Situation politique nationale du Mali : La jeunesse du PARENA ouvre le débat

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Tieblé Dramé
Mr Tiébilé Dramé

C’est une salle de Banquet du Centre International des Conférences de Bamako (CICB) qui a abrité, le 12 juillet 2014, la conférence débat du Mouvement de la Jeunesse du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA). Le thème de la rencontre était : « situation nationale : comment sortir de l’impasse ? »

Le principal conférencier était M. Tiébilé Dramé, président du PARENA. Il y avait aussi le secrétaire général du Parti, M. Djiguiba Keita, des militants du Parti et de nombreux invités.

Dans son mot introductif, le président du PARENA, Tiébilé Dramé, a expliqué que la situation du Mali en ce mois de juillet est infiniment plus grave qu’elle ne l’était au moment de la parution du document du PARENA à la mi-avril.

« Nous avons perdu la quasi-totalité du Nord à la suite des graves et douloureux événements du 21 mai provoqués par la visite aventureuse du Premier ministre à Kidal. Le drapeau des séparatistes flotte sur Djebock, à 45 kms de Gao et sur Ber, à 53 kms de Tombouctou. Le 9 juillet, le Chef de l’Etat a avoué aux Maliens du Ghana  que les groupes armés du Nord se promenaient désormais dans le Gourma au sud du fleuve Niger », a-t-il précisé.

L’autre signe  de l’aggravation de la situation est l’isolement du Mali et la détérioration de nos relations avec les partenaires techniques et financiers qui ont suspendu le versement de 2 à 300 millions d’euros d’aide budgétaire à cause de la mauvaise gestion des finances publiques et des « malversations ».

Parlant de la refondation des forces armées et de sécurité, Tiébilé Dramé estime que nous devons envisager des politiques de coopération en matière de défense et de sécurité avec nos principaux partenaires et voisins.

Dans ce cadre, comment ne pas signer un accord de coopération en matière de défense et de sécurité avec la France qui est venue à notre secours quand  nous étions au fond de l’abîme et dont la présence au Nord est notre  principal bouclier contre les terrorisme? Un tel accord ne doit pas être exclusif.

Au regard de l’impasse dans laquelle nous nous trouvons, de l’aggravation de la situation, il est hautement souhaitable, pour le conférencier,  que le président de la République convoque des Assisses Nationales pour permettre aux forces politiques, économiques, sociales et culturelles du pays (de l’intérieur comme de l’extérieur) de réfléchir sur la gouvernance du  pays, sur d’indispensables réformes institutionnelles afin de dessiner les contours du Mali post-crise.

Adama DAO

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