Lors d’une réunion ordinaire de son Bureau National, tenue le samedi 9 novembre 2024, le parti Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) a exprimé ses vives préoccupations quant à la dégradation alarmante de la sécurité au Mali. Le parti met en lumière la situation critique dans la région de San et plus largement dans le Centre du pays, où les violences terroristes ont plongé les communautés locales dans un climat de désolation et de peur.
Dans un communiqué, la CODEM souligne l’urgence d’intervenir pour freiner la montée des attaques qui ciblent de manière répétée les populations civiles. “Ces spectacles de désolation consécutifs aux récurrentes attaques terroristes sur les populations civiles interpellent les autorités“, indique le communiqué.
Le parti interpelle le gouvernement pour qu’il prenne des mesures urgentes, afin de restaurer la sécurité dans ces zones et permettre aux habitants de retrouver une vie paisible dans leurs localités.
Dans cet appel aux autorités, la CODEM insiste sur la nécessité d’une réponse rapide et concrète, car chaque jour passé dans l’inaction accroît les souffrances des populations et affaiblit la confiance des Maliens dans l’État. Le parti tient également à exprimer sa solidarité envers les victimes et leurs familles, réaffirmant son engagement pour une paix durable au Mali.
La CODEM conclut son communiqué en rappelant l’importance d’une politique de sécurité renforcée et inclusive, qui prenne en compte les besoins des communautés touchées et rétablisse un climat de confiance entre la population et les forces de sécurité.
Adama Coulibaly
Les « violences terroristes » ont bon dos. Certes, la sécurité est chaque jour davantage menacée, faute de réponses adéquates d’un pouvoir usé jusqu’à la moelle. Il faut pourtant se faire une raison : cette violence insupportable, qu’on attribue aveuglément aux djihadisres est le plus souvent que la surinfection de plaies ethniques qui durent depuis des siècles. Les regarder en face est le début du traitement.