du très contesté Premier ministre malien.

Commentaires via Facebook :

7 COMMENTAIRES

  1. Yacou dit le seul Coulibaly con, LES FORCES FRANCAISES ET ONUSIENNES NE QUITTERONT PAS AVANT QUE NOTRE FASO NE SOIT STABILISE’!!! Les emotions et les petits conflits personnels ne regleront rien!
    LE MALI A UN REGIME REPUBLICAIN. IL N’ Y A PAS D’AYATOLLAH SOUS NOS CIEUX!!!! Si on suit la constitution du Mali, le depart de SBM depend de lui meme! tant qu’il ne presente pas la demission de son gouvernement au president, il reste le PM. Nous avons fait campagne pour IBK. SBM ETAIT UN ELEMENT DETERMINANT DANS LA REELECTION DU PRESIDENT. JE SUIS CONTRE TOUTES LES TENTATIVES QUI VISENT A’ LE LIMOGER! FISIRI WALE’ YA MAGNI!!!!

  2. …YACOUBA…
    …SI A CHAQUE SORTIE DE CHARLANTS ET LEURS ENDORMIS DE FOLLOWERS, NOUS FAISONS PARTIR UN PREMIER MINISTRE QUI A DIMINUER LEURS BUDGETS DONNE PAR L ETAT, OU QUE LE SIRIFOU DE NIORO FASSE LEGALISER SON COMMERCE ILLICITE EN PAYANT DES IMPOTS COMME L AUTRE YUGO ET MPEH, TOUT LE COMMERCANT TOUREH,…VOUS VOYEZ?…ALORS LE PEUPLE MALIEN QUI DANS SA MAJORITE EST CONTRE CEUX LA QUI ONT MANIFESTE A BAMAKO RECEMMENT FERA PARTIR IBK LUI MEME,….

    …YACOUBA KRU’BAALI…
    CEUX QUI SONT SORTIS NE SONT PAS DES 90% DE LA MASSE POPULAIRE OPPRIMEE, CEUX LA NE VONT PAS A LA MOSQUEE DU VENDREDI AU CENTRE DE BAMAKO…

    …LES 90% DES MALIENS NE SONT NI MUSULMANS NI PARLENT FRANCAIS, CE SONT DES GENS QUI PAR BONNE EDUCATION ET DIGNITE NE BRONCHENT MEME PAS DEPUIS DES SIECLES MAIS SUBISSENT LA BATARDISE DES 10% A PEINE VENDUS DENATURES DEFIGURES ETOURDIS PAR L ISLAM ET L ECOLE FRANCAISE…MAAW TEH, DJINAHW TEH, DJEGEEHW TEH SOGOHW TEH…TCHIEW TEH MUSSOHW TEH….

  3. Il faut que la classe politique sache que la situation actuelle dépasse les seuls politiciens de ce pays, car aujourd’hui il s’agit des hommes et des femmes apolitiques de ce pays, c’est à dire la majorité réelle de ce pays. Comment calmer cette franche majoritaire qui demande le départ du PM, de barkhane et de la MINUSMA? Il y a du pain sur la planche du Président, nous n’aimerions pas être à sa place. Nous sommes dans l’oeil du cyclone, car rythme de la musique se complique et se complexifie rendant ainsi les pas de danse plus difficiles.

  4. Il faut que la classe politique sache que la situation actuelle dépasse les seuls politiciens de ce pays, car aujourd’hui il s’agit des hommes et des femmes apolitiques de ce pays, c’est à dire la majorité réelle de ce pays. Comment calmer cette franche majoritaires qui demande le départ du PM, de barkhane et de la MINUSMA? Il y a du pain sur la planche du Président, nous n’aimerions pas être à sa place. Nous sommes dans l’oeil du cyclone.

  5. J’encourage le peuple Malien a bien se munir de son pouvoir dans toute sa plénitude. Si L’imam DICKO veut reussir qu’il écarte tous les politiciens opportunistes qui rodent autour de lui. Qu’il parte avec la societe civile seulement. Les opportunistes de politiciens vont nous detourner de notre objectifs par la suite. Le citoyen lamda se retrouve dans sa logique. Le jour ou il va parle d’autres choses, nous allons lui aussi le redresser. IBK est le president qu’il a le plus decu le peuple Malien en matiere de reglementation du service public. Le desordre au contraire n’a fait que s’en pirer. Le pauvre ne peut plus esperer passer un test ou un concours. Les gens ne suivent pas l’imam DICKO parqu’ils l’aiment mais nous avons soif de se changement qui n’est pas en train de venir et il n’y’a pas despoir non plus. Voila tout le probleme du Mali aujourd’hui. S’il s’accroche a Boubeye, ils risquent de partir ensemble. Donc IBK a le choix.

  6. Les problemes du Mali vont etre regles par des acts et non des discours creux et vagues ou des reunions intempestives a gauche et a droite avec des religieux, des imams, des erudits, des “savants arabes” ou des polticiens vegetatifs, aigris et rouilles comme Barou le fou, Modibo Sidibe, Moussa Joseph, etc., l’heure est grave. BOUA KA BLA

Comments are closed.