Situation socio politique du Mali : La jeunesse FDR sensibilise ses militants en CI

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 «La situation sociopolitique et économique du Mali du 22 mars à nos jours», était le thème de la conférence-débat que la jeunesse du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) a organisée, dans le but d’informer et de sensibiliser ses militants de la Commune I du District.

Elle était animée par le Secrétaire politique du FDR, Amadou Koïta et le Secrétaire général du Conseil national de la jeunesse, Ibrahim Djibrilla Maïga, sous la présidence de l’Honorable Me Amidou Diabaté, le 14 juillet dernier au siège de la Coordination communale du PDES.

A l’ouverture des débats, le Président de la jeunesse FDR en CI, Ibrahim Yoro Maïga, a indiqué que les populations du Nord vivaient une situation qui va de mal en pire. Elle concerne ni un homme, ni un régime, attaque les fondements de l’Etat de droit malien et menace notre démocratie. «Si cela continue, une guerre civile est inévitable au Sud. Pour ce faire, la jeunesse doit rester mobilisée pour la réalisation de l’idéal commun à tout le peuple malien», a-t-il dit. Car, depuis les évènements du 22 mars, la situation sociopolitique et économique de notre pays s’est considérablement dégradée. Le tout couronné par la perte de notre intégrité territoriale, à cause de l’occupation du Septentrion malien par les bandits armés du MNLA, d’Ansardine, d’AQMI et leurs alliés. Leur  dernier crime, c’est la destruction d’une notre partie de notre patrimoine culturel, par le saccage des mausolées des saints à Tombouctou.

Le premier conférencier a fait un bref rappel de situation sociopolitique au lendemain du coup d’Etat et a rappelé la naissance de regroupements et autres mouvements d’associations et organisations de la société civile et les rencontres de Ouaga I et II. A sa suite, le Secrétaire politique du FDR a dénoncé le coup de force, Amadou Koïta pensant que prendre les armes pour se faire entendre est révolu dans notre pays, car celles-ci ne peuvent prendre le pas sur les idées.

Il a tenu à rappeler les conséquences de la crise sur notre pays, dont, notamment de la dégradation de l’image du Mali. «A chaque fois qu’on parle du Mali, c’est en mal. Révolte des jeunes par ci, destruction de mausolées par là», a-t-il regretté. Comme solutions, Koïta a estimé qu’il fallait que les hommes acceptent de se parler, car le 22 mars dernier est un avertissement pour tous, le signe du fragile ancrage de notre processus démocratique.

Youssouf Diallo

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